08.09.2004, 00:07
[Et bien merci Turb, je te promet que si un jour je la finis cette nouvelle je t'avertirai Et sache que je suis flatté de la comparaison avec Tolkien, mine de rien, crayon ou beauxite, au choix Aussi voici la suite]
Il résolut donc de ne désormais porter ses attaques quà linstant où la créature tenterait de latteindre ; mais toujours elle évitait ou parait le coup, et le meurtrissait à nouveau. Alors il voulut tenter dutiliser le feu contre elle, et brandit un bâton à lextrémité embrasée ; il vit sa jambe gauche saignée. Il gaspilla lune de ses deux gourdes deau pure sans effet, et fut forcé de constater que son écu, déjà fort ébranlé, ne durerait pas éternellement.
Découragé, il lui vint à lesprit quil pourrait gagner les hauteurs de la grotte en escaladant ses parois pour y quêter une sortie. Comme il ne distinguait que mal la roche et ses aspérités dans lombre environnante, il enflamma un second bûcher, davantage excentré que le premier.
Aussitôt accompagnée du même cri strident qui avait résonné quelque minutes auparavant, une seconde bête sélança de son perchoir invisible pour fondre, de concert avec la première, sur linfortuné chevalier.
Lascension se révéla, sinon périlleuse, du moins suicidaire et aussi insensée que létait la lutte. Alors, de désespoir peut-être, afin de hâter sa perte, ou bien comme ultime solution envisagée, il mit le feu à tous les bûchers, un à un. A chaque fois, une nouvelle bête apparaissait en lui apportant de nouveaux tourments, et sa peine et sa fatigue saccumulait, son corps lacéré labandonnait peu à peu. Cest à bout de forces, le dos labouré par huit paires de serres, écartelé et dépecé vivant ou peu sen fallait, quil fit rouler son flambeau tout contre le bord du dernier des monticules boisés. En un instant, une flamme immense le recouvrit, et le cri fatidique retentit dans la caverne où dansaient les ombres mouvantes des monstres spectraux.
Bergil clot ses paupières et émit un gémissement.
La douleur dans ses chairs, lancinante, se prolongeait.
Il entrouvrit les yeux, et ne distingua plus ni feu ni bête. Seule, sa torche achevait de se consumer au sol, à ses côtés. Il voulut se relever ; il saffala, meurtri. Alors, lentement, il rampa vers la sortie qui sétait révélée sur la façade pierreuse opposée.
Divitiac, votre servile auteur
Il résolut donc de ne désormais porter ses attaques quà linstant où la créature tenterait de latteindre ; mais toujours elle évitait ou parait le coup, et le meurtrissait à nouveau. Alors il voulut tenter dutiliser le feu contre elle, et brandit un bâton à lextrémité embrasée ; il vit sa jambe gauche saignée. Il gaspilla lune de ses deux gourdes deau pure sans effet, et fut forcé de constater que son écu, déjà fort ébranlé, ne durerait pas éternellement.
Découragé, il lui vint à lesprit quil pourrait gagner les hauteurs de la grotte en escaladant ses parois pour y quêter une sortie. Comme il ne distinguait que mal la roche et ses aspérités dans lombre environnante, il enflamma un second bûcher, davantage excentré que le premier.
Aussitôt accompagnée du même cri strident qui avait résonné quelque minutes auparavant, une seconde bête sélança de son perchoir invisible pour fondre, de concert avec la première, sur linfortuné chevalier.
Lascension se révéla, sinon périlleuse, du moins suicidaire et aussi insensée que létait la lutte. Alors, de désespoir peut-être, afin de hâter sa perte, ou bien comme ultime solution envisagée, il mit le feu à tous les bûchers, un à un. A chaque fois, une nouvelle bête apparaissait en lui apportant de nouveaux tourments, et sa peine et sa fatigue saccumulait, son corps lacéré labandonnait peu à peu. Cest à bout de forces, le dos labouré par huit paires de serres, écartelé et dépecé vivant ou peu sen fallait, quil fit rouler son flambeau tout contre le bord du dernier des monticules boisés. En un instant, une flamme immense le recouvrit, et le cri fatidique retentit dans la caverne où dansaient les ombres mouvantes des monstres spectraux.
Bergil clot ses paupières et émit un gémissement.
La douleur dans ses chairs, lancinante, se prolongeait.
Il entrouvrit les yeux, et ne distingua plus ni feu ni bête. Seule, sa torche achevait de se consumer au sol, à ses côtés. Il voulut se relever ; il saffala, meurtri. Alors, lentement, il rampa vers la sortie qui sétait révélée sur la façade pierreuse opposée.
Divitiac, votre servile auteur