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Minas Morgûl
#1
Voilà un dernier crû : plusieurs longues de travail, sur ce poème à destination de Minas Ithîl, la Tour de la Lune, ou Minas Morgûl, c'est vous qui voyez!

Dans la peine et le plus grand des effrois
Solitaire est la Tour du Sorcier Roi.
Aujourd’hui Forteresse des Damnés
Putride du Sang dont elle s’est souillée.

Evanescente, sans âge, sans enfants
Aussi Lugubre que ses habitants
Par lesquels naissent les armes amères
Tuant les maris, étripant les mères.

Fiel bastion du morbide Capitaine
Des Armées de la Souveraine Haine
Dont l’œil tient la Pupille fixée
Sur les âmes et la terre des Exilés.

Cruelle, dans le Souffre et les Cendres,
Au sol ridé de failles en méandres
Elle ternie la Beauté des Grands Bois.
Et détruit le plus beau Joyau des Rois.

Sombres sont les lueurs des Flammes
Des Remparts envahis de moult Lames.
Rougeoyant de sa Perfide Magie,
Et des armées de son Hégémonie.

Fantomatique, Fétide et Spectral,
La Cité d’Isildûr, jadis Sacrale.
La Pierre d’Ithil à jamais Corrompue
Servit pour la Guerre au Maia Déchu.

Effroyable âtre du Plus Grand des Spectres
Donjon du plus cruel des Traîtres
Sordide, laide, contenant les Monstres
Prêts à nous pourfendre comme des ronces.

Son Seigneur sacrant la Couronne abjecte
Ceignant ses yeux froids, aveugles, humecte
Son souffle glacial terrifie nos sens,
Et la Plaie du Hobbit hurle de nouveau : Souffrance !

Son sang noir et son Esprit Monstrueux
Sont l’Orgueilleuse Gloire de son Dieu.
Dont la Guerre est le plus grand des Délices
Et l’Esclavage humain, l’immonde vice.

Sous la Coupe du Sombre Capitaine
Avance l’Armée de l’Odieuse Haine
Sous l’œil Feu, à la Pupille Fixée,
L’Iris Brûlante, le Cœur enragé !

Il avance, pâle, froid, menant l’Ombre,
Sous sa hargne, étoiles et arbre sombrent
La Mort dans la main, sous les ailes noires,
Menant Orcs et Trolls, légions dans le Soir.

La Tour des hommes de l’Ephel Duâth
Mena Bataille aux Berges d’Osgiliath
Et sous les Coups et les Combats acharnés,
Faramir soutint l’assaut déchaîné.

Harassé par les Féroces ailés
Chevaucha au Rammas sous le Danger !
Mais à l’heure la plus sombre de la fuite,
Gandalf surgissant stoppa la Poursuite

Et en Ithilien, un Hobbit pût voir,
Dans les Montagnes et les Escaliers Noirs,
Une lumière perçant les Ténèbres
Signe d’Espoir pour la Cité Funèbre

Car sous l’Âge du Retour de son Roi.
La Forêt redevint d’autrefois,
Car Faramir en devint le Seigneur,
Et Eowin, la Princesse de Cœur.
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#2
Oups, erreur ne pas lire "Sous les coups et les combats acharnés", mais "sous les coups, les combats acharnés"
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#3
Oups 2 : "Et sous les coups, les combats acharnés,
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#4
Bon, d'accord, j'ai encore quelques petites relectures...
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#5
Voilà la Relecture. J'espère qu'il n'y aura pas de fautes.

Dans la peine et le plus grand des effrois
Solitaire est la Tour du Sorcier Roi.
Aujourd’hui Forteresse des Damnés
Putride du Sang dont elle s’est souillée.

Evanescente, sans âge et enfants
Aussi Lugubre que ses habitants
Par lesquels naissent les armes amères
Tuant les maris, étripant les mères.

Fiel bastion du morbide Capitaine
Des Armées de la Souveraine Haine
Dont l’œil tient sa Pupille dirigée
Sur l’ âme et la terre des Exilés.

Cruelle, dans le Souffre, puis les Cendres,
Au sol ridé de failles en méandres
Elle ternie la Beauté des Grands Bois.
Et détruit le plus beau Joyau des Rois.

Sombres sont les lueurs des Grandes Flammes
Des Remparts envahis de Sombres Lames.
Rougeoyant de sa Perfide Magie,
Et des armées de son Hégémonie.

Fantomatique, Fétide et Spectral,
La Cité d’Isildûr, jadis Sacrale.
La Pierre d’Ithil à jamais Corrompue
Servit pour la Guerre au Maia Déchu.

Effroyable âtre du Plus Grand des Spectres
Donjon du plus cruel Maître des Traîtres
Sordide, laide, contenant les Monstres
Prêts à nous pourfendre comme des ronces.

Son Seigneur sacrant la Couronne abjecte
Ceignant ses yeux froids, aveugles, humecte
Son souffle glacial terrifie nos sens,
Et la Plaie du Hobbit hurle: Souffrance !

Son sang noir et son Esprit Monstrueux
Sont l’Orgueilleuse Gloire de son Dieu.
Dont la Guerre est le plus grand des Délices
Et l’Esclavage humain, l’immonde vice.

Sous la Coupe du Sombre Capitaine
Avance l’Armée de l’Odieuse Haine
Sous l’œil Feu, à la Pupille Fixée,
L’Iris Brûlante, le Cœur enragé !

Il avance, pâle, froid, menant l’Ombre,
Sous sa hargne, étoiles, arbre sombrent
La Mort dans la main, sous les ailes noires,
Menant Orcs et Trolls, légions dans le Soir.

La Tour des hommes de l’Ephel Duâth
Mena Bataille aux Berges d’Osgiliath
Et sous les Coups, les Combats acharnés,
Faramir soutint l’assaut déchaîné.

Harassé par les Féroces ailés,
Il rallia le Rammas sous le Danger !
Mais dans le plus sombre temps de la fuite,
Gandalf surgissant stoppa la Poursuite

Et en Ithilien, un Hobbit pût voir,
Dans la Montagne et les Escaliers Noirs,
Une lumière perçant les Ténèbres
Signe d’Espoir pour la Cité Funèbre

Car sous l’Âge du Retour de son Roi.
La Forêt redevint comme autrefois,
Car Faramir en devint le Seigneur,
Et Eowin, la Princesse de Cœur.
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#6
Et un petit commentaire ?
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#7
C'est tout bonnement magnifique, Cricri...On se sent vraiment transporté par tes poèmes, ils sont si fluides (comme je te le disais) que leur lecture est vraiment très agréable.

Keep on writing ! Smile
The gods forgot they made me, so I forget them too
I listen to the shadows, I play among their graves
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#8
CriCri c'est vraiment super, ca me donne envie de faire pareil... Mais je me connais, ca va êt' pas beau Wink
Alors je laisse aux "maîtres" l'occasion de s'exprimer, et je les lis, et je me dis : "Que c'est beau"...
Celeb, qui ne peut qu'approuver Menel, Keep on writing !! C'est vraiment super
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#9
J'adore ca... encore!!!
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