03.09.2004, 19:03
[Certes, pour balin je n'ignore pas... mais j'ai lu de la part de linguistes qu'il ne convenait pas d'inventer des noms (surtout u'en tant que profane totale en langues elfiques/khuzdul et autres, j'en serais incapable) donc je reprend des noms qui existent déjà ailleurs, sans qu'il y ait le moindre rapport avec le personnage... il y a bien eu six Durin non ? ceci dit, continuons puisqu'il y a de la demande ]
Eldarion continuait à fixer la bête des yeux. Elle avait senti sa présence, et elle avait peur : elle était mortelle. Il sourit, mais dun sourire étrange qui laissa ses traits inchangés ; il ne pouvait se permettre le moindre frémissement. Elle fit un pas en avant, un pas monumental qui fit trembler le sol et rouler les roches qui le jonchaient, et ce fut sa pire erreur. Lespace dun instant, elle avait permis au roi de se mouvoir et elle exposait à sa lame sa large poitrine.
Lhomme laissa irradier au bout de son bras la puissance de lanneau reforgé de Barahir, puis il se jeta brusquement contre le flanc de lanimal surnaturel et de son épée lui entama le poitrail, fendant la chair, déchirant les muscles, brisant les tendons et heurtant les os. La bête eut un gémissement, et déjà Eldarion replongeait jusquau pommeau la lame en son ventre, encore et encore. A son septième coup dune rare violence, le fer rencontra le cur et la vie de sa victime, et le roi du Gondor enfonça jusquau bras dans les entrailles du monstre dont tout le corps était secoué de ce qui semblait des sanglots, ou des cris dune impuissante rage.
Durant les quelques instants où lattaque avait eu lieu, les gueules avaient poussés des cris stridents, les cous sétaient tordus et des flammes avaient léché la voûte de la caverne tandis que les crocs acérés se refermaient sur le vide. Puis tout sétait tu, tout sétait éteint. Le loup géant sétait affaissé, laissant sauf et victorieux lhomme qui avait osé le défier et qui avait mis fin à des âges nombreux dinfamie.
Divitiac
Eldarion continuait à fixer la bête des yeux. Elle avait senti sa présence, et elle avait peur : elle était mortelle. Il sourit, mais dun sourire étrange qui laissa ses traits inchangés ; il ne pouvait se permettre le moindre frémissement. Elle fit un pas en avant, un pas monumental qui fit trembler le sol et rouler les roches qui le jonchaient, et ce fut sa pire erreur. Lespace dun instant, elle avait permis au roi de se mouvoir et elle exposait à sa lame sa large poitrine.
Lhomme laissa irradier au bout de son bras la puissance de lanneau reforgé de Barahir, puis il se jeta brusquement contre le flanc de lanimal surnaturel et de son épée lui entama le poitrail, fendant la chair, déchirant les muscles, brisant les tendons et heurtant les os. La bête eut un gémissement, et déjà Eldarion replongeait jusquau pommeau la lame en son ventre, encore et encore. A son septième coup dune rare violence, le fer rencontra le cur et la vie de sa victime, et le roi du Gondor enfonça jusquau bras dans les entrailles du monstre dont tout le corps était secoué de ce qui semblait des sanglots, ou des cris dune impuissante rage.
Durant les quelques instants où lattaque avait eu lieu, les gueules avaient poussés des cris stridents, les cous sétaient tordus et des flammes avaient léché la voûte de la caverne tandis que les crocs acérés se refermaient sur le vide. Puis tout sétait tu, tout sétait éteint. Le loup géant sétait affaissé, laissant sauf et victorieux lhomme qui avait osé le défier et qui avait mis fin à des âges nombreux dinfamie.
Divitiac