09.01.2021, 21:27
Jusqu'à aujourd'hui, je n'avais qu'une réponse à ce sondage: "le SdA est un tout, je ne peux pas choisir"
Et puis ce matin j'ai pleuré une fois de plus en (re re re ) lisant un passage; moi, je pleure quand c'est trop beau !
Et en parallèle, j'essaie de terminer mon témoignage pour "6000 témoignages pour Tolkien" [je n'ai pas le lien vers cette partie du forum]. Je butte depuis des mois sur l'apport spécifiquement catholique de Tolkien, pour le monde et pour moi.
Et ça y est ! Je crois avoir trouvé.
Voici donc ce que je viens d'écrire:
Et puis ce matin j'ai pleuré une fois de plus en (re re re ) lisant un passage; moi, je pleure quand c'est trop beau !
Et en parallèle, j'essaie de terminer mon témoignage pour "6000 témoignages pour Tolkien" [je n'ai pas le lien vers cette partie du forum]. Je butte depuis des mois sur l'apport spécifiquement catholique de Tolkien, pour le monde et pour moi.
Et ça y est ! Je crois avoir trouvé.
Voici donc ce que je viens d'écrire:
Je profite de l'achat de la nouvelle traduction française du SdA pour le relire une énième fois.
Et arrivé au huitième chapitre du livre cinq « Les maisons de guérison », je fond en larmes, une nouvelle fois je crois, en lisant ce passage :
Soudain, Faramir bougea; il ouvrit les yeux et regarda Aragorn qui se penchait sur lui; une lueur de reconnaissance et d'amour était dans ses yeux, et il parla doucement : - Vous m'avez appelé, mon Seigneur. Je viens. Qu'ordonne le roi ? (copier collé de l'ancienne traduction, mais peu importe)
Cette œuvre d'art vient me toucher personnellement. Moi qui suis très sensible, je pleure quand c'est trop beau. Et là, c'est tout mon chemin de conversion spirituelle qu'il m'est donné de contempler. Le texte vient renouveler en moi la foi, l'amour qui m'habite depuis cet événement vécu quand j'étais jeune.
Tout le SdA vient éclairer ma vie d'une lumière merveilleuse.
J'ai été dans mon enfance comme les hobbits de la Comté, discrètement mais efficacement protégés par les dúnedain ; Dieu m'aimait sans que je le sache.
Comme les hobbits encore, qui ont fréquenté Grand-Pas sans le connaître vraiment, et sans l'aimer, j'ai vécu mon adolescence avec une classique connaissance intellectuelle du Christ.
Et un jour je l'ai reconnu, ET AIMÉ, comme Faramir.
J'ai eu les larmes aux yeux pour d'autres passages, essentiellement dans le troisième tome je crois (j'analyserai un jour en détail les passages précis qui m'apportent cette émotion intense); mais pour répondre au sondage, je dirai donc [L5, VIII] Les maisons de guérison.
La lumière n'indique pas le bout du tunnel, c'est la lanterne de celui qui comme toi, cherche à sortir.