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Devoir de vacances...
#12
Tinakê au taquet! Mr. Green (moi aussi d'ailleurs, mais bon, y'a plus l'allitération ou l'assonance ou un truc ds l'genre Rolling Eyes)

sinon, revenons sur ce que tu viens de dire:
Citation :Je ne sais pas trop quoi dire au sujet des descriptions... Qu'aurais-tu mis pour Yavanna, toi?
"On va surtout dire que ce qui compte, c'est ce qui a de l'importance, une signification, une symbolique pour celui qui écrit l'histoire... Je me moque des descriptions poétiques du genre "La lumière de Valinor brillait sur son visage et se reflétait dans ses yeux d'or" si elles n'ont pas de sens et de raison d'être." (bis repetita Wink) Difficile donc de me mettre à la place de l'auteur...
D'ailleurs je ne comprends pas pourquoi tu penses que ta description de yavanna te semble criticable? Peut-être parce que j'ai dit:
Citation :j'aurais aussi aimé savoir à quoi ressemblait les représentations des Valar...)
Je parlais des statues du temple!
Citation :Ayant un peu repris courage, il s’éloigna du brouhaha, traversa deux rues et franchit le seuil d’un édifice tout construit de marbre. Dans une vaste pièce claire se trouvaient quatorze statues sur piédestal, sept de chaque côté, représentant les Valar. A l’extrémité de l’allée qu’elles formaient, il y avait un espace vide, symbolisant Eru, que nul art ne saurait représenter. Des lustres suspendus éclairaient le haut plafond de mosaïque, et dans l’air flottait la fraîche odeur des fleurs apportées en offrande devant le piédestal inoccupé. Le Semi-Elfe s’arrêta dans l’ombre d’une colonne, rabattit son capuchon sur sa tête et pria.
Au moment où j'ai lu l'histoire, ce passage me paraissait le plus important du chapitre, le plus symbolique... il me semblait seulement manquer la description des statues. mais je peux essayer si tu veux, j'adore écrire, alors j'saute sur l'occas' Razz

Ayant un peu repris courage, il s’éloigna du brouhaha, traversa deux rues et franchit le seuil d’un édifice tout construit de marbre. Dans une vaste pièce claire se trouvaient quatorze statues sur piédestal, sept de chaque côté, représentant les Valar. En premier venaient les Fëanturi: Irmo, le Désireux, assis rêveur au pied d'une source, et son épouse Este, la Guerisseuse, un athelas à la main. Elrond avait une affinité particulière pour cette dernière, et il se recueillit un instant silencieux auprès d'elle. Puis ses pas le portèrent vers Tulkas le Fort, Tulkas l'impétueux, aux cheveux et à la barbe dorée, brandissant dans son poing un énorme marteau de fer. A ses côtés dansait la fougueuse Nessa, la plus agile et la plus rapide de tous, jetant milles regards passionés entre les pans de sa jupe rouge. Oromë son frère la contemplait, amusé, caressant en même temps le lion qui se tenait près de lui. S'ils formaient tout trois une fort belle et joyeuse compagnie, Elrond cependant leur préférait de loin les douces et gracieuses Vana et Yavanna. La plus jeune, Vana, batifolait riante parmi les fleurs et les oiseaux, tandis que son aînée se tenait là immobile, à l'ombre d'un grand arbre, une fleur dorée et une rose argentée poussant à ses côtés. Aulë, non loin de là, frappait à grand coups de marteau une épée qu'il forgeait à son enclume. Son front coulait de sueur et il était tout entier concentré sur son ouvrage. Le laissant là à son activité, Elrond se dirigea alors vers Vaïrë, la Tisseuse, et son époux, Namo, Maître de Mandos et Juge inflexible. Tous deux affichaient un visage morne et gris, et l'elfe ne put que courber la tête devant eux, avec déférence et respect. C'est alors qu'il entendit les pleurs de Nienna, la Mélancolique. Son visage était pâle et ses yeux rougis par les larmes qu'elles versaient sur Arda. Seule dans son manteau gris, la tête voilée de sa capuche, elle pleurait les blessures infligées à la Terre, à jamais déformée par la malveillance de Melkor. Ulmo, près d'elle, veillait, terrible et effrayant, sur les eaux de ce monde. Son regard était plus sombre que les profondeurs de la mer et tout comme Mandos, il inspirait à l'elfe crainte et respect. Mais aussi une certaine reconnaissance envers lui, car au mépris de la prophétie énoncée par Mandos, Ulmo était resté près des Terres du Milieu, et il avait aidé maintes fois les Hommes et les Elfes en leur promulgant de sages conseils et en les aidant dans leurs quêtes. Elrond était maintenant parvenu à l’extrémité de l’allée. Devant lui se tenait Yavanna, sublime dans sa robe étoilée, sa tête courronée d'étoiles. Elle se tenait auprès d'un espace vide, symbolisant Eru, que nul art ne saurait représenter. Des lustres suspendus éclairaient le haut plafond de mosaïque, et dans l’air flottait la fraîche odeur des fleurs apportées en offrande devant le piédestal inoccupé. Le Semi-Elfe rabattit alors son capuchon sur sa tête et pria.

(voilà Smile... tu n'es surtout pas obligé de le prendre en compte... ce qui compte, c'est que ça m'a fait plaisir de l'écrire Wink)
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Devoir de vacances... - par Tinakë - 30.12.2007, 17:48

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