08.09.2003, 20:15
C'est en revenant de Paris, alors que je traversais des paysages magnifiques entre pluie et soleil que ce texte m'est venu. Je me suis imaginée en géante marchant sur le monde et finalement j'ai trouvé qu'Eru serait plus crédible dans le rôle.
Je l'ai mis en forme aujourd'hui.
Alors ... pas de panique, ca n'a rien d'un poème ni d'une prose ... c'est juste une aventure ...
Je pense que j'en écrirais d'autres si je suis inspirée ...
"Un bout d'éternité"
Je m'éveillais d'un profond néant au son de la grande musique, me roulant nonchalamment sur moi même et la cime des olvar. Je finis avec peine par m'asseoir au bord d'Arda et enfin me leva. J'aspergeais mon visage des nuages de l'aube et me dis aujourd'hui baladons nous sur le monde. Je petit-déjeunais l'eau fraîche d'une chute plus un champ de piucca et commençais ma route. Mes pas creusaient des lacs dans les terres inondées et formaient des vallées par là dans une motte. Je saisis un rocher, histoire de m'amuser, et le fis, sur le ciel, ricocher et brûler. Je me mis à courir dans un bruit de tonnerre goûtant vers le midi la pureté de l'air. Soudain je m'arrêtais au pied de la Comté soufflant sur les collines une douce buée. Le temps passe si vite que déjà le soir vint. Je tournais alors le dos à Anar au couchant qui projetait mon ombre sur l'Isil montant. Un bout d'éternité, une courte aventure, bien d'autres ont précédé et bien d'autres sont à venir.
À suivre ...
Je l'ai mis en forme aujourd'hui.
Alors ... pas de panique, ca n'a rien d'un poème ni d'une prose ... c'est juste une aventure ...
Je pense que j'en écrirais d'autres si je suis inspirée ...
"Un bout d'éternité"
Je m'éveillais d'un profond néant au son de la grande musique, me roulant nonchalamment sur moi même et la cime des olvar. Je finis avec peine par m'asseoir au bord d'Arda et enfin me leva. J'aspergeais mon visage des nuages de l'aube et me dis aujourd'hui baladons nous sur le monde. Je petit-déjeunais l'eau fraîche d'une chute plus un champ de piucca et commençais ma route. Mes pas creusaient des lacs dans les terres inondées et formaient des vallées par là dans une motte. Je saisis un rocher, histoire de m'amuser, et le fis, sur le ciel, ricocher et brûler. Je me mis à courir dans un bruit de tonnerre goûtant vers le midi la pureté de l'air. Soudain je m'arrêtais au pied de la Comté soufflant sur les collines une douce buée. Le temps passe si vite que déjà le soir vint. Je tournais alors le dos à Anar au couchant qui projetait mon ombre sur l'Isil montant. Un bout d'éternité, une courte aventure, bien d'autres ont précédé et bien d'autres sont à venir.
À suivre ...