01.10.2017, 16:18
Les rayons du soleil,
Filtrés par la tonnelle,
Eclairaient à merveille
Un sol jonché de feuilles
Et ciguës sur le seuil
Avec leurs ombelles.
Il était au milieu
Du sentier, l'arc en main,
À l'air atrabilieux,
D'avoir perdu la trace,
De cet orque vorace,
Qu'il croisa en chemin.
À défaut, se fut elle,
Cueillant des baies jaunâtres,
Gilraen, la belle,
Qu'il vit dans la lumière
Bien loin de sa chaumière
Pour rester près de l'âtre.
Se sentant observé
Elle fit volte-face ;
Dans ce geste incurvé
Ses cheveux flavescents
Dévoilent des traits d'enfant
Pris dans une tirasse.
Les deux regards se croisent,
Les commissures se lèvent,
Ça minaude et pavoise.
Arathorn avance,
Ravivé de jouvence,
Comme l'arbre empli de sève.
Filtrés par la tonnelle,
Eclairaient à merveille
Un sol jonché de feuilles
Et ciguës sur le seuil
Avec leurs ombelles.
Il était au milieu
Du sentier, l'arc en main,
À l'air atrabilieux,
D'avoir perdu la trace,
De cet orque vorace,
Qu'il croisa en chemin.
À défaut, se fut elle,
Cueillant des baies jaunâtres,
Gilraen, la belle,
Qu'il vit dans la lumière
Bien loin de sa chaumière
Pour rester près de l'âtre.
Se sentant observé
Elle fit volte-face ;
Dans ce geste incurvé
Ses cheveux flavescents
Dévoilent des traits d'enfant
Pris dans une tirasse.
Les deux regards se croisent,
Les commissures se lèvent,
Ça minaude et pavoise.
Arathorn avance,
Ravivé de jouvence,
Comme l'arbre empli de sève.