21.01.2019, 20:45
Un petit texte imaginé comme l'éloge funèbre d'un elfe de la Forêt noire à sa compagne tragiquement décédée.
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Tu vis dans la forêt mais tu n’es pas un arbre
Ni moins bien ni même mieux, y déposera les armes.
Ton cœur était en haut et tes racines en bas
Aujourd’hui à jamais arrachée de nos bras.
Tu vis dans la forêt, Vertbois la magnifique
Forêt noire de nos temps pour des raisons tragiques.
Qu’importe tout cela tu demeurais fidèle
Comme le disaient si bien tes belles ritournelles.
Tu vis dans la forêt, adulée de nous tous
Une présence éthérée, noble enfant de la mousse.
Si beaucoup t’ont connue, bien peu ont su comprendre
La vraie beauté des gestes et de ton cœur si tendre.
Tu vins dans la forêt, des rives du Cuiviénen
Pour trouver harassée une terre qui te convienne.
Moi je naquis plus tard, petit enfant des bois
Ta lumière dans le noir bien longtemps m’éclaira.
Tu vis dans la forêt, prise entre faune et flore
J’eu la chance je le dis que tu m’offres ton corps.
Et je fus tout à toi, autant que tu fus mienne
Tiraillés à jamais entre nos joies nos peines.
Tu vis dans la forêt, pour toujours l’on pensait
Mais rien nous est acquis et la vie n’est qu’un prêt.
Fauchée par la violence de notre époque abjecte
Les rejetons d’Ungoliant sont encore à la fête.
Tu vis dans la forêt ou du moins y vivait
Me laissant seul ici, maugréant mes regrets.
Je ne sais pas encore si je saurais tenir
Moi qui n’aurais pas su me résoudre à partir.
Tu meurs dans la forêt, au milieu de tes arbres
Entouré de nos pleurs, nos cris emprunts de larmes.
Si tu nous as quitté ta mémoire te survis
Je termine en ces mots « mes adieux douce amie ».
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Tu vis dans la forêt mais tu n’es pas un arbre
Ni moins bien ni même mieux, y déposera les armes.
Ton cœur était en haut et tes racines en bas
Aujourd’hui à jamais arrachée de nos bras.
Tu vis dans la forêt, Vertbois la magnifique
Forêt noire de nos temps pour des raisons tragiques.
Qu’importe tout cela tu demeurais fidèle
Comme le disaient si bien tes belles ritournelles.
Tu vis dans la forêt, adulée de nous tous
Une présence éthérée, noble enfant de la mousse.
Si beaucoup t’ont connue, bien peu ont su comprendre
La vraie beauté des gestes et de ton cœur si tendre.
Tu vins dans la forêt, des rives du Cuiviénen
Pour trouver harassée une terre qui te convienne.
Moi je naquis plus tard, petit enfant des bois
Ta lumière dans le noir bien longtemps m’éclaira.
Tu vis dans la forêt, prise entre faune et flore
J’eu la chance je le dis que tu m’offres ton corps.
Et je fus tout à toi, autant que tu fus mienne
Tiraillés à jamais entre nos joies nos peines.
Tu vis dans la forêt, pour toujours l’on pensait
Mais rien nous est acquis et la vie n’est qu’un prêt.
Fauchée par la violence de notre époque abjecte
Les rejetons d’Ungoliant sont encore à la fête.
Tu vis dans la forêt ou du moins y vivait
Me laissant seul ici, maugréant mes regrets.
Je ne sais pas encore si je saurais tenir
Moi qui n’aurais pas su me résoudre à partir.
Tu meurs dans la forêt, au milieu de tes arbres
Entouré de nos pleurs, nos cris emprunts de larmes.
Si tu nous as quitté ta mémoire te survis
Je termine en ces mots « mes adieux douce amie ».