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Silmarilli
#1
Je préviens que je n'ai pas fait dans le rythme. Wink

Silmarilli


Le sulfureux brasier naquit de l’ombre de sa forge s’embrase et œuvre de sa ferme main les habiles félicités.
Fëanor…
Alors que l’inexorable déclin destine secrètement l’abîme, s’emporte et modèle de son féroce dédain les subtiles inimitiés.
Melkor…

Les pas foulent les éclatants pavés par-delà la sainte et blanche Valimar,
Ou léchés par la brise défont les empreintes par-delà les sables parsemés d’Eldamar.


Embrasés d’une aurore prédestinée avant l’aube levée,
D’aucun ne put répudier à l’inextricable désir de s’adonner à posséder.
Effleurer d’un regard envieux, palper l’orgueilleuse flamboyance de leurs reflets,
D’aucun ne put renier l’inextinguible plaisir de se prêter à espérer.


Les pas foulent les éclatants pavés par-delà la sainte et blanche Valimar,
Sème noirceur et malheur,
Ou léché par le souffle empoisonné défont la vie par-delà les sables parsemés d’Eldamar,
Tisse convoitise et traîtrise.


Enflammés d’un espoir consacré sur un crépuscule impensé,
D’aucun ne put renier à l’intransigeant souhait de les revoir briller.
Illuminer d’un monde obscurci, éclairer la pénombre de leur beauté,
D’aucun ne put se résigner à l’intraitable cruauté de les savoir dérobés.


Les pas foulent les sombres pavés de la sainte et scabreuse Valimar
Et fondent la détresse,
Ou léchés par la brise défont les sanglantes empreintes par-delà les sables parsemés d’Eldamar
Et boient la tristesse.


Les prodigieuses gemmes naquis de l’ombre de sa forge scintillent et répandent de leur frugal destin les supplicieuses loyautés.
Fëanor…
Alors que l’inévitable fin scelle la chute délicieuse, s’effondrent et tombent les prophéties résignées.
Melkor…

Silmarillli, cœur de la Terre, Silmarilli, enfant de la Mer, luis au firmament au-delà des Portes de la Nuit.
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