31.07.2007, 13:21
(Modification du message : 31.07.2007, 13:23 par Ereinion Gil-galad.)
telperion a écrit :Il y a un passage des deux tours qui me pose problème: Lorsque Gandalf raconte à Legolas ce qui lui est arrivé en Moria :
Citation :<<Nous[Gandalf et le Balrog]luttâmes loin en dessous de la terre vivante, où le temps ne se compte pas. Il m'étreignait toujours, et toujours je le tailladai jusqu'à ce qu'enfin il s'enfuît dans de noirs tunnels.:o Si ces choses n'ont pas de noms, cela voudrait dire que les Elfes ne les ont jamais vues, et plus troublant encore, on dit que ces choses sont plus anciennes que Sauron et qu'il ne les connaît pas. Alors quels sont ces choses ?
Ils n'avaient pas été creusés par ceux de Durïn, Gimli fils de Gloïn. Loin, loin sous les plus profondes caves des Nains, le monde est rongé par des choses sans nom. Même Sauron ne les connaît pas. Elles sont plus vieilles que lui. J'y ai marché, mais je n'en ferai aucun récit qui enténébrerait la lumière du jour[...]>>
Telperion .
On trouve peut être un élément de réponse dans le LCP I, pages 136-137 (Pocket), dans le Conte "L'Enchaînement de Melko". Je travaille sur le LCP I, et je vous mets un résumé de ce qu'il se passe dans les-dites pages :
Il arriva que, après leur installation en Valinor, les Valar se rendirent compte qu’un sombre crépuscule recouvrait le monde. Effectivement, les Vali avaient prélevé trop de lumière du ciel pour les constructions des Lampes et des Arbres. Yavanna partit sur les Grandes Terres, y sema des graines puis chanta. Des choses se mirent à pousser, des « champignons et poussées étranges », « des lichens et des mousses » sur les rochers, des « plantes rampantes » (p.136), qui moururent dans la poussière, pour laisser place à des moisissures, des fougères, des plantes à vérue, et des créatures étranges apparurent. Alors arriva Oromë. Au son de son Cor, la forêt se cambra, gémit, et les étoiles furent visibles à travers les arbres. Les deux Valar furent alors heureux, car ces endroits étaient maintenant devenus paisibles, sombres et silencieux. Des esprits étranges y apparurent ; certains venus de Mandos étaient maussades et secrets, d’autres venaient de Lórien, et d’Utumna. Ces derniers étaient plein de malice et malsains. Il est dit que « le monde toujours en est empli » (p.137).
Personnellement, ce passage des Contes Perdus m'a toujours fait pensé aux paroles de Gandalf.
Petite nuance : rien ne dit qu'ils sont sous terre ou sur terre...