21.09.2009, 09:22
Citation :Voilà pour tes remarques. Merci d'avoir repotassé mon texte à ce point, j'admire ton sérieux (et ton héroïsme )Mais c'est un plaisir! (Bien que l'idée de chevalier héroïque ne me colle pas trop à la peau! )
Concernant tes interrogations, deux réponses :
Citation :Au pire, Gil-Galad a mis un an pour atteindre Numenor, il y a eu un an de préparation, puis un an pour arriver en "subissant maints retards"; hormis ce dernier point, ça ne me semble pas fait en hâte.D'une part ce qui explique un si long retard des Numenoréens sont des tempêtes à répétition. Or quand on sait que Uinen, Osse ou Ulmo peuvent en être les responsables, on peut aussi se dire qu'il y a providence divine dans ce retard. (Et attention! Gil-Galad n'est jamais allé à Numenor!)
D'ailleurs je pense que ce retard est une aubaine! Il va te permettre te réellement réfléchir à ce qu'est véritablement un long siège, ce qu'il implique, les maints assauts à répétition des orques qui ne cessent de recevoir des renforts, l'effet sur le moral des elfes qui ne cessent de perdre toujours un peu plus d'effectifs -sans pouvoir les renouveler, eux!-, les récoltes et les efforts produits pour ériger la Cité à chaque fois détruits... Bref, le thème d'une guerre d'usure, aussi bien matérielle que morale, dévatatrice à coup sûr!
En fin de compte, jusqu'ici ton récit semblait une réplique du siège du Gouffre de Helm (en juste un peu plus long), une copie donc. Ici tu vas pouvoir faire preuve d'un peu plus de créativité. Et si ton imagination ne sait pas trop par où commencer, tu peux toujours commencer par l'éveiller en songenat à la 1ère Guerre Mondiale sur le front franco-allemand : une guerre d'usure de près de 4 ans! Cela te donnera une mesure de l'horreur de la chose, de l'absurde et de l'héroïsme qu'il engendre
Citation :il faudrait peut-être que les Elfes portent le deuil de ceux tombés devant la Moria, sous forme de chant par exemple, mais je ne sais pas où caser ça. Une idée?Juste un éclaircissement. Les elfes auraient un peu du mal à porter le deuil des tombés de la Moria. En fait, Ces quelques elfes-là sont soit issus d'Ost-in-Edhil, soit de l'armée d'Elrond. Lorsqu'Ost-in-Edhil fut assiégée puis détruite par Sauron, seuls quelques elfes s'échappèrent et rejoignirent l'armée d'Elrond. Cette armée prit alors Sauron à revers, mais la bataille tourna en leur défaveur. Jusqu'à ce que les Nains de la Moria viennent à leur secours. Réalisant malgré tout qu'ils ne pourront pas vaincre Sauron, les elfes profitent de cette aide pour fuir vers le Nord. De rage, Sauron poursuit les Nains jusqu'à la Moria, sans succès puisque ceux-ci s'y enferment derrière leur grande porte. Donc en théorie, aucun elfe n'a atteint la Moria. et par conséquent les elfes qui sont avec Elrond ne peuvent que pleurer ceux qui sont tombés à Ost-in-Edhil assiégée, ou ceux qui sont tombés aux abords de la Cité lors de l'attaque d'Elrond.
Ce deuil-là quand le porter?
Et bien pourquoi ne pas le porter lors d'une véritable cérémonie devant le temple où le cimetière -qu'importe- d'Imladris lorsqu'il sera en état de fonctionner, même inachevé? Car il faudra bien qu'ils en construisent un. Et le deuil ne se porte pas un jour où l'épée se tire du fourreau. Le choix de ce jour sera donc fixé à une période où les orques seront le moins suceptibles d'attaquer. Pourquoi pas au plus froid de l'hiver (celui de l'an 1698?) dans le vent et la neige, une file d'elfes vêtus de noir, et de mélopées s'élevant dans le gris du jour? Je vois déjà le tableau... pas toi?