07.09.2004, 18:48
[Et bien dévoilons un léger pan du voile mais ce ne sera pas pour aujourd'hui qu'on verra comment bergil s'en sort, non pas que j'ai la flemme de taper mais bel et bien que je souhaite entretenir le suspense... en se comprenant à demi-mot En tous cas merci pour les encouragements ça m'aide à continuer ! ]
Cétait, tout à la fois, une chauve-souris, une araignée, un esprit mort et un aigle. De la chauve-souris, elle avait les larges ailes noires et lallure générale, mais son corps mélangeait fourrure grise et plumage blanc, son visage exsangue se finissait en bec recourbé, elle possédait huit pattes élancées et griffues, et enfin était de la pâleur translucide des fantômes revenus hanter les vivants. Son cri inarticulé ne ressemblait à rien ; son hideur navait rien de commun ; sa violence était unique.
Elle plongea sur Bergil et lui lacéra de ses griffes le visage, avant de repartir dans le lointain et de fondre derechef. Cette fois, averti, lhomme réussit à frapper de sa lame créature, mais il ne rencontrât pas la résistance quaurait provoquer la chair et les os. De fait, aucune blessure ne béait au flanc de la bête.
Avant quil ne revienne de sa surprise, le bec effilé lui avait entaillé lépaule gauche doù un mince filet de sang se répandait sur son habit. Il profita dune seconde occasion pour abattre sa longue épée sur le corps monstrueux de son adversaire, mais encore une fois elle le traversa sans lentamer, comme au travers dun nuage de vapeur. En observant attentivement son frémissant ennemi, il constata que son aspect se modifiait légèrement avant et après quil ne frappe ; son état passait, lespace dun instant, de gazeux à solide, afin dasséner ses coups, avant de se refondre dans lair qui lui assurait une invulnérabilité certaine. Bergil le Dominateur frissonna en songeant quil lui fallait vaincre à tout prix : la porte par laquelle il avait pénétré la caverne était à présent, par quelque antique magie ou habile mécanisme, scellée.
Divitiac, votre humble serviteur
Cétait, tout à la fois, une chauve-souris, une araignée, un esprit mort et un aigle. De la chauve-souris, elle avait les larges ailes noires et lallure générale, mais son corps mélangeait fourrure grise et plumage blanc, son visage exsangue se finissait en bec recourbé, elle possédait huit pattes élancées et griffues, et enfin était de la pâleur translucide des fantômes revenus hanter les vivants. Son cri inarticulé ne ressemblait à rien ; son hideur navait rien de commun ; sa violence était unique.
Elle plongea sur Bergil et lui lacéra de ses griffes le visage, avant de repartir dans le lointain et de fondre derechef. Cette fois, averti, lhomme réussit à frapper de sa lame créature, mais il ne rencontrât pas la résistance quaurait provoquer la chair et les os. De fait, aucune blessure ne béait au flanc de la bête.
Avant quil ne revienne de sa surprise, le bec effilé lui avait entaillé lépaule gauche doù un mince filet de sang se répandait sur son habit. Il profita dune seconde occasion pour abattre sa longue épée sur le corps monstrueux de son adversaire, mais encore une fois elle le traversa sans lentamer, comme au travers dun nuage de vapeur. En observant attentivement son frémissant ennemi, il constata que son aspect se modifiait légèrement avant et après quil ne frappe ; son état passait, lespace dun instant, de gazeux à solide, afin dasséner ses coups, avant de se refondre dans lair qui lui assurait une invulnérabilité certaine. Bergil le Dominateur frissonna en songeant quil lui fallait vaincre à tout prix : la porte par laquelle il avait pénétré la caverne était à présent, par quelque antique magie ou habile mécanisme, scellée.
Divitiac, votre humble serviteur