22.03.2009, 10:20
(22.03.2009, 02:30)Órerámar a écrit : La note de Tolkien sur le datif et l'exemple avec "sena" datent de la fin des années soixante! ...et lorsqu'on donne quelque chose à quelqu'un, un mouvement de l'un à l'autre joue effectivement un rôle significatif!
À cela prêt que le quenya du SdA est ce que l'on a de plus fiable (parce que publié) et qu'il est antérieur aux années 50. Alors la date ne fait certainement pas tout, même si tu fais bien de souligner qu'elle a son importance.
D'ailleurs, puisque tu en parles, autant souligner que les formes nave (pointant vers une base *NAB-) datent de 1959, quand les "Notes sur Óre" donnent des formes comme namin "je juge" (s'accordant avec une base *NAM-) et datent de 1968.
(22.03.2009, 02:30)Órerámar a écrit : Au lieu de cela, on sert à longueur d'année les mêmes phrases stéréotypées sur le neo-quenya.
La première fonction de cette section est l'étude des langues elfiques. Non pas leur utilisation.
Nous n'interdisons à personne de faire du néo-quenya, mais dans ce cas, je considère qu'il est plus intéressant pour la personne d'aller voir par elle-même que de ce faire servir une traduction sur un plateau. Parce que dans ce dernier cas, elle n'apprendra strictement rien, surtout pas la richesse des langues inventées par Tolkien.
(21.03.2009, 19:57)Órerámar a écrit : C'est vraiement irresponsable de la part de Tolkien d'avoir pris de telles libertés. Voyons quelques participes passés sans pronom relatif:
rácina cirya - il aurait donc dû écrire cirya ya rácina
fanyare rúcina
árë nuquerna
arda hastaina
Une subordonnée n'a pas le même sens grammatical qu'un participe passé.
Dans le cas qui nous intéresse ("avec le temps qui nous est donné"), dès lors que tu attaches à ce participe passé un pronom relatif objet, l'ensemble forme une proposition relative et nécessite donc, pour autant que nous le sachions, une construction complète.
Dans les cas que tu cites, ce sont simplement des participes passés ("un bateau brisé"), quelque chose de tout à fait différent, comme la version anglaise le souligne parfaitement ("Who shall heed a broken ship?")
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland