13.04.2007, 08:53
Merci de cette précision Silvagol.
Ces lettres possédaient néanmoins des noms distincts il me semble : thorn pour Þ/þ et eth pour Ð/ð.
J'ajoute à ton propos ceux de l'érudit Fernand Mossé (Manuel de l'anglais du Moyen Âge, des origines au XIVe siècle, volume I, vieil-anglais, Tome Premier, Grammaire et Textes, p. 34):
A noter que les termes sourde et sonore correspondent respectivement aux termes non voisée et voisée employés par Sivalgol.
Ces lettres possédaient néanmoins des noms distincts il me semble : thorn pour Þ/þ et eth pour Ð/ð.
J'ajoute à ton propos ceux de l'érudit Fernand Mossé (Manuel de l'anglais du Moyen Âge, des origines au XIVe siècle, volume I, vieil-anglais, Tome Premier, Grammaire et Textes, p. 34):
Fernand Mossé a écrit :þ, ðþ et ð notent indifféremment la spirante interdentale sourde [þ] de l'anglais moderne thin et la sonore [ð] de l'anglais moderne then. On peut admettre que l'on a affaire à la sourde sauf entre deux éléments sonores : cweðan, weorðan, māðm.
Pour noter le spirante interdentale on a tout d'abord employé, dans les plus anciens textes, le digraphe th ; puis, vers la fin du VIIe siècle, apparaît ð et, un siècle plus tard seulement, þ dont l'usage s'étend assez lentement. Au IXe siècle on emploie concurremment ð et þ.
A noter que les termes sourde et sonore correspondent respectivement aux termes non voisée et voisée employés par Sivalgol.