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Les Elfes n'aiment-ils pas le beurre?
#1
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Anar kaluva tielyanna
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#2
Il semble qu'il y ait un soucis dans ton message Tapani. Neutral
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
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#3
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Anar kaluva tielyanna
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#4
Je confirme : il y a un problème dans tes deux messages.

Après, si la question est de savoir si le mot « beurre » existe en elfique, je pense que je peux répondre : si ce n'est pas un mot attesté dans le vocabulaire tardif, c'est du moins un terme qu'on retrouve dans la conception première des Elfes chez Tolkien. En effet, dans le « Qenya Lexicon », on retrouve le nom manya « beurre », apparenté à mange « graisse » (PE 12, p. 62).

Phonologiquement, ce terme serait tout à fait compatible avec le quenya plus tardif, il est donc tout à fait recommandable pour qui se pique de fan-fiction.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
La Chanson de Roland
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#5
Pour faire du beurre, il faut des vaches ou il faut commercer avec ceux qui en ont. Les échanges économiques Elfes-Humains semblent ne plus avoir inspiré Tolkien après les tonneaux de Dale.
Un peu comme les Elfes qui picolent à Doriath ou dans la Forêt Noire... Une conception qui s'efface dans le SdA.
Ma préférence va aux Elfes tardifs, plus éloignés, plus éthérés.
Dorées les feuilles tombent, mais le rêve se poursuit
Là où l'espoir demeure, les eaux chantent sous la nuit
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#6
On notera à ce propos qu'on trouve du beurre dans les caves de Thranduil, même s'il semble être en provenance du Bourg-du-Lac (Hob., chap. 9), ainsi que chez Saruman — et il semblerait bien que Legolas en prenne (SdA, IV/9).

Quant aux Elfes tardifs (du point de vue externe), ils picolent, comme tu dis, tout autant : voir notamment le banquet où Saeros / Orgol insulte Túrin et où celui-ci lui jette sa coupe à la tête. Les Elfes de Tolkien sont assurément distants, mais ils ne sont sûrement pas éthérés. Au contraire, à chaque fois qu'ils sont dépeints, les Elfes débordent de présence face aux autres personnages.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
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La Chanson de Roland
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#7
Elendil, la description de la dispute de Saeros et Turin serait postérieure au SdA? Parce que c'est à elle que je pensais quand je parlais de Doriath.

Ethéré n'est pas un mot que j'ai bien choisi: j'aurais dû dire qu'ils semblaient moins préoccupés de boissons et nourriture dans le SdA que dans d'autres textes. J'entends bien qu'ils ne sont pas les personnages principaux du roman et que la description de leur mode de vie n'est pas une fin en soi du texte.

Quant au terme de picoler, il décrit à mon sens assez bien l'action qui est amont de l'endormissement des gardiens des Nains et du Hobbit capturés.
Dorées les feuilles tombent, mais le rêve se poursuit
Là où l'espoir demeure, les eaux chantent sous la nuit
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#8
La dernière version de la dispute de Saeros et Túrin, celle que l'on connaît par les CLI et les EdH, est en effet postérieure au SdA et date vraisemblablement de la deuxième moitié des années 50. Voir à ce sujet l'App. 1 des EdH, où Christopher Tolkien décrit l'historique des trois « grands contes » du Silm.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
La Chanson de Roland
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#9
D'après The History of the Hobbit, ce sont bien les deux seuls cas :

Citation :These two incidents are the only two times in Tolkien's work when he describes an elf becom­ing drunk, and it can hardly be an accident that the same wine (potent indeed) was involved in both cases.

Après, il faut également dire que sur la fin, Tolkien se préoccupait plus de problèmes philosophiques ou linguistiques que de dépeindre des tranches de vie comme il pouvait le faire dans les années 1920-1930 ou dans le SdA. Je ne sais pas si ça correspond du coup à un changement de conception.

Pour des mentions postérieures au SdA du lien entre les Elfes et l'alcool, on peut cependant faire référence à l'étymologie de miruvórë dans PE 17 qui relie directement cet "hydromel" au vin.

aravanessë
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#10
Je rajoute mon grain de sel : voici un lien qui permet de creuser le sujet Wink

I.
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#11
Vous étiez sacrément perchés ce jour là ! Mr. Green

aravanessë
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#12
Il y a le beurre, mais il y a aussi le thé (tyé) et pas mal d'autres choses (comme les nonnes ou le couvent) qui montrent que le Qenya Lexicon possédait une interaction beaucoup plus poussée avec le Monde Primaire.

Avec le temps et la maturation de sa propre sub-création, cette interaction s'est clairement amenuisée.
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#13
Salut,
maintenant que je peux recommuniquer, je reviens sur ce message.
Dans son dico, p. 311, Kloczko nous dit que le son [u:], c-à-d ú, a une connotation négative...

Alors pourquoi nous "imposer" un mot qenya comme úle "beurre" [sans parler d'úlea] issu de Parma Eldalameron #16. Les "débutants" vont y perdre leur quenya.Mr. Green
Anar kaluva tielyanna
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#14
C'est bien la preuve que le beurre c'est mal et que les Elfes sont partisans de la cuisine à l'huile d'olive. Mr. Green
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
La Chanson de Roland
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#15
L'huile d'úlive.
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#16
Star 
On voit bien qu'ils ne connaissaient pas le beurre au sel de Guérande.Mr. Green
Anar kaluva tielyanna
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#17
ahah bien trouvé !
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#18
Là, je ne résiste pas à l'envie de faire un petit lien vers JRRVF, sur le forum duquel le caractère salé ou non du beurre elfique est un sujet de discussion acharnée, depuis certaine rencontre tolkienienne entre ses membres en Bretagne Mr. Green
Le langage a à la fois renforcé l'imagination et a été libéré par elle. Qui saura dire si l'adjectif libre a créé des images belles et bizarres ou si l'adjectif a été libéré par de belles et étranges images de l'esprit ? - J. R. R. Tolkien, Un vice secret
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