05.05.2009, 20:36
Je plaide coupable. 
Enfin, pompier ne serait pas le mot que j'utiliserai, mais le style est assez solennel et effectivement poétique avant toute chose. Mais ça je ne sais pas faire autrement je crois huhu. En revanche, j'ai peut-être une lecture un peu biaisée par une trop longue habitude de l'alexandrin, mais pour moi ce n'est absolument pas quelque chose de pesant, c'est un rythme foncièrement dans l'ordre des choses ; je veux dire, si je compose en décasyllabes, je dois à l'occasion recompter les pieds pour savoir si j'ai fourché ou non ; mais je n'ai jamais éprouvé le besoin de recompter un alexandrin, sa musique m'est trop naturelle. Après je conçois que ce soit peut-être un peu particulier...
Mais on reste dans le solennel, oui. D'un autre côté, quand je lis le poème de Jean René Raoul, quand je le lis hors contexte je veux dire, sans penser aux hobbits ou à quoi que ce soit, je ne le trouve pas bien léger. Je ressens au contraire une urgence, une nécessité : les occurences nombreuses de *must*, un champ sémantique pas bien gai avec *dread*, *waste*, *foes*, *toil*, etc. C'est ce côté-là que j'ai voulu faire ressortir.
Pour ce qui touche aux enjambements et autres points d'exclamations, je trouve curieuse ta remarque ; qu'on y trouve à redire, évidemment, mais qu'on y redise après avoir souligné que l'ensemble est trop rigoureux, solennel, me trouble, puisque ces facéties au contraire jouent avec le carcan du vers pour le rendre plus terre à terre. Enfin il m'semble non ? C'est plutôt propre aux pièces de théâtre, aux passages parlés, ou aux revendications sauvages de romantiques indisciplinés...
M'enfin dans l'ensemble je cerne assez bien ce qui gêne je crois... mais en revanche je ne suis pas convaincu de pouvoir améliorer mon travail dans ce sens ^_^
Divitiac

Enfin, pompier ne serait pas le mot que j'utiliserai, mais le style est assez solennel et effectivement poétique avant toute chose. Mais ça je ne sais pas faire autrement je crois huhu. En revanche, j'ai peut-être une lecture un peu biaisée par une trop longue habitude de l'alexandrin, mais pour moi ce n'est absolument pas quelque chose de pesant, c'est un rythme foncièrement dans l'ordre des choses ; je veux dire, si je compose en décasyllabes, je dois à l'occasion recompter les pieds pour savoir si j'ai fourché ou non ; mais je n'ai jamais éprouvé le besoin de recompter un alexandrin, sa musique m'est trop naturelle. Après je conçois que ce soit peut-être un peu particulier...
Mais on reste dans le solennel, oui. D'un autre côté, quand je lis le poème de Jean René Raoul, quand je le lis hors contexte je veux dire, sans penser aux hobbits ou à quoi que ce soit, je ne le trouve pas bien léger. Je ressens au contraire une urgence, une nécessité : les occurences nombreuses de *must*, un champ sémantique pas bien gai avec *dread*, *waste*, *foes*, *toil*, etc. C'est ce côté-là que j'ai voulu faire ressortir.
Pour ce qui touche aux enjambements et autres points d'exclamations, je trouve curieuse ta remarque ; qu'on y trouve à redire, évidemment, mais qu'on y redise après avoir souligné que l'ensemble est trop rigoureux, solennel, me trouble, puisque ces facéties au contraire jouent avec le carcan du vers pour le rendre plus terre à terre. Enfin il m'semble non ? C'est plutôt propre aux pièces de théâtre, aux passages parlés, ou aux revendications sauvages de romantiques indisciplinés...
M'enfin dans l'ensemble je cerne assez bien ce qui gêne je crois... mais en revanche je ne suis pas convaincu de pouvoir améliorer mon travail dans ce sens ^_^
Divitiac