24.06.2009, 19:31
J'aime bien, surtout la fin qui est comme une excuse de la petitesse de notre art humain, face aux beautés elfiques... Nous sommes bien peu de choses, et la poésie n'est-elle pas là pour le dire aussi ?
Mort de soif, de chagrin, éperdu de fatigue
Oublieux des nuées ennemies qui se liguent
Regrettant sans un mot ses funestes serments
Gisant sur une plaine souillée de son sang
Il admire un instant dans le temps qui s'arrête
L'étoile qui flamboie au-dessus de sa tête
Mort de soif, de chagrin, éperdu de fatigue
Oublieux des nuées ennemies qui se liguent
Regrettant sans un mot ses funestes serments
Gisant sur une plaine souillée de son sang
Il admire un instant dans le temps qui s'arrête
L'étoile qui flamboie au-dessus de sa tête