Merci pour ce long message, plein d'intérêt!
Comme j'ai trouvé un job d'été pour ce mois-ci, je vais me mettre petit à petit à tes suggestions. En attendant, voici mes impressions "à chaud":
Je dirais que les Elfes mettent leur honneur à obéir à un chef ou un roi s'ils l'admirent, même si on leur ordonne de s'humilier. Donc Elrond s'applique à... euh... appliquer les ordres de Gil-Galad, quel que soit son état d'esprit. Et les soldats font pareil et lui obéissent.
Mais je vais réfléchir sérieusement au fait qu'Elrond doive s'exprimer plus franchement!
Pour le fait de se faire obéir de 10 000 soldats en train de se battre:
-d'abord, la moitié est morte, ce qui rend la tâche plus facile
-ensuite, j'imagine une bonne sonnerie de cor, comme celle qui ordonna aux Rohirrim de se replier dans les champs du Pelennor.
Je vais y réfléchir très sérieusement, même si j'avoue broncher à l'idée de tout restructurer.
En fait, j'ai commencé ce récit par une caniculaire journée d'été, où l'on aspirait à un peu de fraîcheur. A l'origine, le premier chapitre "Ordre de mission" n'existait pas, et on se retrouvait directement dans la neige bien froide.
Mon but était de faire un flash-back dans les souvenirs d'Elrond, puis de rajouter un petit morceau après. J'ai peur que, dans la bouche d'un trouvère, le point de vue d'Elrond fasse bizarre. On s'attendrait plus à un point de vue omniscient...
Mention bien? C'est très bien!!
Comme j'ai trouvé un job d'été pour ce mois-ci, je vais me mettre petit à petit à tes suggestions. En attendant, voici mes impressions "à chaud":
Citation :-chapitre 1: "Celebrimbor les a envoyés ici pour les soumettre à l'avidité de Sauron." Je mettrais soustraire au lieu de soumettre.Oulala, le mot qui change tout le sens de la phrase! Je ne l'avais jamais remarqué...
Citation :-chapitre 12: "il sentit des dizaines de prunelles brillantes de fatique suivre chacun de ses mouvements." Lourdes de fatigue est plus sensé. Quand on est fatigué, les yeux ne brillent pas, mais les paupières tombent.Hmmm... A vrai dire, j'ai du mal à imaginer des Elfes luttant contre leurs paupières pesantes. Les yeux brillants sont un signe de fièvre; même si les soldats ne sont pas malades, je pensais que ça montrerait à quel point ils sont épuisés.
Citation :Si je puis me permettre, la façon dont Elrond exprime son incompréhension ne me semble pas assez forte, alors que par la suite tu insistes beaucoup sur l'orgueil des elfes et la réticence qu'ils ont de battre en retraite.Super, ta réflexion sur ce passage!
L'orgueil n'est pas l'incompréhension des choses humbles et censées mais le refus d'accomplir ces choses. Et pour se justifier, il cherche à se donner lui-même des raisons censées (par exemple l'honneur). D'où la désobéissance.
Si je me mets à le place d'Elrond et que je reçois du roi l'ordre de battre en retraite, deux problèmes se posent à moi: 1. Je suis en désaccord mais j'obéis car c'est le Roi qui me l'ordonne ; 2. Je me demande comment je vais faire appliquer un ordre à 10 milles soldats en train de se battre, emportés par la fureur du combat, bouffis d'orgueil, et dont je ne vois pas moi-même la nécessité.
Si Elrond accomplit 1 mais que 2 survient, le risque est l'incompréhension au sein des rangs de l'armée, des désaccords (certains obéiront, d'autres non), d'où la perte de son intégrité et des pertes plus lourdes que prévues.
Elrond en tant que chef de guerre ne doit pas ignorer cela. Et doit donc faire part de ses pensées au Roi et demander les raisons de battre en retraite pour pouvoir à son tour convaincre lui-même ses troupes.
Il faut donc qu'il y ait lien de causalité entre l'incompréhension d'Elrond et l'explication du Roi. Il faut que cette incompréhension soit exprimée de manière assez forte pour que le Roi se voit obliger de répondre.
Elrond doit exprimer ses pensées franchement.
Je dirais que les Elfes mettent leur honneur à obéir à un chef ou un roi s'ils l'admirent, même si on leur ordonne de s'humilier. Donc Elrond s'applique à... euh... appliquer les ordres de Gil-Galad, quel que soit son état d'esprit. Et les soldats font pareil et lui obéissent.
Mais je vais réfléchir sérieusement au fait qu'Elrond doive s'exprimer plus franchement!
Pour le fait de se faire obéir de 10 000 soldats en train de se battre:
-d'abord, la moitié est morte, ce qui rend la tâche plus facile
-ensuite, j'imagine une bonne sonnerie de cor, comme celle qui ordonna aux Rohirrim de se replier dans les champs du Pelennor.
Citation :Une note de gaieté dans ce monde de brutes pour te féliciter de ce chant. Je l'ai vraiment bien aimé!Merci!! C'est aussi l'un de mes passages préférés... Et pourtant, je l'ai écrit quasiment d'une traite.
Citation :Peut-être n'est-ce qu'une impression, mais je trouve les passages en gras très lourds...C'est vrai. Je voulais des phrases en trois parties, avec un "Et" au début, mais l'effet n'est pas là. Je vais retravailler tout ça.
Citation :En effet, à partir du chapitre 13 et jusqu'à la fin, j'ai eu du mal à accrocher. L'histoire de la fondation d'Imladris était achevée, sa bataille aussi. Tu nous apportait plein d'informations intéressantes mais dont je ne voyais pas tout d'abord l'utilité. C'eut été extrait des contes et légendes, oui je l'aurais lu d'une traite, car ils m'auraient donné pleins d'informations et détails utiles pour étudier le monde de Tolkien. Mais toi tu n'es pas Tolkien, tu ne peux apporter grand chose de neuf, seulement paraphraser pour ne pas faire dire au professeur ce qu'il n'a jamais dit ; et par conséquent on s'ennuit.Je t'assure, c'est très bien de dire directement ce que tu penses, ça m'évite d'avoir à déchiffrer des critiques sous-entendues, camouflées dans de grands discours!
Je m'exprime peut-être de manière assez dure, mais comme Elrond, je dois exprimer mes pensées franchement pour ne pas devoir "ouais c'est super!" et penser le contraire.
Mais je ne peux pas non plus dire qu'il y a un problème et te laisser trouver la solution. Il faut bien que je me mouille un peu, pour me faire critiquer à mon tour!
Aussi ai-je peut-être une solution. Au lieu de commencer le récit par Elrond qui lit un bouquin (prologue) et le referme à la fin (chapitre 13), je le ferais commencer par l'arrivée de Gil-Galad et le banquet où un trouvère relaterait en poème la bataille d'Imladris -et là tu insères ton récit du chapitre 1 à 12 tel quel- jusqu'à ce que le trouvère ait fini, que Gil-Galad et Elrond sortent dehors pour discuter et tu continues avec le chapite 14 et 15 tel quels.
En fait je te proposes de scinder ton chapitre 13 en deux et de l'adapter à cette nouvelle formation.
Je vais y réfléchir très sérieusement, même si j'avoue broncher à l'idée de tout restructurer.
En fait, j'ai commencé ce récit par une caniculaire journée d'été, où l'on aspirait à un peu de fraîcheur. A l'origine, le premier chapitre "Ordre de mission" n'existait pas, et on se retrouvait directement dans la neige bien froide.
Mon but était de faire un flash-back dans les souvenirs d'Elrond, puis de rajouter un petit morceau après. J'ai peur que, dans la bouche d'un trouvère, le point de vue d'Elrond fasse bizarre. On s'attendrait plus à un point de vue omniscient...
Citation :Voilà. Un peu long comme message, mais bon. J'attends maintenant tes avis!Et à tes avis, je pose des questions et t'oblige à me répondre!
Citation :Et sinon le bac s'est bien passé. Mention Bien.
Mention bien? C'est très bien!!