14.10.2008, 14:38
Et la suite... Là, pour le style, je me suis plutôt inspirée du "Foulard de Sang" de Serge Dalens.
Encore un petit morceau, et je m'attaquerai au flash-back.
L’entrée de la Salle du Feu était petite et étroite, si bien qu’on ne pouvait y passer qu’un par un. Elrond s’effaça derrière Gil-Galad, puis pénétra à son tour dans une vaste pièce dont les recoins baignaient dans la pénombre. Au centre brûlait un haut foyer qui crépitait gaiement, comme pour accompagner le son de la harpe. Son placement original permettait à tous de recevoir la même quantité de lumière et de chaleur.
Au-dessus était percée une ouverture triangulaire pour laisser la fumée s’échapper. Levant la tête, le Semi-Elfe aperçut un morceau de ciel couleur d’améthyste, où étincelaient quelques étoiles. Les musiciens se tenaient assis autour du feu, sur de petits tabourets. Leurs instruments -cithare, flûte, hautbois- reposaient sur leurs genoux, silencieux, hormis la harpe qui lançait l’Appel à la Veillée.
Elrond conduisit Gil-Galad jusqu’à un profond fauteuil d’ébène, puis s’assit auprès de lui sur un siège plus bas. Les autres convives prirent place à leur tour, qui adossé au mur dans un coin d’ombre, qui confortablement installé sur un divan moelleux. Quand aux enfants, ils se couchèrent à moitié sur d’épaisses peaux de mouton, tout près du foyer, fourrant avec plaisir leurs petites mains dans les boucles soyeuses.
La paume du harpiste se posa doucement sur les cordes vibrantes. La dernière note résonna un moment dans la salle haute avant de s’éteindre. Puis un musicien se leva et s’avança vers Gil-Galad.
-Avec ta permission, mon roi, je chanterai ce soir la fondation d’Imladris, à laquelle beaucoup d’entre nous ont participé.
-C’est avec plaisir que nous t’entendrons, Lindir, répondit Gil-Galad en souriant.
Elrond hocha la tête et fit un signe de la main. Il laissait toujours le chanteur choisir le lai de la veillée ; mais ce soir, la joie serait plus grande que d’habitude !
L’Elfe s’inclina et retourna s’asseoir. Les hôtes semblaient apprécier son choix, eux aussi : ils remuèrent légèrement dans l’obscurité, et des dizaines de paires de prunelles se mirent à briller davantage.
Encore un petit morceau, et je m'attaquerai au flash-back.
L’entrée de la Salle du Feu était petite et étroite, si bien qu’on ne pouvait y passer qu’un par un. Elrond s’effaça derrière Gil-Galad, puis pénétra à son tour dans une vaste pièce dont les recoins baignaient dans la pénombre. Au centre brûlait un haut foyer qui crépitait gaiement, comme pour accompagner le son de la harpe. Son placement original permettait à tous de recevoir la même quantité de lumière et de chaleur.
Au-dessus était percée une ouverture triangulaire pour laisser la fumée s’échapper. Levant la tête, le Semi-Elfe aperçut un morceau de ciel couleur d’améthyste, où étincelaient quelques étoiles. Les musiciens se tenaient assis autour du feu, sur de petits tabourets. Leurs instruments -cithare, flûte, hautbois- reposaient sur leurs genoux, silencieux, hormis la harpe qui lançait l’Appel à la Veillée.
Elrond conduisit Gil-Galad jusqu’à un profond fauteuil d’ébène, puis s’assit auprès de lui sur un siège plus bas. Les autres convives prirent place à leur tour, qui adossé au mur dans un coin d’ombre, qui confortablement installé sur un divan moelleux. Quand aux enfants, ils se couchèrent à moitié sur d’épaisses peaux de mouton, tout près du foyer, fourrant avec plaisir leurs petites mains dans les boucles soyeuses.
La paume du harpiste se posa doucement sur les cordes vibrantes. La dernière note résonna un moment dans la salle haute avant de s’éteindre. Puis un musicien se leva et s’avança vers Gil-Galad.
-Avec ta permission, mon roi, je chanterai ce soir la fondation d’Imladris, à laquelle beaucoup d’entre nous ont participé.
-C’est avec plaisir que nous t’entendrons, Lindir, répondit Gil-Galad en souriant.
Elrond hocha la tête et fit un signe de la main. Il laissait toujours le chanteur choisir le lai de la veillée ; mais ce soir, la joie serait plus grande que d’habitude !
L’Elfe s’inclina et retourna s’asseoir. Les hôtes semblaient apprécier son choix, eux aussi : ils remuèrent légèrement dans l’obscurité, et des dizaines de paires de prunelles se mirent à briller davantage.