Note de ce sujet :
  • Moyenne : 0 (0 vote(s))
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
Séminaire Tolkien à l'ENS Paris 2016-2017
#31
Ok, je corrige l'info et alerte sur la délocalisation Smile
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
Répondre
#32
Je suis sur le chemin du retour.
Le temps du trajet me permet de dire toute ma satisfaction concernant l'organisation de cette conférence.
Un grand et sincère merci à Quentin-Hofnarr.

J'espère que l'enregistrement sera audible, car j'ai l'impression d'avoir souvent donné des coups de feuilles ou de main sur le micro...

Bien content aussi d'avoir passé un bon moment avec plusieurs amis chers d'ici et de Jrrvf avant, pendant, et après la conférence Smile

Bonne soirée à tout le monde !

I.
Répondre
#33
[Image: seminaire_tolkien_ens_20170117.jpg?w=600]

Leçon 4, en présence de Mahdî Brecq.

Mardi 17 janvier 2017, 18h30-20h30 : Les Gesta Danorum, éclairage de l’oeuvre de J.R.R. Tolkien par Saxo Grammaticus
Salle 236 (deuxième étage, couloir de gauche), 29 rue d’Ulm, 75005 Paris

Résumé : De toutes les influences retrouvées dans l’oeuvre de John Ronald Reuel Tolkien, la plus connue et la plus répandue est sans aucun doute la « matière du Nord ». Cette lumière septentrionale nourrit Tolkien lors de ses jeunes lectures ; de ce monde ancien, il sut approfondir ses connaissances, lorsqu’il fut professeur de langues et littératures germaniques à l’université de Leeds, puis à Oxford ; enfin, il tira profit de ces légendes en une inspiration fondamentale pour ses compositions littéraires. En caricaturant quelque peu, l’on pourrait dire que sans cette « matière », le Legendarium de Tolkien, tel que nous le connaissons, n’existerait pas, ou, du moins, serait tout autre.
Parmi ces influences nordiques que nous pouvons dégager de ses écrits, il en est une qui, sans véritable explication, est négligée par les spécialistes commentateurs des textes de Tolkien : les Gesta Danorum, soit, en français, la Geste des Danois ou les Hauts-faits des Danois. La visée de cette étude est, sinon une approche modeste de l’oeuvre Tolkien, une tentative d’élargir les références littéraires et mythologiques desquelles l’auteur du Seigneur des Anneaux a pu extraire la « matière », la retravailler avec habileté, afin de créer la sienne.
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
Répondre
#34
Comment était cette séance ? Smile
Répondre
#35
Pour information, deux conférences sont désormais disponibles en réécoute sur la page du séminaire : https://www.tolkiendil.com/asso/manifest...e_ens_2016

Merci à Hofnarr qui s'est occupé de les mettre en ligne et a pour l'occasion ouvert un compte soundcloud pour l'association : https://soundcloud.com/tolkiendil
What's the point of all this pedantry if you can't get a detail like this right?
Répondre
#36
La conférence d'hier s'est bien passée de mon point de vue, malrgé une diction un peu bafouillante de ma part, j'en ai bien peur. Le public est venu assez nombreux et j'ai eu le plaisir de croiser des têtes bien connues, mais aussi beaucoup de gens attirés par l'événement.

J'ai l'impression que je n'ai pas totalement endormi mon auditoire, malgré un sujet assez pointu et difficile à vulgariser. Il y a en tout cas eu pas mal de questions à la fin et pas uniquement pour me demander l'orthographe de Lambeñgolmor. Wink Mention spéciale à une étudiante de licence en linguistique, visiblement passionnée par l'oeuvre philologique de Tolkien, qui a d'ailleurs réussi à me coller sur la question de savoir si le suffixe adverbial -ya pouvait générer une métathèse du radical du mot auquel il se rattache (je ne crois pas, mais je vais faire une vérification quand même).

Pour les personnes intéressées, la conférence a été enregistrée et devrait bientôt être disponible en ligne, avec les slides que j'ai utilisées.

Mes remerciements à Hofnarr pour avoir organisé l'événement et m'avoir aussi aimablement accueilli à l'ENS, et merci à tous ceux qui ont fait le déplacement. La fin de soirée à l'Académie de la bière fut aussi fort sympathique, je dois bien dire. Smile
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
La Chanson de Roland
Répondre
#37
C'est surtout moi qui te remercie. Tu as tout de même fait le trajet depuis Toulouse, ce qui n'est pas rien ! Et tu as enfin donné une place dans ce séminaire aux langues elfiques, avec le brio qui te caractérise (quant à ce bafouillement que tu évoques, il a dû m'échapper). Je ne peux que me réjouir, d'ailleurs, que l'intervention prochaine de Corchalad vienne compléter ce volet.

Quant à l'étudiante en question, il me faut souligner que c'est l'une des fidèles irréductibles du séminaire ; je ne crois pas qu'elle ait manqué une seule séance depuis que Nils Renard l'a mis en place.
Répondre
#38
C'était en effet très intéressant, et Elendil a su être pédagogue alors que le sujet était assez technique et pouvait risquer de perdre la salle Smile
Répondre
#39
Encore bravo, Damien, pour la conférence vraiment passionnante ; et pas évidente du tout à mettre en place compte tenu du nombre de pré-requis qu'elle demandait! Mais avec le recul, ç'eût été dommage de tailler dedans pour l'alléger, et d'ailleurs les prolongations ont été les bienvenues pour complètement rassasier les linguistes les plus assoiffés (de linguistique tokiénienne et de bière qui comme chacun le sait sont deux domaines fortement poreux... ^^)
Répondre
#40
Bravo encore Damien. C'était tout sauf évident d'aborder le sujet qui nécessite maintes connaissances préalables tant en linguistique qu'en tolkienologie... et aussi de rendre à ce sujet sa centralité chez Tolkien, de le sortir de l'excentricité qui peut lui être attachée. (En cela, l'aspect technique était finalement fort bienvenu.) Ce doit être une des premières fois que l'on fait rentrer les langues elfiques en milieu universitaire français. Il y a eu une grande attention de l'auditoire. Et j'y ai appris maintes choses : les traits venant de Saussure chez Tolkien, ou ceux qu'il prête à ses personnages, m'avaient assez nettement échappé.

Et en plus de bravo, je te dis merci, car je vais pouvoir m'appuyer un peu sur ce premier volet pour construire ma propre intervention dans un mois Mr. Green
Le langage a à la fois renforcé l'imagination et a été libéré par elle. Qui saura dire si l'adjectif libre a créé des images belles et bizarres ou si l'adjectif a été libéré par de belles et étranges images de l'esprit ? - J. R. R. Tolkien, Un vice secret
Répondre
#41
La septième séance du séminaire Tolkien aura lieu mardi 25 avril, dans la salle et à l'horaire habituels (salle 236 du 29 rue d'Ulm, de 18h30 à 20h30). Nous aurons le plaisir de recevoir Bertrand Bellet, membre des associations Tolkiendil et Dragon de Brume, et co-auteur du site Glǽmscrafu – la cave linguistique de Tolkien, qui interviendra sur le thème suivant :

Esthétique sonore et invention linguistique : la symphonie personnelle de J.R.R. Tolkien


Résumé : J. R. R. Tolkien a insisté à maintes reprises sur l’intérêt qu’il portait à la forme sonore du langage. Il se manifeste largement dans son œuvre, depuis le jeu sur les rythmes et les sons de sa poésie jusqu’à la place centrale de la phonologie dans l’invention de ses propres langues. Celles-ci portent dans leur phonétique, leur grammaire et leur lexique la marque de leurs multiples inspirations (finnois, gallois, langues germaniques, mais aussi latin, grec, hébreu, arabe, etc.), mais manifestent aussi des éléments de symbolisme tantôt de portée universelle, tantôt plus spécifiques à leur créateur. Elles se font aussi l’écho des réflexions de celui-ci sur la nature et la production du langage. La texture qu’elles donnent au monde qui les contient et pour lesquelles il fut créé constitue un élément essentiel de son pouvoir d’évocation et de fascination.

[Image: seminaire_tolkien_ens_201703-06.jpg?w=600?w=400]
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
Répondre
#42
Un retour sur hier soir ?
What's the point of all this pedantry if you can't get a detail like this right?
Répondre
#43
Malheureusement, malgré la pause d'un demi-journée de congés pour l'occasion, des contraintes professionnelles m'ont obligé à renoncer à ma venue à l'ENS (et à mon congé).
Du coup, j'ai tout raté :/

J'espère que l'enregistrement s'est bien passé.
Pour la conférence en elle-même et la prestation de Bertrand, je ne suis pas inquiet Smile

I.
Répondre
#44
Je suis très content de cette conférence, j'ai senti le public très attentif et intéressé. Et faire rentrer à nouveau les langues inventées à l'ENS, pour les aborder d'un point de vue franchement phonologique, ce n'était pas anodin quand même Mr. Green Je n'ai pas compté le nombre de personnes, étant évidemment concentré sur autre chose, mais la salle m'a parue aussi remplie qu'à l'habitude, avec des personnes très assidues que j'avais déjà vues plusieurs fois.

J'aurais eu de quoi présenter sans problème pendant trois heures, il m'a donc fallu brosser un tableau assez général et passer rapidement sur certains points, mais en abordant quand même tout ce que j'avais prévu de traiter. J'avais d'ailleurs prévu les choses ainsi, afin d'être en mesure de m'adapter à des publics plus ou moins réceptifs (pas facile, en allant présenter à l'ENS, de prévoir les nombre de linguistes dans l'assistance !). J'ai essayé d'être assez pédagogique sur ce sujet technique, et ai eu des retours positifs là-dessus (notamment de Léo Carruthers, ce qui m'a fait le plus grand plaisir !), quand bien même c'était sûrement un peu trop technique pour certains (mais assez inévitablement ainsi je pense).

La conférence a été enregistrée, et j’enverrai très prochainement ma présentation à Hofnarr, une fois que je l’aurai purgée de quelques petites omissions et fautes de frappe. Il compte faire un montage entre mes diapos et l’enregistrement, ce qui permettra à ceux qui n'ont pas pu être présents de profiter quand même de l'ensemble du contenu cette conférence. Et cela servira aussi à prendre note, car je n'aurai pas le temps avant longtemps de mettre toutes ces idées au propre, ayant déjà trop de fers au feu en ce moment !

Dans un premier temps, j'ai introduit le sujet en citant quelques lettres (bien connues) de JRRT sur l'importance que revêtaient pour lui les langues et leur substance sonore, ainsi que ses principaux témoignages sur le sujet (A Secret Vice, Essay on phonetic symbolism, English and Welsh). Puis j'ai récapitulé l'expérience linguistique de Tolkien, l'histoire externe de ses langues et quelques notions fondamentales de phonologie indispensables à l'intelligence de la suite.

J'ai ensuite organisé ma présentation en trois parties correspondant à trois niveaux phonologiques où joue l'invention linguistique de JRRT :
  • phonématique (inventaire des phonèmes)
  • phonotaxe (arrangement des phonèmes en syllabes et en mots)
  • phonosémantique (association des sons et des sens)
J'ai passé pas mal de temps sur la phonématique (sans doute un peu trop, eu égard au temps qui m'était imparti), en présentant les systèmes consonantiques puis vocaliques du quenya, du sindarin et des langues non-elfiques, en comparant à chaque fois avec les systèmes des langues inspiratrices, avec quelques incursions diachroniques. C'était la partie sans doute la plus technique ou "réservée aux linguistes". J'ai fait ressortir l'influence plus ou moins accusée des langues inspiratrices, pour conclure cependant qu'il n'y a rien d'extrêmement exotique dans les phonèmes des langues de Tolkien, et que ce n'est pas vraiment là qu'il faut chercher le fond de leur caractère.

C'est bien plutôt par la phonotaxe que Tolkien a typifié ses langues (pour ceux qui étaient là : on dit bien typifier et non typiciser - puisque j'ai buté sur le mot Embarassed ) ; et ce fut l'objet de ma deuxième partie. J'ai présenté l'échelle de sonorité et les différents types de syllabes avec leurs effets sur l'euphonie des langues, et suis entré dans le détail des formes les plus caractéristiques des mots en quenya et en sindarin.

Je suis passé plus rapidement que je ne l'aurais souhaité sur la phonosémantique, ayant déjà alors consommé beaucoup de mon temps. J'ai évoqué quelques associations universelles de certains sons et certains sens relevées par la linguistique cognitive (par exemple l'effet bouba-kiki), qui sont bien illustrées en elfique. Puis d'autres associations qui paraissent plus individuelles. Je me suis largement reposé dans cette partie sur l’excellent article de Roman Rausch Sound symbolism in Elvish paru dans Arda Philology n°4 ; je pense d'ailleurs qu’il mériterait grandement d’être traduit, et songe à le faire un jour.

J'ai laissé un quart d'heure environ aux questions ; je dois dire que ne m'en souviens déjà plus très exactement. L'enregistrement de mes réponses me les rappellera sans doute, mais il ne faut pas que je tarde à réécouter.
Le langage a à la fois renforcé l'imagination et a été libéré par elle. Qui saura dire si l'adjectif libre a créé des images belles et bizarres ou si l'adjectif a été libéré par de belles et étranges images de l'esprit ? - J. R. R. Tolkien, Un vice secret
Répondre
#45
Merci Corchalad pour ce compte-rendu très fidèle.

Quant à l'enregistrement, il ne fera pas figurer les questions (celles-ci étant évidemment à un niveau sonore beaucoup trop faible), mais rien ne m'empêche de t'en faire parvenir personnellement la piste audio, brute et sans traitement.
Répondre
#46
Oui, il m'intéresse de retrouver mes réponses.

Il n'est peut-être pas impossible de retrouver certaines des questions. Par la mémoire personnelle... ou celle des questionneurs, si nous en retrouvons certains à la prochaine conférence, qui n'est jamais qu'une semaine après. (J'ai au minimum un contact avec la personne qui m'a posé les deux dernières questions). Auquel cas nous pourrions les garder dans l'enregistrement, en faisant figurer la question sur une diapo supplémentaire.
Le langage a à la fois renforcé l'imagination et a été libéré par elle. Qui saura dire si l'adjectif libre a créé des images belles et bizarres ou si l'adjectif a été libéré par de belles et étranges images de l'esprit ? - J. R. R. Tolkien, Un vice secret
Répondre
#47
Oh, ne t'inquiète pas, en jouant avec le volume, les questions devraient pouvoir être rendues sans problème apparentes. Simplement, traiter la phase "questions" pour obtenir un résultat correct à l'enregistrement, c'est trop de travail, et je la mets habituellement de côté pour la mise en ligne (même si, pour cette fois, elle n'est pas si longue...).
Répondre
#48
Bertrand, merci beaucoup pour ce retour très complet Smile

I.
Répondre
#49
Huitième séance du séminaire Tolkien

Mardi 2 mai - 18h30 - 20h30


en salle Paul Langevin (à l'étage immédiatement inférieur de la salle habituelle) ; 29 rue d'Ulm, premier étage, couloir de gauche, première salle à gauche.

Intervenant : Aurore Noury - professeur de Lettres Classiques, auteur d'un mémoire de master sur le Silmarillion et le tragique

Le tragique et l'estel dans l’œuvre de Tolkien


Résumé : Qu'est-ce qui rapproche Turin d'Œdipe ? Est-ce le destin, la faute, la fierté ? En quoi le sort de Boromir ou de Denethor semble-t-il relever de l'ironie tragique ? Du Seigneur des Anneaux aux nombreuses versions du Silmarillion, l’œuvre de Tolkien conserve le souvenir des motifs de la tragédie grecque, tels qu'Aristote pouvait les théoriser, et tels que les personnages mythiques les illustraient. Notre étude devrait permettre de considérer son utilisation de ces ressorts de la tragédie grecque, depuis l'hubris, proche de l'ofermod théorisé par Tolkien, jusqu'à l'appréhension de la notion du destin à travers les différentes puissances qui parcourent la Terre du Milieu, de Melkor à l'Anneau. Mais il sera également possible de constater à quel point Tolkien tente de répondre à l'échec tragique de tous ses personnages par une nouvelle conception de l'héroïsme, teinté d'humilité, de loyauté, et d'estel.

[Image: seminaire_tolkien_ens_201703-06.jpg?w=600?w=400]
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
Répondre
#50
Là encore, une conférence dont le thème me paraît très intéressant.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
La Chanson de Roland
Répondre
#51
Neuvième séance du séminaire Tolkien


Mardi 23 mai - 18h30 - 20h30


en salle 236 (deuxième étage, couloir de gauche) ; 29 rue d'Ulm.

Intervenant : Benjamin Bories, membre de l'association Le Dragon de Brume

J. R. R. Tolkien et Robert E. Howard : deux auteurs, deux pères fondateurs

Résumé : J. R. R. Tolkien (1892-1973) et Robert E. Howard (1906-1936) : deux artistes, deux écrivains, deux créateurs d’univers ayant conçu des œuvres essentielles à la constitution d’un territoire littéraire que l’on nomme aujourd’hui fantasy, l'un étant l'auteur – entre autres – du roman Le Seigneur des Anneaux, et l’autre étant le créateur – entre autres – de Conan le Cimmérien. Dans le sillage d'un article paru dans le n°84 de la revue Bifrost, et d'un ouvrage à paraître aux éditions du Dragon de Brume, cette conférence propose d'aborder conjointement ces deux auteurs, chose curieusement plutôt évitée par les fervents lecteurs et spécialistes de l'un ou de l'autre de ces écrivains. Seront notamment évoqués les destins respectifs de ces artistes et de leurs œuvres, leurs réceptions et légitimations longtemps contrariées, les convergences qu'ils ont incarnés dans l'histoire de tout un genre fictionnel, les malentendus idéologiques qu'ils ont pu connaître jusqu'à encore récemment, ainsi que ce qui rend pertinent d'évoquer conjointement aujourd'hui ces deux figures majeures dans le domaine des littératures de l’imaginaire

[Image: seminaire_tolkien_ens_201703-06.jpg?w=600?w=400]
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
Répondre
#52
Dernière séance du séminaire Tolkien


Mardi 6 juin - 18h - 20h


en salle Jean Jaurès (sous-sol) ; 29 rue d'Ulm.

Notez bien l'heure et la salle inhabituelles. N'hésitez pas à venir nombreux : pour sa séance de clôture, le séminaire dispose d'une salle à la capacité exceptionnelle de 250 personnes.

Intervenant : Michaël Devaux, docteur et agrégé de philosophie, président de la Compagnie de la Comté, enseignant à l'Université de Caen, et au Collège des Bernardins où il délivre chaque année des cours inédits consacrés à Tolkien

Le statut philosophique de la Fantasy selon Tolkien

Résumé : On Fairy-Stories est le texte le plus spéculatif de Tolkien. Nous en rappellerons l’histoire pour déterminer quand intervint la partie ayant philosophiquement le plus d’intérêt. En nous appuyant sur les brouillons publiés en 2008 par Verlyn Flieger et Douglas Anderson, nous nous focaliserons sur les paragraphes 65-66 principalement. Comme souvent, Tolkien travaille à partir des définitions du New English Dictionary (devenu OED). Une lecture attentive des notices de ce dictionnaire et de ce que Tolkien en fait permettra de voir comment il en subvertit les définitions pour frapper son concept de Fantasy.

[Image: seminaire_tolkien_ens_201703-06.jpg?w=600?w=400]
Répondre
#53
Ah zut, j'avais pas relevé que l'horaire et la salle sont différents alors que c'est bien noté sur l'affiche Razz Je corrige Facebook et Twitter du coup...
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
Répondre
#54
Merci beaucoup !
Répondre
#55
Michaël Devaux est dans l'incapacité d'assurer la séance de ce soir, pour raison de santé. Il vous prie de bien vouloir l'en excuser.

Par conséquent, cette séance du séminaire est annulée.

Il sera reporté à une date ultérieure, soit fin juin, soit en septembre.
Répondre
#56
Sad
On attend une date de report alors...
I. M.
For east or west all woods must fail...
Répondre
#57
Dernière séance du Séminaire Tolkien à l'ENS Paris ce samedi 23 septembre de 14 à 18h
avec Damien Bador, Benjamin Bories, Mahdî Brecq, Leo Carruthers, Vincent Ferré, Marguerite Mouton, Aurore Noury, Isabelle Pantin, Clément Pierson, Nils Renard, Vivien Stocker, Jean-Rodolphe Turlin !


[Image: seminaire_tolkien_ens_cloture_20170923.jpg?w=600]

"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
Répondre
#58
Bonjour à tous,

Habitant en province, loin dans l'est, je ne peux me rendre à Paris. Y-a-t-il des podcasts concernant ces séminaires ?
Merci,
Répondre
#59
Bonjour,
Il y aura probablement un enregistrement audio comme pour les autres séances : https://www.tolkiendil.com/asso/manifest...e_ens_2016
Répondre
#60
Super merci beaucoup !
Répondre


Sujets apparemment similaires…
Sujet Auteur Réponses Affichages Dernier message
  16/11/2017 Colloque à Lille avec A.Besson, V. Ferré et Tolkiendil Zelphalya 21 23 489 17.06.2018, 16:50
Dernier message: Zelphalya
  18/11/2017 Assemblée Générale de l'Association à Paris Zelphalya 0 5 200 28.10.2017, 00:26
Dernier message: Zelphalya
  3-4-5/11/2017 Tolkiendil au Salon Fantastique à Paris Zelphalya 4 7 438 28.10.2017, 00:21
Dernier message: Zelphalya
  14/10/2017 14h Lecture de Beren et Lúthien à la Grand Librairie à Arras Zelphalya 10 14 597 16.10.2017, 13:10
Dernier message: Hofnarr Felder
  Tolkien Week & Hobbit Day 2017 Zelphalya 3 7 809 24.09.2017, 14:12
Dernier message: Zelphalya
  25/06/2017 - Les Rencontres du Serein - Paris, Parc de Bercy Caldea 13 19 216 01.07.2017, 13:55
Dernier message: Zelphalya
  29-30/04/2017 Festival du Jeu de Rôle à Kaysersberg Zelphalya 0 4 459 20.04.2017, 23:09
Dernier message: Zelphalya
  14-16/04/2017 Festival Trolls et Légendes à Mons (Belgique) Zelphalya 1 7 317 20.04.2017, 22:47
Dernier message: Zelphalya
  25/03/2017 Tolkien Reading Day ! Zelphalya 3 7 209 17.03.2017, 14:09
Dernier message: Zelphalya
  18-19/02/2017 Festival Atrebatia à Arras Zelphalya 0 4 856 30.11.2016, 16:54
Dernier message: Zelphalya

Atteindre :


Utilisateur(s) parcourant ce sujet : 1 visiteur(s)