Huan a écrit :Dans notre monde médiéval, ni l'un ni l'autre !
Le Chevalier est un noble, et la noblesse un des trois ordres. Les classes sociales n'existent pas.
Il y a "ceux qui combattent", "ceux qui prient" et "ceux qui travaillent", et c'est tout. Les ordres y sont figés et cloisonnés.
C'est ce qu'on appelle les classes sociales (de l'époque féodale).

Utilisons des termes scientifiques, même si je n'insiste nullement pour voir la vie en termes marxistes (manquerait plus que ça

Eorl a écrit :Attention, à l'origine, les Chevaliers ne sont pas toujours "nobles" et tous les nobles ne sont pas Chevaliers, mais avec l'avènement de la société féodale, le Chevalerie va devenir un rang de Noblesse. On devenait Chevalier grâce à sa bravoure sur le champ de bataille par l'adoubement, souvent fait sur le champ de bataille lui même et parfois par des cérémonies d'adoubement "collectif". François 1er fut Adoubé par le Chevalier Bayard à la bataille de Marignan par exemple.
Pourtant, dans toutes les sociétés qui donnèrent naissance à la nôtre, les Chevaliers faisaient partie d'une classe sociale élevée, assimilable à la noblesse (Grèce, Rome, peuples germaniques, celtiques).
Cela dit, ce ne fut jamais une classe hermétique. Même si le pré-requis pour être adoubé était généralement d'avoir été écuyer auparavant (et donc d'être fils de noble), il y eut bien des exceptions.
Kraten a écrit :on, effectivement, un paysan devenue troupier
qui se distingue et est fait chevalier redeviens
rarement paysans (qui a dit jamais ?)
C'est vrai (en tout cas dans nos sociétés). Je citerais volontiers le Japon de l'époque pré-Tokugawa comme exception. Les samouraï pauvres retournaient souvent à la glèbe quand ils n'étaient pas mobilisés par leur seigneur (lequel ne leur versait pas de solde, à cette époque).
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland