02.09.2004, 02:33
Ah bah merci beaucoup...je suis content d'avoir fait tourné la tête d'au moins une personne!
Sinon pour la suite faudra attendre, j'ai commencé la réelle introduction, que je vais d'ailleurs poster dans ce message. Un peu plus descriptif, je referai les même passages, mais avec quelques différences, et surtout plus décrits; je ferai aussi de mon mieux afin de rendre crédibles les paroles, comme tu l'as dit. Donc voici le premier chapitre.
CHAPITRE 1 : L'ATTAQUE D'OSGILIATH
Le premier jour du mois de mars sannonça, au crépuscule, semblable à ceux qui avaient précédé. Une ombre invisible se déplaçait lentement, venant du pays de Mordor, et étendait ses griffes froides sur le royaume de Gondor, toujours couvrant une plus grande superficie vers louest. Les premières lueurs du jour vinrent percer le voile de cette ombre inquiétante; un épais brouillard absorbait infailliblement la lumière de cette journée encore jeune et se répandait lentement vers ce qui avait été lancienne cité dOsgiliath, située sur le fleuve Anduin.
À louest, à quelques lieues de là, majestueuse et puissante, se dressait la Cité Blanche, Minas Tirith, ancien et dernier vestige des grands Hommes de Numénor. Laube, de sa douce lumière, lui donnait limpression dune extrême solitude, seule parmi la brume de lOmbre et les dangers présents depuis quelques temps sur les terres de Gondor. Dautant plus que la Cité faisait face à lest, face au pays de Mordor, seul endroit sur la Terre du Milieu aussi terrible et sombre, car son seigneur était Sauron le Ténébreux, le Maia Déchu.
Le matin sécoula donc dans cette atmosphère dinquiétude et de doute. La peur gagnait les curs du peuple de Gondor, et personne ne parlait dans la Cité. Car lOmbre de Mordor, lOmbre de Sauron, vint sur eux à nouveau, présage que dans un avenir proche, un événement important se produirait. Mais parmi les nombreux visages tristes et silencieux des gens de Minas Tirith marchaient côte à côte deux grands hommes, autant de taille que de renom, et ils étaient vêtus dune cotte de maille et dun heaume en mithril. Ils portaient tous deux un bouclier dont la face extérieure portait un arbre blanc à sept branches : larbre blanc de Minas Tirith, né dun rejeton de larbre de Numénor, apporté en Terre du Milieu avant la submersion du puissant royaume des Dunedains.
Les deux hommes marchaient vers lunique grande porte qui donnait accès au sixième Cercle à partir du sommet de Minas Tirith, et se dirigeaient vers les écuries de la Cité. Derrière eux, de nombreux gardes de la Citadelle les suivaient, épées dans les fourreaux. Les deux hommes de tête étaient les Capitaines de Gondor, Faramir et Boromir, les fils de lIntendant Denethor II, qui régnait sur le royaume en cette période du Troisième Âge du monde, et de Finduilas, morte prématurément alors quils nétaient encore que des enfants.
Quelques instants plus tard, les deux Capitaines passèrent la porte en mithril de la Cité Blanche en trottant sur leur monture, suivis de près par une centaine dhommes armés dune épée et dun arc à flèche, eux aussi chevauchant à dos de cheval. Osgiliath devait être protégée des armées du Seigneur Ténébreux, car lIntendant avait eu une vision dans la palantir, et les jours précédents indiquaient, par leur inexplicable tension et inquiétude, une attaque prochaine. Ainsi partirent Boromir et Faramir, défendre lavant-poste de leur royaume, chevauchant à travers les plaines du Pelennor vers lest embrumé et assombri.
La chevauchée fut courte et aucune parole ne fut échangée. Arrivés à Osgiliath par louest, ils pénétrèrent dans le brouillard froid. De leurs yeux, perçant les ténèbres blanches, ils virent les premières ruines de lancienne cité se dessiner lentement. Leur aspect glaçait le cur; tout était silencieux, dun silence mortel, et dun aspect inquiétant. Les ruines étaient maintenant plus proches, et lon pouvait maintenant discerner ce qui fut jadis un mur qui protégeait la ville contre des attaques venant de Mordor et des serviteurs de lOmbre. Les Capitaines et leurs hommes pénétrèrent alors dans lenceinte dOsgiliath; aucune vie ne semblait habiter ce lieu à laspect maintenant sombre et lugubre, car il avait été abandonné après quelle fut attaquée par les orques. Il ny avait toutefois aucun signe dennemis, et ce nen fut que plus inquiétant.
Ils avancèrent précautionneusement parmi les débris de pierre et de bois qui gisaient par-ci par-là, scrutant de leur regard attentif les ruines environnantes. La vue de ces ruines, anciennement de majestueux bâtiments, noffrit à lesprit des soldats quune profonde amertume envers lEnnemi, et par la même leur donna du cur au ventre.
Alors Boromir, fils de Denethor II, Capitaine de Gondor et homme de courage, posa pied à terre et fit ses ordres. Après ce faire, les hommes se mirent en devoir. Certains galopèrent jusquà la rive de lAnduin, lequel longeait Osgiliath, afin de sassurer quaucune embarcation ne pourrait être susceptible dêtre utilisée par les forces de Sauron et de ses alliés. Dautres furent postés à des endroits stratégiques dans les ruines, et envoyaient un éclaireur toutes les heures aux capitaines afin de faire leur rapport de guet. Les autres, soit quelques dizaines de soldats, préparèrent à la hâte un poste de retraite en cas durgence, au cas où les forces ennemies prennent le dessus durant la bataille. Tout se fit avec le moins de bruit possible, afin de camoufler leur présence, mais surtout afin de pouvoir guetter efficacement, malgré le brouillard tenace de cette fin davant-midi.
[ Le chapitre n'est pas fini, puisque le titre en est "L'attaque d'Osgiliath"...j'ai tout de même posté pour le plaisir de CriCri
]
P.S. Il est très possible que dans le texte se trouvent quelques anachronismes, et si vous en voyez, faites-le moi savoir!
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CHAPITRE 1 : L'ATTAQUE D'OSGILIATH
Le premier jour du mois de mars sannonça, au crépuscule, semblable à ceux qui avaient précédé. Une ombre invisible se déplaçait lentement, venant du pays de Mordor, et étendait ses griffes froides sur le royaume de Gondor, toujours couvrant une plus grande superficie vers louest. Les premières lueurs du jour vinrent percer le voile de cette ombre inquiétante; un épais brouillard absorbait infailliblement la lumière de cette journée encore jeune et se répandait lentement vers ce qui avait été lancienne cité dOsgiliath, située sur le fleuve Anduin.
À louest, à quelques lieues de là, majestueuse et puissante, se dressait la Cité Blanche, Minas Tirith, ancien et dernier vestige des grands Hommes de Numénor. Laube, de sa douce lumière, lui donnait limpression dune extrême solitude, seule parmi la brume de lOmbre et les dangers présents depuis quelques temps sur les terres de Gondor. Dautant plus que la Cité faisait face à lest, face au pays de Mordor, seul endroit sur la Terre du Milieu aussi terrible et sombre, car son seigneur était Sauron le Ténébreux, le Maia Déchu.
Le matin sécoula donc dans cette atmosphère dinquiétude et de doute. La peur gagnait les curs du peuple de Gondor, et personne ne parlait dans la Cité. Car lOmbre de Mordor, lOmbre de Sauron, vint sur eux à nouveau, présage que dans un avenir proche, un événement important se produirait. Mais parmi les nombreux visages tristes et silencieux des gens de Minas Tirith marchaient côte à côte deux grands hommes, autant de taille que de renom, et ils étaient vêtus dune cotte de maille et dun heaume en mithril. Ils portaient tous deux un bouclier dont la face extérieure portait un arbre blanc à sept branches : larbre blanc de Minas Tirith, né dun rejeton de larbre de Numénor, apporté en Terre du Milieu avant la submersion du puissant royaume des Dunedains.
Les deux hommes marchaient vers lunique grande porte qui donnait accès au sixième Cercle à partir du sommet de Minas Tirith, et se dirigeaient vers les écuries de la Cité. Derrière eux, de nombreux gardes de la Citadelle les suivaient, épées dans les fourreaux. Les deux hommes de tête étaient les Capitaines de Gondor, Faramir et Boromir, les fils de lIntendant Denethor II, qui régnait sur le royaume en cette période du Troisième Âge du monde, et de Finduilas, morte prématurément alors quils nétaient encore que des enfants.
Quelques instants plus tard, les deux Capitaines passèrent la porte en mithril de la Cité Blanche en trottant sur leur monture, suivis de près par une centaine dhommes armés dune épée et dun arc à flèche, eux aussi chevauchant à dos de cheval. Osgiliath devait être protégée des armées du Seigneur Ténébreux, car lIntendant avait eu une vision dans la palantir, et les jours précédents indiquaient, par leur inexplicable tension et inquiétude, une attaque prochaine. Ainsi partirent Boromir et Faramir, défendre lavant-poste de leur royaume, chevauchant à travers les plaines du Pelennor vers lest embrumé et assombri.
La chevauchée fut courte et aucune parole ne fut échangée. Arrivés à Osgiliath par louest, ils pénétrèrent dans le brouillard froid. De leurs yeux, perçant les ténèbres blanches, ils virent les premières ruines de lancienne cité se dessiner lentement. Leur aspect glaçait le cur; tout était silencieux, dun silence mortel, et dun aspect inquiétant. Les ruines étaient maintenant plus proches, et lon pouvait maintenant discerner ce qui fut jadis un mur qui protégeait la ville contre des attaques venant de Mordor et des serviteurs de lOmbre. Les Capitaines et leurs hommes pénétrèrent alors dans lenceinte dOsgiliath; aucune vie ne semblait habiter ce lieu à laspect maintenant sombre et lugubre, car il avait été abandonné après quelle fut attaquée par les orques. Il ny avait toutefois aucun signe dennemis, et ce nen fut que plus inquiétant.
Ils avancèrent précautionneusement parmi les débris de pierre et de bois qui gisaient par-ci par-là, scrutant de leur regard attentif les ruines environnantes. La vue de ces ruines, anciennement de majestueux bâtiments, noffrit à lesprit des soldats quune profonde amertume envers lEnnemi, et par la même leur donna du cur au ventre.
Alors Boromir, fils de Denethor II, Capitaine de Gondor et homme de courage, posa pied à terre et fit ses ordres. Après ce faire, les hommes se mirent en devoir. Certains galopèrent jusquà la rive de lAnduin, lequel longeait Osgiliath, afin de sassurer quaucune embarcation ne pourrait être susceptible dêtre utilisée par les forces de Sauron et de ses alliés. Dautres furent postés à des endroits stratégiques dans les ruines, et envoyaient un éclaireur toutes les heures aux capitaines afin de faire leur rapport de guet. Les autres, soit quelques dizaines de soldats, préparèrent à la hâte un poste de retraite en cas durgence, au cas où les forces ennemies prennent le dessus durant la bataille. Tout se fit avec le moins de bruit possible, afin de camoufler leur présence, mais surtout afin de pouvoir guetter efficacement, malgré le brouillard tenace de cette fin davant-midi.
[ Le chapitre n'est pas fini, puisque le titre en est "L'attaque d'Osgiliath"...j'ai tout de même posté pour le plaisir de CriCri
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P.S. Il est très possible que dans le texte se trouvent quelques anachronismes, et si vous en voyez, faites-le moi savoir!