18.12.2009, 16:21
Un premier poème sur la Vieille Forêt. Il m'a donné pas mal de fil à retordre, j'ai du lui donner une étrange forme de sonnet, n'ai pu empêcher le côté morbide, mais suis malgré tout parvenu à lui donner une fin heureuse...
Nouvelle Aube
J'ai longtemps soupiré au pas de ton portail
Gémissant fasciné par toi Vieille Forêt ;
Je ne voyais alors que l'affreuse muraille
Les racines, la rouille qui las te ceignaient.
Mais une nuit de neige et de cendre, la lune
Soudain m'ouvrit l'accès à tes sombres mystères ;
Je franchis lors ton seuil et sans plus d'amertume
Délaissai la Soleil et ce monde éphémère.
Tes pierres j'ai heurté, dans ma chair tes épines
Enfoncées dans mon coeur, pour toi Vieille Forêt
Mon âme j'ai damné qu'étouffent tes racines
Ô l'exquise douleur, supplice sans regrets!
Je suis mort à présent et repose ma tombe
Enchâssée dans le tronc d'un vieux saule pleureur ;
Mais depuis, chaque aurore une blanche colombe
S'en vient qui se pose sur mes doigts pleins de sang...
Elle chante pour moi la Soleil, le bonheur
Retrouvés, elle chante le coeur innocent.
Nouvelle Aube
J'ai longtemps soupiré au pas de ton portail
Gémissant fasciné par toi Vieille Forêt ;
Je ne voyais alors que l'affreuse muraille
Les racines, la rouille qui las te ceignaient.
Mais une nuit de neige et de cendre, la lune
Soudain m'ouvrit l'accès à tes sombres mystères ;
Je franchis lors ton seuil et sans plus d'amertume
Délaissai la Soleil et ce monde éphémère.
Tes pierres j'ai heurté, dans ma chair tes épines
Enfoncées dans mon coeur, pour toi Vieille Forêt
Mon âme j'ai damné qu'étouffent tes racines
Ô l'exquise douleur, supplice sans regrets!
Je suis mort à présent et repose ma tombe
Enchâssée dans le tronc d'un vieux saule pleureur ;
Mais depuis, chaque aurore une blanche colombe
S'en vient qui se pose sur mes doigts pleins de sang...
Elle chante pour moi la Soleil, le bonheur
Retrouvés, elle chante le coeur innocent.