04.05.2007, 10:17
Elendil Voronda a écrit :D'une façon générale, il semble que les composés de trois consonnes successives ne soient pas acceptables dans cette langue (NB: "ngw", que l'on retrouve dans Ingwë, par exemple, est considéré comme une seule consonne, comme vous le savez certainement).
Attention à ne pas confondre le ngw médial (tengwa n°8, Ungwë) et le ngw initial qui devint nw (tengwa n°20, Ngwalme > Ñwalme).
Il existe un autre groupe triconsonantique qui ne représente pas une engwa unique - comme celle que tu donnes ci-dessus -, il s'agit de cht.
A l'origine, la tengwa n°11 était Harma. Elle fut remplacée par Aha et sa valeur passa de ch à h.
J.R.R. Tolkien, dans l'Appendice E du SdA, a écrit :Thus No. 11 was called harma when it represented the spirant ch in all positions, but when this sound became breath h initially (though remaining medially) the name aha was devised
Mais comme l'indique l'appendice E du SdA :
J.R.R. Tolkien, dans l'Appendice E du SdA, a écrit :CH is only used to represent the sound heard in bach (in German or Welsh), not that in English church. Except at the end of words and before t this sound was weakened to h in the speech of Gondor, and that change has been recognized in a few names, such as Rohan, Rohirrim. (Imrahil is a Númenorean name.)
Si l'on prend quelques exemples dans le corpus :
e[c]hte [√EK-, EKTE-] n. javeline, javelot, lance, pilum. [Ety/355]
e[c]htele [√ET-+√KEL-] n. fontaine, source. [Ety/363, LCP/657, Silm/358]
e[c]htyar [√EK-, EKTE-] n. 1. lancier. 2. Ling. lettre *hty. [1. Ety/355 2. VT45/12, VT46/30/31]
On voit donc que si ces trois termes peuvent s'écrire ehte, ehtele, ehtyar, ils peuvent aussi apparaître comme echte, echtele, echtyar.
Le y étant consonantique en quenya :
J.R.R. Tolkien, dans l'Appendice E du SdA, a écrit :Y is used in Quenya for the consonant y, as in English you. In Sindarin y is a vowel (see below).
Les Vinyar Tengwar 45 & 46 (correctifs au chapitre Etymologies du 5ème volume des HoMe, The Lost Road and Other Writings) présentent encore d'autres formes triconsonantiques sous formes de tengwar uniques :
e[c]htyar [√EK-, EKTE-] n. 1. lancier. 2. Ling. lettre *hty. [1. Ety/355 2. VT45/12, VT46/30/31]
indyo [√ÑGYŌ-, ÑGYŌN-] n. 1. descendant, petit-fils. 2. Ling. lettre *ndy. [1. Ety/377 2. VT46/4/30/31]
istyar [√IS-] n. 1. étudiant, érudit, lettré, magicien, maître d’un savoir. 2. Ling. lettre *sty. [1. Ety/361 2. VT45/18, VT46/30/31]
Et dans le cas de e[c]htyar, je crois que l'on atteint même un quatuor de consonnes !
Encore une autre forme triconsonantique représentée par une tengwa unique :
J.R.R. Tolkien, dans l'Appendice E du SdA, a écrit :hwesta sindarinwa or 'Grey-elven hw' was so called because in Quenya 12 had the sound of hw, and distinct signs for chw and hw were not required.
Elendil Voronda a écrit :En ce qui concerne "Elestirnë", je pense que la théorie d'Hiswelokë se tient assez bien.Il me semble aussi.
Elendil Voronda a écrit :Mais l'on sait que "n" ne donne pas "s" devant un "t", comme l'atteste le qualificatif "Elentári".Ou Elen-tir-mo "celui qui observe les étoiles".
Je me suis peut-être un peu mélangé les pinceaux avec toutes ces citations... J'ose espérer que - le cas échant - les lambengolmor (Edouard ? Didier ?) sauront me rappeler à l'ordre.