Or donc:
Je ne vois pas dans ce passage ce qui te permet de dire que "(les rites nuptiaux) étaient identiques chez tous les Elfes qui participèrent à la Marche vers Valinor."
La question ici ne porte pas sur les rites nuptiaux et leur(s) modalité(s), mais plutôt sur le fait que même en Aman - "Pays Béni" d'où l'imperfection devrait être absente - l'amour n'est pas toujours partagé ou rendu.
Le mariage étant considérée comme une étape naturelle et essentielle de la vie d'un Elfe ("Marriage, save for rare ill chances or strange fates, was the natural course of life for all the Eldar" etc.), donc il faut bien expliquer cette apparente imperfection qui a cours même sous la bénediction des Valar et dans la félicité d'Aman.
D'où les hypothèses qui suivent : soit les Elfes (ap)portent eux-même l'ombre du marrissement (en Aman) dès le début, soit ce mystère provient de la nature même de l'amour et du libre arbitre. Cela me semble faire appel à une problématique autre - et bien plus profonde - que celle du rite nuptial (avec ses codes, ses pratiques et ses cérémonies, etc. tels qu'ils sont décrits après).
Tolkien y insiste encore ensuite (mon emphase):
Problématique plus profonde, disais-je -- parce qu'il ne faut pas perdre de vu que ce qui cette présentation de la nature du mariage elfique sert d'introduction au problème pointu posé par le cas de Míriel et Finwë, de son rapport au marrissement d'Arda et de ses conséquences dramatiques par rapport au projet "idéal" d'Eru... Sur quelques-uns de ces aspects, je me permets encore de suggérer deux vieux articles d'Emeric Sarron et de votre serviteur (vieux articles sur lesquels il serait à mon sens aujourd'hui intéressant de revenir avec derrière nous l'analyse des notions de Marrissement et d'Espérance telles que Jérôme Sainton les a depuis proposées).
D.
Tolkien a écrit :Nonetheless among the Eldar, even in Aman, the desire for marriage was not always fulfilled. Love was not always re-turned; and more than one might desire one other for spouse. Concerning this, the only cause by which sorrow entered the bliss of Aman, the Valar were in doubt. Some held that it came from the marring of Arda, and from the Shadow under which the Eldar awoke; for thence only (they said) comes grief or disorder. Some held that it came of love itself, and of the freedom of each fea, and was a mystery of the nature of the Children of Eru.
Je ne vois pas dans ce passage ce qui te permet de dire que "(les rites nuptiaux) étaient identiques chez tous les Elfes qui participèrent à la Marche vers Valinor."
La question ici ne porte pas sur les rites nuptiaux et leur(s) modalité(s), mais plutôt sur le fait que même en Aman - "Pays Béni" d'où l'imperfection devrait être absente - l'amour n'est pas toujours partagé ou rendu.
Le mariage étant considérée comme une étape naturelle et essentielle de la vie d'un Elfe ("Marriage, save for rare ill chances or strange fates, was the natural course of life for all the Eldar" etc.), donc il faut bien expliquer cette apparente imperfection qui a cours même sous la bénediction des Valar et dans la félicité d'Aman.
D'où les hypothèses qui suivent : soit les Elfes (ap)portent eux-même l'ombre du marrissement (en Aman) dès le début, soit ce mystère provient de la nature même de l'amour et du libre arbitre. Cela me semble faire appel à une problématique autre - et bien plus profonde - que celle du rite nuptial (avec ses codes, ses pratiques et ses cérémonies, etc. tels qu'ils sont décrits après).
Tolkien y insiste encore ensuite (mon emphase):
Tolkien a écrit :It must be understood that what has yet been said concerning Eldarin marriage refers to its right course and nature in a world unmarred, or to the manners of those uncorrupted by the Shadow and to days of peace and order. (etc.)
Problématique plus profonde, disais-je -- parce qu'il ne faut pas perdre de vu que ce qui cette présentation de la nature du mariage elfique sert d'introduction au problème pointu posé par le cas de Míriel et Finwë, de son rapport au marrissement d'Arda et de ses conséquences dramatiques par rapport au projet "idéal" d'Eru... Sur quelques-uns de ces aspects, je me permets encore de suggérer deux vieux articles d'Emeric Sarron et de votre serviteur (vieux articles sur lesquels il serait à mon sens aujourd'hui intéressant de revenir avec derrière nous l'analyse des notions de Marrissement et d'Espérance telles que Jérôme Sainton les a depuis proposées).
D.