Pâles sabots, faits en l'airain ! Tout trouble ! L'écrin
Du cavalier : son râle ! Étreignant par son timbre
Et de l’âme régnant, les braves sans pavois
Braves et pieux tel Un ! Coi cancanier sans voix
Par la monture rouge, secret sanglant du crin
Consommant cette lune de panachées d'ombre
Frondaisons amicales, vos mains tendres des griffes
D'effroi, fronts effrités...qui pourtant ne s'encombrent
Des terreurs vulgaires, les sombres leurres hâtifs
Aux bistres frondaisons, vos mains alors se tendent
La lande geint, mais seule l’ombre d’un s’en tombe
L’humble et dense humain qui, sous le saule en la brande
Est feint d’un fin défunt, d’une faim et d’un feu
Ce Glas nocif ;
Ainsi qu’à ceux dont Durin est le père
Car en l’or ode ruine est : et chute l’un et l’ère
Tout comme, et non Naugrim, cet honni forgeron…
…mais quel est sien son nom ?
-Et qu'on le damna tard !
Langue marcescible ! C’est ta Carne Ornementale
Qui t’accapare, et des cimes noires d’où tu provoques
Le monde épars, en ses époques, son peuple pâle !
Eh bien, vois-tu ? Ces dunes d’un fort qui te moque
Au loin, ton droit sort scié de leurs Lois !
Toi, pris en ta foi bannie, moins qu’homme tu n’erras
Nul soin, nulle agonie, ton pacte n’est qu’un piètre
Spectacle de longs siècles, pour toi larron sordide !
Ton fer froid et ton mors, à plus jamais subis !
Pourquoi narrons-nous l’ode ? à l’aube où tout soupir
Se brode à nos languirs, pour toi larron sordide !
Saurons-nous donc au jour, où les Tours lubies
S’inclinèrent et fuirent, cisaillées de rubis ?
Nul soin, nulle agonie, ton pacte n’est qu’un piètre
Spectacle ; moins être que la pierre, le souffle du hêtre
Brumeux cénacle des souvenirs, un spectre
Nazgûl.
Nous sommions les runes « cachez-nous aux ombres ! »
D'un murmure lugubre auxquels se régulent
Les pions damnés, linceuls sans traits, décombres
Rôdaillant seuls, de l'ennéade espionne ! Nazgûls !
Au cœur de l’obscur, vaillants ils vagabondent
«- La cécité ne vit, qu'une nécessité »
Ils sondent les parvis, les cités et les vies
Ce grand brouillard ! Le leur ! d'un seul éclat abonde
***
Salutations.
Ne sachant exactement où participer au mieux, j'ai (comme un autre célèbre barbare le dirait "en dépit du bon sens") entrepris d'écrire aujourd'hui un petit quelque chose pour cette section.
Quelques discrètes références, rien qui ne tienne d'affreux logodédalismes ci-dessus.
Je patiente auprès de vos retours.