12.07.2007, 10:05
On va finir par mettre une censure sur les mots films, cinématographique et jackson
N'en faisons pas le responsable de toutes les faiblesses de mémoire
.
Pippin vole bien la Palantír, ce n'est pas les champignons du Père Magotte mais ce n'est pas un geste adulte.
Leur comportement à Isengard n'est pas non plus ceux d'adultes.
Je suis d'accord que l'on puisse rapprocher les Hobbits des enfants mais je trouve que ce rapprochement ne convient pas du tout à l'article.
On part d'un constat : Une jeune adolescente de 11 ans apprécie : Tolkien, Rowling, Pullman et Lewis et pense que les anglais sont les meilleurs. Mais les meilleurs de quoi ? on part immédiatement sur la fantasy pour enfant. Je trouve que l'erreur est déjà là, Tolkien n'est pas un écrivain pour enfant, certe Bilbo le Hobbit peut être classé là, mais le Seigneur des Anneaux n'est pas de la fantasy pour enfant, du moins ce n'est certainement pas dans ce rayon qu'il est le plus reconnu, il plait à tout âge, ce qui n'est pas le cas de Lewis (Rowling et Pullman c'est moins vrai). Si on regarde le lectorat des auteurs cités, on a pas la même moyenne d'âge, ça me semble évident non ? On retrouve ici un préjugé français : l'imaginaire c'est pour les enfants. A partir de cette erreur je trouve que tout l'article est biaisé.
On cherche l'explication dans l'histoire de l'angleterre : "Shakespeare n'a inventé ni Puck ni la reine Mab, très présents dans le folklore britannique" "le plus beau roman de "fantasy" jamais écrit", The Fairy Queen, immense poème narratif "plein de dragons, d'elfes, de sorcières, d'arbres enchantés (copiés par Tolkien)". On prétend que cela vient des histoires passées, pourtant nous avons les mêmes en Bretagne justement, il y a également les mêmes dans les pays nordiques vu que c'est principalement de là que Tolkien a puisé sa source. L'argument ne tient pas, sinon on aurait aussi des auteurs scandinaves avec le même succès.
On constate ensuite qu'il y a deux mondes : "Les Anglais excellent à faire ce pas de côté, à montrer cette minuscule échancrure par où tout bascule". Un réel et un imaginaire, et on passe de l'un à l'autre par une "porte". Mais ce n'est pas le cas chez Tolkien a moins que l'on considère que le temps qui s'écoule est une porte partant du monde imaginaire vers le monde réel si l'on considère la Terre du Milieu comme notre passé. Sur cet argument je rejoins Elendil.
Sur le concept school story, je crois qu'on a fait le tour. Je vais me répéter mais, autant je veux bien rapprocher les Hobbits des enfants, autant je ne suis pas d'accord sur l'utilisation de ce concept. Je suis tout à fait d'accord qu'un enfant/jeune ado puisse s'identifier à Frodo, Sam, Merry ou Pippin, mais je ne suis pas d'accord sur cet histoire de "Le pensionnat est le cadre idéal pour toute histoire destinée à la jeunesse".
Enfin, je ne peux pas non plus être d'accord avec "l'enfant incompris enfin révélé à lui-même et aux autres, une certaine vision du bien et du mal, un arrière-fond métaphysique présent chez tous... " quel est l'enfant incompris ? etc.
Bref, peut-être que l'écriture est bonne d'un point de vue journalistique, mais l'argumentation me semble complètement bancale
La seule chose que je vois qui peut être recevable de mon point de vue c'est : "tous enseignants ou ex-enseignants à Oxford ou à Cambridge "
Non vraiment, je pense pas que le succès de Tolkien soit lié à cela, à mon avis sur la tranche d'âge prise en compte, à mon avis, Tolkien ne vaut pas vraiment plus que les autres auteurs étrangers cités. Le succès de Tolkien n'est pas en jeunesse, c'est justement qu'il a touché tout le monde notamment par l'immensité de son univers.


Pippin vole bien la Palantír, ce n'est pas les champignons du Père Magotte mais ce n'est pas un geste adulte.
Leur comportement à Isengard n'est pas non plus ceux d'adultes.
Je suis d'accord que l'on puisse rapprocher les Hobbits des enfants mais je trouve que ce rapprochement ne convient pas du tout à l'article.
On part d'un constat : Une jeune adolescente de 11 ans apprécie : Tolkien, Rowling, Pullman et Lewis et pense que les anglais sont les meilleurs. Mais les meilleurs de quoi ? on part immédiatement sur la fantasy pour enfant. Je trouve que l'erreur est déjà là, Tolkien n'est pas un écrivain pour enfant, certe Bilbo le Hobbit peut être classé là, mais le Seigneur des Anneaux n'est pas de la fantasy pour enfant, du moins ce n'est certainement pas dans ce rayon qu'il est le plus reconnu, il plait à tout âge, ce qui n'est pas le cas de Lewis (Rowling et Pullman c'est moins vrai). Si on regarde le lectorat des auteurs cités, on a pas la même moyenne d'âge, ça me semble évident non ? On retrouve ici un préjugé français : l'imaginaire c'est pour les enfants. A partir de cette erreur je trouve que tout l'article est biaisé.
On cherche l'explication dans l'histoire de l'angleterre : "Shakespeare n'a inventé ni Puck ni la reine Mab, très présents dans le folklore britannique" "le plus beau roman de "fantasy" jamais écrit", The Fairy Queen, immense poème narratif "plein de dragons, d'elfes, de sorcières, d'arbres enchantés (copiés par Tolkien)". On prétend que cela vient des histoires passées, pourtant nous avons les mêmes en Bretagne justement, il y a également les mêmes dans les pays nordiques vu que c'est principalement de là que Tolkien a puisé sa source. L'argument ne tient pas, sinon on aurait aussi des auteurs scandinaves avec le même succès.
On constate ensuite qu'il y a deux mondes : "Les Anglais excellent à faire ce pas de côté, à montrer cette minuscule échancrure par où tout bascule". Un réel et un imaginaire, et on passe de l'un à l'autre par une "porte". Mais ce n'est pas le cas chez Tolkien a moins que l'on considère que le temps qui s'écoule est une porte partant du monde imaginaire vers le monde réel si l'on considère la Terre du Milieu comme notre passé. Sur cet argument je rejoins Elendil.
Sur le concept school story, je crois qu'on a fait le tour. Je vais me répéter mais, autant je veux bien rapprocher les Hobbits des enfants, autant je ne suis pas d'accord sur l'utilisation de ce concept. Je suis tout à fait d'accord qu'un enfant/jeune ado puisse s'identifier à Frodo, Sam, Merry ou Pippin, mais je ne suis pas d'accord sur cet histoire de "Le pensionnat est le cadre idéal pour toute histoire destinée à la jeunesse".
Enfin, je ne peux pas non plus être d'accord avec "l'enfant incompris enfin révélé à lui-même et aux autres, une certaine vision du bien et du mal, un arrière-fond métaphysique présent chez tous... " quel est l'enfant incompris ? etc.
Bref, peut-être que l'écriture est bonne d'un point de vue journalistique, mais l'argumentation me semble complètement bancale

La seule chose que je vois qui peut être recevable de mon point de vue c'est : "tous enseignants ou ex-enseignants à Oxford ou à Cambridge "

Non vraiment, je pense pas que le succès de Tolkien soit lié à cela, à mon avis sur la tranche d'âge prise en compte, à mon avis, Tolkien ne vaut pas vraiment plus que les autres auteurs étrangers cités. Le succès de Tolkien n'est pas en jeunesse, c'est justement qu'il a touché tout le monde notamment par l'immensité de son univers.
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."