09.07.2019, 21:29
Bien calé au fond d'un fauteuil,
Je regarde, par la fenêtre
Du smial, tomber les jaunes feuilles ;
L'après-Serein semble renaître.
Les bûches rougeoyants à l'âtre
Paraissent bien insuffisantes
Face au froid qui vient de s'abattre
Sur le Comté dans son attente.
Enfin, pour bien me réchauffer
Je porte la main à la poche
Pour en tirer une bouffarde.
On se détend, sans s'agoffer,
Tandis que le vertige approche
Et la raison se fait fuyarde.
Je regarde, par la fenêtre
Du smial, tomber les jaunes feuilles ;
L'après-Serein semble renaître.
Les bûches rougeoyants à l'âtre
Paraissent bien insuffisantes
Face au froid qui vient de s'abattre
Sur le Comté dans son attente.
Enfin, pour bien me réchauffer
Je porte la main à la poche
Pour en tirer une bouffarde.
On se détend, sans s'agoffer,
Tandis que le vertige approche
Et la raison se fait fuyarde.