10.02.2003, 19:08
Bon, une petite note explicative... Mon intérêt pour Tolkien m'a permi de rencontrer un charmant jeune homme répondant au pseudo de Gildor... Mon pseudo étant Ungoliant (dont un autre nom est Wirilómë), le poème s'explique de lui-même...
Melindo Wirilomeo
Longtemps j'ai erré, ombre parmi les ombres
Moi, Wirilómë, la Tisseuse de Pénombres
Des terres desséchées de Dor Daedeloth
À Nan Dungortheb sous l'Ered Gorgoroth
J'ai tissé mes toiles dans cette vallée honnie
Corrompant les lumières du jour et de la nuit
Et tous fuyaient, évitaient cette région
N'osant, même en plein jour, en prononcer le nom
Ainsi, dans ma solitude j'étais enfermée
Occupant tout mon temps à ruminer mes pensées
Pensées de haines, de mort, rêvant de décombres
Et voulant porter au monde des destructions sans nombre
Recouvrir Arda d'un épais suaire noir
Et ne laisser aux Hommes comme aux Elfes que le désespoir
Telles étaient mes pensées dans ma ténébreuse vallée
A jamais seule là où nul n'osait s'aventurer
Voulant dominer le monde et le voir périr
Mais sans pouvoir y arriver, il ne me restait qu'à mourir
Lors, dans ces contrées ombreuses, un changement se produisit
Et sous les toiles glacées apparut un rayon de vie
Au fond d'une combe, cachée dans ma tanière
Je sentis à travers mes pièges approcher la lumière
Un être venait de franchir mes barrières impénétrables
Alors que je croyais que personne n'en serait capable
Pour la première fois la peur trouva mon cur d'araignée
Peur de celui qui, contre tout espoir, lentement s'avançait
Enfin, il fut face à moi, auréolé de lumière argentée
Et soudain je ne pus m'empêcher de le regarder
Alors mes enchantements tombèrent en poussière
Sur mon corps de ténèbres tomba la lumière
Mes yeux croisèrent les siens et la vie coula en moi
Je fus purifiée et la haine me laissa
Sa main m'effleura et je quittais mon corps d'araignée
J'abandonnais ma laideur et trouvais la beauté
Mais qui était-il, lui qui pouvait accomplir cela ?
Cet être sublime était-il un Maia, un Vala ?
Non, cet être n'était qu'un Elfe au cur pur
Qui avait osé traverser mon domaine d'un pas sûr
Sûr que rien ne pouvait lui arriver
Sûr qu'il pouvait par son amour me sauver
Il me prit par la main et me fit découvrir le monde
Nous vîmes les cités des Elfes, Gondolin et Nargothrond
Des lieux enchantés comme Cirith Ninniach
Et la forêt préservée de Taur-im-Duinath
Nous allâmes à Cuiviénen, près de la mer d'Helcar
Un fier vaisseau nous amena à la baie d'Eldamar
Et aujourd'hui, par son amour j'ai gagné ma rédemption
Et les jours coulent, paisibles, dans la cité de Tirion
Dans ce lieu magnifié par ta présence et libéré de la mort
Dans ce pays merveilleux de Valinor
Tye-meláne, Vanima Eldanyá
Melindo Wirilomeo
Longtemps j'ai erré, ombre parmi les ombres
Moi, Wirilómë, la Tisseuse de Pénombres
Des terres desséchées de Dor Daedeloth
À Nan Dungortheb sous l'Ered Gorgoroth
J'ai tissé mes toiles dans cette vallée honnie
Corrompant les lumières du jour et de la nuit
Et tous fuyaient, évitaient cette région
N'osant, même en plein jour, en prononcer le nom
Ainsi, dans ma solitude j'étais enfermée
Occupant tout mon temps à ruminer mes pensées
Pensées de haines, de mort, rêvant de décombres
Et voulant porter au monde des destructions sans nombre
Recouvrir Arda d'un épais suaire noir
Et ne laisser aux Hommes comme aux Elfes que le désespoir
Telles étaient mes pensées dans ma ténébreuse vallée
A jamais seule là où nul n'osait s'aventurer
Voulant dominer le monde et le voir périr
Mais sans pouvoir y arriver, il ne me restait qu'à mourir
Lors, dans ces contrées ombreuses, un changement se produisit
Et sous les toiles glacées apparut un rayon de vie
Au fond d'une combe, cachée dans ma tanière
Je sentis à travers mes pièges approcher la lumière
Un être venait de franchir mes barrières impénétrables
Alors que je croyais que personne n'en serait capable
Pour la première fois la peur trouva mon cur d'araignée
Peur de celui qui, contre tout espoir, lentement s'avançait
Enfin, il fut face à moi, auréolé de lumière argentée
Et soudain je ne pus m'empêcher de le regarder
Alors mes enchantements tombèrent en poussière
Sur mon corps de ténèbres tomba la lumière
Mes yeux croisèrent les siens et la vie coula en moi
Je fus purifiée et la haine me laissa
Sa main m'effleura et je quittais mon corps d'araignée
J'abandonnais ma laideur et trouvais la beauté
Mais qui était-il, lui qui pouvait accomplir cela ?
Cet être sublime était-il un Maia, un Vala ?
Non, cet être n'était qu'un Elfe au cur pur
Qui avait osé traverser mon domaine d'un pas sûr
Sûr que rien ne pouvait lui arriver
Sûr qu'il pouvait par son amour me sauver
Il me prit par la main et me fit découvrir le monde
Nous vîmes les cités des Elfes, Gondolin et Nargothrond
Des lieux enchantés comme Cirith Ninniach
Et la forêt préservée de Taur-im-Duinath
Nous allâmes à Cuiviénen, près de la mer d'Helcar
Un fier vaisseau nous amena à la baie d'Eldamar
Et aujourd'hui, par son amour j'ai gagné ma rédemption
Et les jours coulent, paisibles, dans la cité de Tirion
Dans ce lieu magnifié par ta présence et libéré de la mort
Dans ce pays merveilleux de Valinor
Tye-meláne, Vanima Eldanyá