13.12.2008, 20:09
La suite arrive, no stress... Je crois qu'elle est un peu pourrite, mais tant pis. Elle vaudra toujours mieux qu'une version précédente qui a fini à la poubelle!
J'avais aussi potassé la chronologie avant d'écrire. L'intervention des Aigles permettait un petit contre-temps. Mais ça m'embêtait de ne pas plus coller aux dates... Ton idée des Aigles ne détruisant qu'une partie de l'armée des Orques, ça permettrait d'être logique avec Tolkien. Merci!!
Voilà la suite... pitié, pas taper! C'est écrit un peu à l'arrache.
Les deux cavaliers fendaient les hautes herbes de la plaine, traçant derrière eux un sillon noir. Cela faisait déjà plus d’une heure qu’ils voyageaient, silhouettes à peine visibles dans la nuit. La lumière de la lune venait caresser leurs capes qui claquaient au vent, les confondant avec la végétation ondulante.
Elrond ne put s’empêcher de jeter un regard en arrière : ses yeux perçants distinguaient encore un peu sa tranquille demeure, nichée aux pieds des collines. Et dire qu’à peine une heure auparavant, il était paisiblement assis à son bureau, à composer un lai sur Beren ! Mais Iràl, le héraut du Roi, était venu le trouver au milieu de la nuit, disant que Gil-Galad le mandait d'urgence. Le Roi n’avait pas donné plus de détails à son messager ; les deux Elfes voyageaient donc en toute hâte, l’inquiétude grandissant dans leurs cœurs.
La maison s’évanouit dans l’obscurité, et le Semi-Elfe regarda à nouveau en avant. Iràl ouvrait la route ; malgré le double voyage, sa monture allait bon train, ombre souple se glissant dans l’obscurité comme un oiseau de proie qui survole la terre.
Après la plaine grise vint une rangée de collines ; les voyageurs empruntèrent une route dallée, qui montait en serpentant puis redescendait de l’autre côté. Ils s’arrêtèrent un moment au point le plus haut, laissant souffler leurs montures avant l’arrivée dans la Cité. La beauté de la vue amoindrit leurs craintes quelques instants : devant eux s’étendait la grande mer qui séparait la Terre du Milieu du Royaume Béni de Valinor. Les eaux calmes ondulaient gracieusement, moirées au loin de taches scintillantes qui annonçaient l’aurore ; et à leur bordure se dressait une ville ceinte de murailles, recouverte d’ombres. Le calme endormi qui l’envahissait encore montait jusqu’aux deux voyageurs comme un parfum très doux. Leur cœur se serra : c’était le souci qu’ils amenaient avec eux…
Ils restèrent là encore un peu, silencieusement ; et quand le soleil vint dorer les toits finement décorés et les ruelles blanches, alors ils se redescendirent.
J'avais aussi potassé la chronologie avant d'écrire. L'intervention des Aigles permettait un petit contre-temps. Mais ça m'embêtait de ne pas plus coller aux dates... Ton idée des Aigles ne détruisant qu'une partie de l'armée des Orques, ça permettrait d'être logique avec Tolkien. Merci!!
Voilà la suite... pitié, pas taper! C'est écrit un peu à l'arrache.
Les deux cavaliers fendaient les hautes herbes de la plaine, traçant derrière eux un sillon noir. Cela faisait déjà plus d’une heure qu’ils voyageaient, silhouettes à peine visibles dans la nuit. La lumière de la lune venait caresser leurs capes qui claquaient au vent, les confondant avec la végétation ondulante.
Elrond ne put s’empêcher de jeter un regard en arrière : ses yeux perçants distinguaient encore un peu sa tranquille demeure, nichée aux pieds des collines. Et dire qu’à peine une heure auparavant, il était paisiblement assis à son bureau, à composer un lai sur Beren ! Mais Iràl, le héraut du Roi, était venu le trouver au milieu de la nuit, disant que Gil-Galad le mandait d'urgence. Le Roi n’avait pas donné plus de détails à son messager ; les deux Elfes voyageaient donc en toute hâte, l’inquiétude grandissant dans leurs cœurs.
La maison s’évanouit dans l’obscurité, et le Semi-Elfe regarda à nouveau en avant. Iràl ouvrait la route ; malgré le double voyage, sa monture allait bon train, ombre souple se glissant dans l’obscurité comme un oiseau de proie qui survole la terre.
Après la plaine grise vint une rangée de collines ; les voyageurs empruntèrent une route dallée, qui montait en serpentant puis redescendait de l’autre côté. Ils s’arrêtèrent un moment au point le plus haut, laissant souffler leurs montures avant l’arrivée dans la Cité. La beauté de la vue amoindrit leurs craintes quelques instants : devant eux s’étendait la grande mer qui séparait la Terre du Milieu du Royaume Béni de Valinor. Les eaux calmes ondulaient gracieusement, moirées au loin de taches scintillantes qui annonçaient l’aurore ; et à leur bordure se dressait une ville ceinte de murailles, recouverte d’ombres. Le calme endormi qui l’envahissait encore montait jusqu’aux deux voyageurs comme un parfum très doux. Leur cœur se serra : c’était le souci qu’ils amenaient avec eux…
Ils restèrent là encore un peu, silencieusement ; et quand le soleil vint dorer les toits finement décorés et les ruelles blanches, alors ils se redescendirent.