20.02.2007, 19:46
J'y songe, quitte à me faire censurer par quelque modérateur bienveillant et dans son bon droit, j'ai ici quelque acrostiche guère tolkienienne, en dehors du fait qu'elle se rapporte au Rex Folii local
Mâtin ! dit la grenouille à son vert camarade,
En voilà un saut noble ! Hardi pour la parade,
Nul n’égale, c’est dit, vos superbes prouesses.
Epoustouflé, chacun sur la berge se presse,
Les bravos, les hourras fusent de chaque rive,
Du fin fond des marais monte une clameur vive,
Un gigantesque cri salue ce bel exploit,
Résonnant en tout lieu, un gigantesque « crôa ».
...............................
Jadis l’hiver pleuvait par les carreaux trop ternes ;
Un bûcher caquetait dans l’âtre du salon,
Le sabre paternel pendu au mur du fond
Inspectait sans mot dire, au feu d’une lanterne,
Enfants, mères, servants de son regard d’acier
Noir de suie et fumée.
Mais aujourd’hui hélas, les carreaux se fissurent,
Aujourd’hui le vent froid a tué jusqu’aux pierres,
Nul ne court, nul ne coud, nul ne goûte la bière,
Seul répond au silence un silence plus pur.
En quelques ans hâtifs dans la vieille maison
Naquit et s’accomplit un funeste abandon,
Cruel ou inconscient, perfide ou bien bohème,
Acharné à détruire en ces instants suprêmes
Le doux passé que j’aime.
Divitiac
Nota : Histoire qu'il reste quelque chose de ce message quand on l'aura justement sanctionné, je tiens à signaler que j'apprécie aussi els efforts fournis sur l'acrostiche Gripoil ; le résultat est tout à fait honnête, et rend bien l'ardeur de la chevauchée
Mâtin ! dit la grenouille à son vert camarade,
En voilà un saut noble ! Hardi pour la parade,
Nul n’égale, c’est dit, vos superbes prouesses.
Epoustouflé, chacun sur la berge se presse,
Les bravos, les hourras fusent de chaque rive,
Du fin fond des marais monte une clameur vive,
Un gigantesque cri salue ce bel exploit,
Résonnant en tout lieu, un gigantesque « crôa ».
...............................
Jadis l’hiver pleuvait par les carreaux trop ternes ;
Un bûcher caquetait dans l’âtre du salon,
Le sabre paternel pendu au mur du fond
Inspectait sans mot dire, au feu d’une lanterne,
Enfants, mères, servants de son regard d’acier
Noir de suie et fumée.
Mais aujourd’hui hélas, les carreaux se fissurent,
Aujourd’hui le vent froid a tué jusqu’aux pierres,
Nul ne court, nul ne coud, nul ne goûte la bière,
Seul répond au silence un silence plus pur.
En quelques ans hâtifs dans la vieille maison
Naquit et s’accomplit un funeste abandon,
Cruel ou inconscient, perfide ou bien bohème,
Acharné à détruire en ces instants suprêmes
Le doux passé que j’aime.
Divitiac
Nota : Histoire qu'il reste quelque chose de ce message quand on l'aura justement sanctionné, je tiens à signaler que j'apprécie aussi els efforts fournis sur l'acrostiche Gripoil ; le résultat est tout à fait honnête, et rend bien l'ardeur de la chevauchée