Je crois que le maître mot est le "libre-arbitre" dont sont dotés les Ainur. Ce que leur montre Eru, je pense, est probablement le plan global du projet, soit notamment Arda sans marrissement :
C'est cette Arda "pensée" qui pourrait leur être dévoilée. Rien n'est alors déterminé, et les Ainur sont libres d'entrer en Arda pour y participer, c'est-à-dire d'y (re)jouer leur musique - Mais ce n'est pas une pièce aux dialogues déjà écrits, mais juste un décor où ils vont improviser. Eru n'impose pas de partition, il donne seulement des thèmes : c'est plus un jazz qu'une symphonie. Deux représentations d'une même pièce, après tout, ne sont jamais parfaitement identiques, selon l'humeur des acteurs et du public
Didier.
Citation :« Arda Unmarred did not actually exist, but remained in thought – Arda without Melkor, or rather without the effects of his becoming evil ; but is the source from which all ideas of order and perfection are derived » (Home X, 405, mon emphase).
C'est cette Arda "pensée" qui pourrait leur être dévoilée. Rien n'est alors déterminé, et les Ainur sont libres d'entrer en Arda pour y participer, c'est-à-dire d'y (re)jouer leur musique - Mais ce n'est pas une pièce aux dialogues déjà écrits, mais juste un décor où ils vont improviser. Eru n'impose pas de partition, il donne seulement des thèmes : c'est plus un jazz qu'une symphonie. Deux représentations d'une même pièce, après tout, ne sont jamais parfaitement identiques, selon l'humeur des acteurs et du public
Didier.