23.02.2004, 15:59
Julie Quilliou - Le Navire Elfique
Cest une baie rocheuse, un asile de paix,
Un havre de beauté où se brisent les vents,
Un lieu sauvage, caché, de pierre déchirée,
Ses falaises sont blanches et gris est locéan.
Sur sa côte sommeille un navire échoué ;
Sa voile tremble à peine comme un enfant qui dort,
Comme un lambeau de ciel sur la terre tombé
Des ailes de Manwë et des nuages dor.
Cest un navire elfique où dorment les oiseaux,
Les ailes sur ses flancs, ses voiles translucides,
Bâti tout argenté du bois blanc des bouleaux,
Mais nulle trace des Elfes : le blanc navire est vide.
Une épave de ciel, venue du fond des âges,
Refuge des sirènes et des marie-morganes,
Un filet qui aurait retenu les nuages,
Une fleur blanche et verte, elfique, qui se fane.
Il sommeille à labri pour une éternité,
Dernier témoin muet et dernier souvenir,
Le vent de louest caresse sa proue élancée,
Et sur lautre rivage pour lui pleure la lyre.
Cest une baie rocheuse, un asile de paix,
Un havre de beauté où se brisent les vents,
Un lieu sauvage, caché, de pierre déchirée,
Ses falaises sont blanches et gris est locéan.
Sur sa côte sommeille un navire échoué ;
Sa voile tremble à peine comme un enfant qui dort,
Comme un lambeau de ciel sur la terre tombé
Des ailes de Manwë et des nuages dor.
Cest un navire elfique où dorment les oiseaux,
Les ailes sur ses flancs, ses voiles translucides,
Bâti tout argenté du bois blanc des bouleaux,
Mais nulle trace des Elfes : le blanc navire est vide.
Une épave de ciel, venue du fond des âges,
Refuge des sirènes et des marie-morganes,
Un filet qui aurait retenu les nuages,
Une fleur blanche et verte, elfique, qui se fane.
Il sommeille à labri pour une éternité,
Dernier témoin muet et dernier souvenir,
Le vent de louest caresse sa proue élancée,
Et sur lautre rivage pour lui pleure la lyre.