Messages : 5 373
Sujets : 170
Inscription : Oct 2002
29.06.2011, 01:29
(Modification du message : 29.06.2011, 01:30 par Meneldur.)
J'essaie de m'y mettre un peu. C'est compliqué !
Je suis preneur de remarques, sur l'agencement des caractères comme sur leur usage (je suis dubitatif quant à la ponctuation, et je ne suis pas fan de ces porteurs longs surchargés de tehtar, mais Tolkien les utilisait comme ça...). J'essaierai peut-être d'en faire une calligraphie après.
(Comment ça, « quel texte ? quel mode ? quelle langue ? » ? Vous êtes des pros ? Prouvez-le !)
The gods forgot they made me, so I forget them too
I listen to the shadows, I play among their graves
L'usage souscrit du tehta pour le a (trois points) élimine déjà de nombreux modes. L'autre signe souscrit (notamment présent dans le premier mot), fini de donner la solution je pense : Edwin a encore frappé, non ?
Messages : 15 490
Sujets : 387
Inscription : May 2007
Où est le cheval ? Où est le cavalier ?
Où est le donneur de richesses ?
Où sont les sièges de la fête ?
Où sont les festins dans la salle ?
...
Je ne vois pas de problème particulier avec la ponctuation, pour ma part.
Je note toutefois quelques problèmes pour les voyelles : une tendance à prendre les
o pour des
u (**
maþþomgyfa pour
maþþumgyfa) et les
æ pour des
e (uniquement pour ?
æala, pour lequel je me serais attendu à l'orthographe
eala, mais je peux me tromper). Il y a aussi une erreur dans **
beodnes ->
theodnes et dans **
gena ->
genap.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Messages : 5 373
Sujets : 170
Inscription : Oct 2002
Disons que ça m'ennuie un peu d'utiliser une ponctuation qui n'est attestée que dans un texte en quenya... Pour
Éala, c'est Tolkien qui écrit la diphtongue comme ça (huitième ligne, premier mot du Texte II, par exemple). Le reste, c'est effectivement des erreurs bêtes.
The gods forgot they made me, so I forget them too
I listen to the shadows, I play among their graves
Messages : 15 490
Sujets : 387
Inscription : May 2007
En tout cas, merci pour cet essai, qui m'a fait réviser un mode intéressant et complexe, que je ne maîtrise guère. Je me dis d'ailleurs qu'il serait très intéressant de le présenter sur le site, car on n'est pas près de voir la publication française de Sauron Defeated.
Et je serais très curieux de voir la calligraphie si tu décides de la réaliser. Au pinceau ou à la plume ?
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Messages : 5 373
Sujets : 170
Inscription : Oct 2002
Je songeais à écrire un article sur ce mode, mais les pages qu'y consacre Christopher dans HoMe 9 sont si limpides que je ne suis pas certain que ce soit très utile. Je verrai.
The gods forgot they made me, so I forget them too
I listen to the shadows, I play among their graves
Messages : 15 490
Sujets : 387
Inscription : May 2007
Ce serait en tout cas très utile à tous ceux qui ne lisent pas l'anglais.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Messages : 5 373
Sujets : 170
Inscription : Oct 2002
J'ai du mal à imaginer des gens s'intéressant au vieil anglais qui ne liraient pas l'anglais, je dois dire...
The gods forgot they made me, so I forget them too
I listen to the shadows, I play among their graves
Messages : 20 682
Sujets : 754
Inscription : Nov 2007
Bah disons que sans lire l'anglais couramment, avoir quelque chose sur le vieil-anglais, moi ça m'intéresse. Je vote pour :p
What's the point of all this pedantry if you can't get a detail like this right?
Messages : 5 373
Sujets : 170
Inscription : Oct 2002
Bon, je l'avoue, ma
vraie raison de douter, c'est que les différentes prononciations possibles de
c et
g en vieil anglais c'est juste pas humain.
The gods forgot they made me, so I forget them too
I listen to the shadows, I play among their graves