21.03.2009, 15:48
Quand je parlais de problèmes potentiels en néo-quenya, je n'exagérais pas.
Et pour preuve, voici quelques petites remarques rapides :
- avec le verbe anta-, il semble que ce soit la forme en -n des pronoms qui soit utilisée. Cf. VT 43. D'où plutôt *ven ou (si on veut utiliser la forme exclusive) men.
- minya se réfère plutôt au premier d'une série. Ici, comme il s'agit en fait du "plus important", il serait sans doute plus approprié d'utiliser inga.
- *cilmë est plutôt traduit comme l'action de choisir (angl. "choosing") plutôt que comme le choix en lui-même (angl. "choice"). Évidemment, il est possible que le quenya, comme le français, ne fasse pas la différence. Mais il s'agit là d'une hypothèse qu'il convient de mentionner.
- il vaudrait sans doute mieux omettre la copule ná (cf. VT 49 "Ambidexters sentence").
- pour exprimer "to judge" (de/pour juger), j'aurais tendance à utiliser la forme de l'infinitif en -ita : *navita plutôt que *navë.
- "that what" est très peu élégant en anglais. Un peu trop calqué sur le "ce que" français. Un "what" déterminatif aurait plutôt un équivalent "that which", ce qui se traduit plutôt par ita que par tai en quenya (cf. VT 49 p.12).
- changer "to do" en "we shall do" est sans doute acceptable. Mais *"caruvalvë" est à proprement parler "we will do", ce qui a un sens différent.
- vu que "lúmë" est à proprement parlé traduit par "hour" et signifie donc plutôt "un temps donné", un pluriel *lúminen serait peut-être plus adapté. Ce qui impliquerait un pluriel antainar "donnés".
- dans l'expression "the time that is given us" le pronom relatif that n'est pas traduit. Il faudrait plutôt dire : i lúmenen ya antaina ven.
- au passage, il n'est pas certain que "cilmë cuileo" et "cuileo cilmë" aient véritablement le même sens. L'un serait sans doute plus emphatique que l'autre.
- si l'on suit PE 17 p. 58, "le plus précieux" devrait utiliser le préfixe ar- plutôt que an-. D'où probablement armírima.
Et pour preuve, voici quelques petites remarques rapides :
- avec le verbe anta-, il semble que ce soit la forme en -n des pronoms qui soit utilisée. Cf. VT 43. D'où plutôt *ven ou (si on veut utiliser la forme exclusive) men.
- minya se réfère plutôt au premier d'une série. Ici, comme il s'agit en fait du "plus important", il serait sans doute plus approprié d'utiliser inga.
- *cilmë est plutôt traduit comme l'action de choisir (angl. "choosing") plutôt que comme le choix en lui-même (angl. "choice"). Évidemment, il est possible que le quenya, comme le français, ne fasse pas la différence. Mais il s'agit là d'une hypothèse qu'il convient de mentionner.
- il vaudrait sans doute mieux omettre la copule ná (cf. VT 49 "Ambidexters sentence").
- pour exprimer "to judge" (de/pour juger), j'aurais tendance à utiliser la forme de l'infinitif en -ita : *navita plutôt que *navë.
- "that what" est très peu élégant en anglais. Un peu trop calqué sur le "ce que" français. Un "what" déterminatif aurait plutôt un équivalent "that which", ce qui se traduit plutôt par ita que par tai en quenya (cf. VT 49 p.12).
- changer "to do" en "we shall do" est sans doute acceptable. Mais *"caruvalvë" est à proprement parler "we will do", ce qui a un sens différent.
- vu que "lúmë" est à proprement parlé traduit par "hour" et signifie donc plutôt "un temps donné", un pluriel *lúminen serait peut-être plus adapté. Ce qui impliquerait un pluriel antainar "donnés".
- dans l'expression "the time that is given us" le pronom relatif that n'est pas traduit. Il faudrait plutôt dire : i lúmenen ya antaina ven.
- au passage, il n'est pas certain que "cilmë cuileo" et "cuileo cilmë" aient véritablement le même sens. L'un serait sans doute plus emphatique que l'autre.
- si l'on suit PE 17 p. 58, "le plus précieux" devrait utiliser le préfixe ar- plutôt que an-. D'où probablement armírima.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland