11.01.2008, 00:12
Je dois bien avouer que je me moque parfaitement de la "democratisation" d'un ouvrage. Ce n'est a mon sens certainement pas un argument en faveur d'une adaptation, surtout (comme c'est souvent le cas aujourd'hui) quand cela tente de justifier des ecarts qui auraient pu etre evites (par opposition aux changements necessaires a la transcription d'une oeuvre d'un medium a un autre).
J'admets penser que la popularite d'une oeuvre devrait decouler de ses merites propres, non des produits qui en sont derives ou du bruit mediatique que l'on fait autour d'elle - position idealiste, je veux bien le reconnaitre.
Le probleme selon moi, c'est qu'une fois admis la necessite de "democratiser" un ouvrage, ou doit-on s'arreter ? Peut-on accepter qu'un auteur fasse une suite mediocre a un roman celebre (et ce en depis de la ferme volonte de l'auteur, exprimee a plusieurs reprises du vivant de celui-ci), sous pretexte que cela servira a prolonger la renommee du roman en question ? C'est en tout cas la these que defend John Betancourt au sujet des Neuf Princes d'Ambre. Doit-on approuver le merchandizing d'une religion, arguant du fait que c'est un moyen de transmettre les valeurs qu'elle vehicule a la jeuness ? C'est ce que pretendent les producteurs des dessins animes mettant en scene Ganesha, Hanuman et d'autres divinites hindoues, sous les traits de "Super-heros".
La question depasse probablement le sujet de ce fuseau. Mais elle meriterait d'etre debattue...
J'admets penser que la popularite d'une oeuvre devrait decouler de ses merites propres, non des produits qui en sont derives ou du bruit mediatique que l'on fait autour d'elle - position idealiste, je veux bien le reconnaitre.
Le probleme selon moi, c'est qu'une fois admis la necessite de "democratiser" un ouvrage, ou doit-on s'arreter ? Peut-on accepter qu'un auteur fasse une suite mediocre a un roman celebre (et ce en depis de la ferme volonte de l'auteur, exprimee a plusieurs reprises du vivant de celui-ci), sous pretexte que cela servira a prolonger la renommee du roman en question ? C'est en tout cas la these que defend John Betancourt au sujet des Neuf Princes d'Ambre. Doit-on approuver le merchandizing d'une religion, arguant du fait que c'est un moyen de transmettre les valeurs qu'elle vehicule a la jeuness ? C'est ce que pretendent les producteurs des dessins animes mettant en scene Ganesha, Hanuman et d'autres divinites hindoues, sous les traits de "Super-heros".
La question depasse probablement le sujet de ce fuseau. Mais elle meriterait d'etre debattue...
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland