04.05.2008, 15:08
Par génération, je pense que mon frère voulait dire: leur dernière génération, ceux qui restaient encore (les plus vieux ayant eu plus d'occasions de mourir, il en reste moins).
Pour grande ombre et grand nombre, je le lui transmettrai.
Merci pour ces remarques en tout cas, même si ce n'est pas trop facile pour moi d'y répondre...
Au fait, existe-t-il des frère et sœur jumeaux dans le monde de Tolkien?
Je vous mets la suite du texte. Vous allez voir, son style est très différent du mien...
Introduction
Voici un extrait du carnet de bord d’Abragor ; ce soldat Gondorrim écrivit en effet, quelques temps après l’avoir vécu, cet épisode important qui se passa au cours d’une mission effectuée sous le règne d’Elessar, en ces temps Roi du Gondor, et dont il devait se souvenir pendant bien longtemps.
Au cours de ma vie à Minas Tirith, un évènement inattendu survint. Il me semble que cette histoire mérite d’être racontée; en effet ce fut sûrement la mission qui me troubla le plus…
Lors de la traversée de nombreuses terres, je découvris un peuple qui m’était alors totalement inconnu, qui me semblait même dangereux.
Des groupements d’Orques s’étant rassemblés après la destruction du grand Anneau, notre bon Roi Elessar, craignant la descente en masse de ces créatures le long du Grand Fleuve, dans le but d’attaquer les bourgades entourant la cité nouvellement reconstruite d’Osgiliath, mit de nombreuses troupes à surveiller les rives de l’Anduin. Leurs principaux rôles était de protéger les petites villes éparpillées dans nos régions, et les grandes routes ou circulent de nombreux chariots commerciaux.
On m’avait chargé de porter un message aux armées situées non loin du Celebrant, et un autre bien plus au Nord, près de la rivière aux Iris.
Je pensais donc longer les Montagnes Blanches, puis remonter jusqu’à la Limeclaire et faire parvenir mon premier message. Cette partie du voyage se passa sans encombre, bien que longues et humides furent les terres que je dus traverser. J’entamai alors la seconde partie de mon périple, désirant remonter le Grand Fleuve jusqu’à ma destination finale.
Quelques jours après avoir quitté mes frères du champ du Celebrant, je me trouvai à la hauteur de la Lothlorien, forêt à première vue profonde et sombre. Je ne pouvais penser que cette forêt si calme ait pu un jour connaître les tourments de la guerre, du temps ou le Grand Anneau régnait. Fatigué par ma longue chevauchée, je songeais aux légendes terrifiantes que les mères racontent à leurs petits enfants sur des bois ensorcelés et des sorcières malveillantes. Je me moquais bien de ces histoires ; après tout, notre Roi lui-même semblait posséder des liens étroits avec de nombreuses forêts, semblables à celle-ci. Sa femme, Reine du Gondor, appartenait d’ailleurs, selon certains, à un peuple de ces forêts lointaines.
Je décidai de m’arrêter pour passer la nuit au sud de cette forêt.
Alors que j’allais me préparer à poser mon campement parmi quelques arbres, je fus surpris par un groupe d’Orques. J’avais déjà solidement attaché à un arbre le cheval brun qui m’avait été confié pour cette mission. Il m’était impossible de fuir même s’ils étaient encore loin.
Je les revois encore courir vers moi…
Ils me semblaient être une petite dizaine ; prenant mon arc, j’en abattis deux, l’un possédant une épée et l’autre une grande lance. Leur armure étant presque inexistante, une flèche bien placée ne leur permettait pas de se relever. Ils se rapprochaient ; je tirai mon épée. Au moment où j’aperçus un archer resté à l’arrière, ce dernier tira une flèche, qui par bonheur atteignit le bouclier que je venais de saisir.
Un lancier fondit sur moi. Je parai et lui donnai un large coup d’épée ; il tomba avec un cri rauque et laissa place à un autre lancier. Ce dernier m’attaqua ; je me protégeai avec mon bouclier. A cet instant, je sentis qu’une deuxième flèche venait de s’y écraser. M’apprêtant à repasser à l’offensive, je sentis brusquement une douleur aigüe au côté droit. En effet, un quatrième lancier venait de projeter son arme contre moi. Cette dernière avait comme rebondi sur mon armure, mais mon côté avait tout de même été touché.
J’entendis également un hennissement derrière moi. Tournant rapidement la tête, je vis mon cheval fléchir sous un autre trait de l’archer. Reculant de quelques pas, je vis un orque muni d’une longue épée émoussée, apparemment le chef de ce petit groupe, sourire de sa bouche mauvaise et crier je ne sais quel cri de guerre à ses affreux compagnons. Sur ce, les deux derniers lanciers se ruèrent sur moi avec force ; je me dissimulai derrière mon bouclier, et attaquant le lancier qui m’avait blessé, je lui tranchai la tête. Mais l’autre lancier, m’attaquant sur ma gauche, fit glisser sa pointe sur mon bouclier, et me toucha à la jambe. Je me sentis défaillir, mais restai encore debout. J’entendis à ce moment mon cheval tomber ; il venait de se faire atteindre par une seconde flèche, qui lui fut fatale, et le fit s’écrouler. Le dernier épéiste, se jetant sur moi fendit quelque peu mon bouclier, puis me porta un coup sur l’armure ventrale. Tombant sous le coup, je sentis encore une flèche atteindre mon épaule gauche, et tacher de rouge mon armure, déjà très abîmée. Je m’écroulai sous le poids de la souffrance, heurtant l’arbre sur lequel j’avais auparavant attaché ma pauvre monture qui gisait maintenant près de moi.
Mais avant de fermer les yeux pour longtemps, je vis l’archer, l’épéiste et le dernier lancier s’écrouler, tous comme frappés par une arme brusque et invisible…
Il s’agissait en fait d’Elfes de la Lothlorien. Ils étaient quatre, grands et habiles… Surpris par le bruit du combat, ils étaient venus voir et avaient empêché les Orques de m’achever.
Ils me transportèrent ensuite dans la forêt, en compagnie d’un autre Gondorrim et ami, portant le nom de Milthonar . En effet, ce dernier portait également un message, celui-ci destiné aux hommes situés à Carrock, près des Monts Brumeux, et était parti environ quinze heures après moi. M’ayant rattrapé, car lui n’avait pas de destination intermédiaire, il tomba face aux Elfes qui me transportaient, me reconnut dans mon inconscience, et fut alors également conduit en Lorien, forêt qu’il ne connaissait pas plus que moi.
Pour grande ombre et grand nombre, je le lui transmettrai.
Merci pour ces remarques en tout cas, même si ce n'est pas trop facile pour moi d'y répondre...
Au fait, existe-t-il des frère et sœur jumeaux dans le monde de Tolkien?
Je vous mets la suite du texte. Vous allez voir, son style est très différent du mien...
Introduction
Voici un extrait du carnet de bord d’Abragor ; ce soldat Gondorrim écrivit en effet, quelques temps après l’avoir vécu, cet épisode important qui se passa au cours d’une mission effectuée sous le règne d’Elessar, en ces temps Roi du Gondor, et dont il devait se souvenir pendant bien longtemps.
Au cours de ma vie à Minas Tirith, un évènement inattendu survint. Il me semble que cette histoire mérite d’être racontée; en effet ce fut sûrement la mission qui me troubla le plus…
Lors de la traversée de nombreuses terres, je découvris un peuple qui m’était alors totalement inconnu, qui me semblait même dangereux.
Des groupements d’Orques s’étant rassemblés après la destruction du grand Anneau, notre bon Roi Elessar, craignant la descente en masse de ces créatures le long du Grand Fleuve, dans le but d’attaquer les bourgades entourant la cité nouvellement reconstruite d’Osgiliath, mit de nombreuses troupes à surveiller les rives de l’Anduin. Leurs principaux rôles était de protéger les petites villes éparpillées dans nos régions, et les grandes routes ou circulent de nombreux chariots commerciaux.
On m’avait chargé de porter un message aux armées situées non loin du Celebrant, et un autre bien plus au Nord, près de la rivière aux Iris.
Je pensais donc longer les Montagnes Blanches, puis remonter jusqu’à la Limeclaire et faire parvenir mon premier message. Cette partie du voyage se passa sans encombre, bien que longues et humides furent les terres que je dus traverser. J’entamai alors la seconde partie de mon périple, désirant remonter le Grand Fleuve jusqu’à ma destination finale.
Quelques jours après avoir quitté mes frères du champ du Celebrant, je me trouvai à la hauteur de la Lothlorien, forêt à première vue profonde et sombre. Je ne pouvais penser que cette forêt si calme ait pu un jour connaître les tourments de la guerre, du temps ou le Grand Anneau régnait. Fatigué par ma longue chevauchée, je songeais aux légendes terrifiantes que les mères racontent à leurs petits enfants sur des bois ensorcelés et des sorcières malveillantes. Je me moquais bien de ces histoires ; après tout, notre Roi lui-même semblait posséder des liens étroits avec de nombreuses forêts, semblables à celle-ci. Sa femme, Reine du Gondor, appartenait d’ailleurs, selon certains, à un peuple de ces forêts lointaines.
Je décidai de m’arrêter pour passer la nuit au sud de cette forêt.
Alors que j’allais me préparer à poser mon campement parmi quelques arbres, je fus surpris par un groupe d’Orques. J’avais déjà solidement attaché à un arbre le cheval brun qui m’avait été confié pour cette mission. Il m’était impossible de fuir même s’ils étaient encore loin.
Je les revois encore courir vers moi…
Ils me semblaient être une petite dizaine ; prenant mon arc, j’en abattis deux, l’un possédant une épée et l’autre une grande lance. Leur armure étant presque inexistante, une flèche bien placée ne leur permettait pas de se relever. Ils se rapprochaient ; je tirai mon épée. Au moment où j’aperçus un archer resté à l’arrière, ce dernier tira une flèche, qui par bonheur atteignit le bouclier que je venais de saisir.
Un lancier fondit sur moi. Je parai et lui donnai un large coup d’épée ; il tomba avec un cri rauque et laissa place à un autre lancier. Ce dernier m’attaqua ; je me protégeai avec mon bouclier. A cet instant, je sentis qu’une deuxième flèche venait de s’y écraser. M’apprêtant à repasser à l’offensive, je sentis brusquement une douleur aigüe au côté droit. En effet, un quatrième lancier venait de projeter son arme contre moi. Cette dernière avait comme rebondi sur mon armure, mais mon côté avait tout de même été touché.
J’entendis également un hennissement derrière moi. Tournant rapidement la tête, je vis mon cheval fléchir sous un autre trait de l’archer. Reculant de quelques pas, je vis un orque muni d’une longue épée émoussée, apparemment le chef de ce petit groupe, sourire de sa bouche mauvaise et crier je ne sais quel cri de guerre à ses affreux compagnons. Sur ce, les deux derniers lanciers se ruèrent sur moi avec force ; je me dissimulai derrière mon bouclier, et attaquant le lancier qui m’avait blessé, je lui tranchai la tête. Mais l’autre lancier, m’attaquant sur ma gauche, fit glisser sa pointe sur mon bouclier, et me toucha à la jambe. Je me sentis défaillir, mais restai encore debout. J’entendis à ce moment mon cheval tomber ; il venait de se faire atteindre par une seconde flèche, qui lui fut fatale, et le fit s’écrouler. Le dernier épéiste, se jetant sur moi fendit quelque peu mon bouclier, puis me porta un coup sur l’armure ventrale. Tombant sous le coup, je sentis encore une flèche atteindre mon épaule gauche, et tacher de rouge mon armure, déjà très abîmée. Je m’écroulai sous le poids de la souffrance, heurtant l’arbre sur lequel j’avais auparavant attaché ma pauvre monture qui gisait maintenant près de moi.
Mais avant de fermer les yeux pour longtemps, je vis l’archer, l’épéiste et le dernier lancier s’écrouler, tous comme frappés par une arme brusque et invisible…
Il s’agissait en fait d’Elfes de la Lothlorien. Ils étaient quatre, grands et habiles… Surpris par le bruit du combat, ils étaient venus voir et avaient empêché les Orques de m’achever.
Ils me transportèrent ensuite dans la forêt, en compagnie d’un autre Gondorrim et ami, portant le nom de Milthonar . En effet, ce dernier portait également un message, celui-ci destiné aux hommes situés à Carrock, près des Monts Brumeux, et était parti environ quinze heures après moi. M’ayant rattrapé, car lui n’avait pas de destination intermédiaire, il tomba face aux Elfes qui me transportaient, me reconnut dans mon inconscience, et fut alors également conduit en Lorien, forêt qu’il ne connaissait pas plus que moi.