23.08.2004, 22:01
La suite... la suite... et bien voilà :
Le drôle d'individu qui a pris possession de la caverne et y a élu résidence semble sy être reclus maintenant depuis de longues semaines, tant la peur quil a du jour et des Ombres Noires qui le pourchasse le hantent jour et nuit. Jamais dans son sommeil ne se perd le souvenir de ce quil a entendu, et ses rêves ne peuvent éteindrent limage de flammes tourbillonnantes cherchant à lavaler. Cette même flamme ne cesse de le dévorer, jet amais la malice du Souverain des Ténèbres ne le fait quitter de son effroi, faisant tournoyer ces heures dangoisses les unes dans les autres ensevelissant sa conscience et son âme sous un amas de regrets et de remords de sa petite vie perdue : cloîtrée dans cette caverne sombre et humide, prisonnière de la frayeur des grandes ombres ailés qui balayent les flans enneigés de la montagne de lesprit froid et de la vie dont il a perdu la jouissance jusquà ne plus en reconnaître le goût.
Le seul goût que savoure encore son corps décharné, la seule partie de son être qui survit par un curieux effet de résistance, tel une ironie du sort de la malice odieuse du piteux maquilleur de sa race, est le sang bien frais sous toute ses formes, car son corps horribles garde à jamais la trace des malversations ancestrales que fit subir limmonde Ange des Ténèbres à ceux qui furent en premier ses captifs. Le sang de quelques lapereaux irriguent encore légèrement ses bajoues de manière irrégulière laissant une odeur fermentée qui empeste dans tous les alentours.
Il aimerait bien dailleurs descendre les marches et aller dévorer chez les orques, mais la peur dêtre repéré, trouvé, traqué et confronté à un de ses soldats de lombre dont la seule évocation du nom seul peut entraîner la mort, len empêche toutes les heures o dun pas allant, il aimerait de nouveau descendre et rejoindre ses congénères.
Car oui ! lindicible occupant de ce morbide endroit est un orque.
Mais ce nest pas le pire ! car le secret quil a découvert le transperce de douleur encore plus
De la crevasse qui pointe au dessus de son antre, une fine lumière passe à une mince heure du jour, et lorsque la nuit paraît, il arrive quau delà des sombres nuages qui recouvrent de manière quasi permanente les hauts sommets des Monts de Mirkwood la face blanche de la lune se dévoile. Et lorsque celle-ci apparaît, la créature se met alors à hurler de douleur avec une telle force que tous autour croient quun Monstre énorme, vestige des atroces engeances de Morgoth du premier âge vient de se réveiller, et tous les orques qui habitent ces tunnels empestés se mettent à trembler craignant que le monstre ne se jette sur eux pour les dévorer.
Mais cette douleur qui fait hurler cet orque nest pas une douleur physique du corps qui brûle sous la lumière éclatante de lastre dIthil ; Non ! Cest une douleur bien pire .morale, psychologique, comme si dans la nuit glaciale qui habite son âme e son cur depuis la nuit des temps, une lumière jaillissait du néant de son esprit une conscience.
Lorque qui a pris pension en ce dépotoir se nomme Naghiah. Naghiah a toujours eu une histoire étrange. Plus petit que tous, il a toujours été laissé de côté par ses frères, fouetté, battu ou insulté par les autres orques plus forts et plus sadiques que lui. Né dun guerrier, lieutenant dune escouade, il fut rejeté par sa mère dés sa naissance, qui le confondu avec une bouse dans sa portée. Ecrasé par ses frères et surs, il fut battu à mort par son père dés son arrivée qui avait subi une lourde défaite dans les collines du nord Arthedain à la frontière de lAngmar.
Par la suite, il fut toujours battu et devint vite le souffre-douleur préféré de son père qui sen servait de jouet et de porte besace, quant il ne servait pas de selle de Warg ou de bilboquet. Naghiah était dailleurs fortement maltraité par ses frères qui samusaient tous à le railler, à le moquer et à le rouer de coups dés quils en avaient loccasion. Et ils en avaient souvent loccasion car sil sagissait dun jeu qui faisait toujours sesclaffer leur sombre géniteur.
Mais, un beau soir, car cest ainsi que le perçut Naghiah ; léternel Survivant de la Guerre ne revint pas ! Il avait été tué au combat, lors dun siège sur lImmonde Bàr Gaurgesh, plus connu dans la langue des hommes sous le nom dAradhras la citadelle frontalière nord de lArthedain. Les orques avaient ce soir là essayer de prendre la forteresse dassaut, mais une forte charge des rôdeurs, les monstrueux serpents des collines de lOuest, discrets comme les renards, agiles comme la fauvette et fourbes comme laspic avaient fondus sur eux comme un torrent au printemps. Aucun de ceux qui avaient pris les armes et rejoint la colonne de Guerre du Général de lAngmar, Morgûldil, leffroyable Sorcier et Prince des Ténèbres, navait survécu. Il fut rapporté cependant que lorsquil vit la fuite de ses hommes, Morgûldil déchaîna un Immense brasier de colère dans toute la vallée ou tous les orques désertant la bataille ne laissèrent que leurs cendres. Il est même dit que cet affreux général savança au cur même de la nuée, et quil rencontra le Père de Naghiah qui désirait fuir, et quil neut quune seule parole à prononcer, tel un sifflement strident aussi perçant que le désespoir et le vide du néant et quil mourut sur linstant.
LOmbre du Sorcier savança alors de la forteresse, et il y fit exploser sa colère et une peste immonde vint à semparer de la moitié des habitants du village infectant de même les puis, mais les soldats du Gondor soutenus par Ordrath, le Vaillant se rend pas et il se soutinrent les uns et les autres, et comme par miracle, le Dauphin dArthedain, se trouvait en cette forteresse, ils purent bénéficier de son secours et une grande partie des soldats ne périt pas et lon sonna la retraite dans le camp de lAngmar.
Naghiah appris cette histoire de ces frères alors-même, que le reste de lHost de Guerre du Roi-Sorcier rentrait en berne, cest alors que nombreux des frères de Naghiah furent immédiatement enrôlés alors même quils nétaient encore quadolescents, et Naghiah fut amené de même. Et cest ainsi que Naghiah rejoignit lArmée de lAngmar.
Le drôle d'individu qui a pris possession de la caverne et y a élu résidence semble sy être reclus maintenant depuis de longues semaines, tant la peur quil a du jour et des Ombres Noires qui le pourchasse le hantent jour et nuit. Jamais dans son sommeil ne se perd le souvenir de ce quil a entendu, et ses rêves ne peuvent éteindrent limage de flammes tourbillonnantes cherchant à lavaler. Cette même flamme ne cesse de le dévorer, jet amais la malice du Souverain des Ténèbres ne le fait quitter de son effroi, faisant tournoyer ces heures dangoisses les unes dans les autres ensevelissant sa conscience et son âme sous un amas de regrets et de remords de sa petite vie perdue : cloîtrée dans cette caverne sombre et humide, prisonnière de la frayeur des grandes ombres ailés qui balayent les flans enneigés de la montagne de lesprit froid et de la vie dont il a perdu la jouissance jusquà ne plus en reconnaître le goût.
Le seul goût que savoure encore son corps décharné, la seule partie de son être qui survit par un curieux effet de résistance, tel une ironie du sort de la malice odieuse du piteux maquilleur de sa race, est le sang bien frais sous toute ses formes, car son corps horribles garde à jamais la trace des malversations ancestrales que fit subir limmonde Ange des Ténèbres à ceux qui furent en premier ses captifs. Le sang de quelques lapereaux irriguent encore légèrement ses bajoues de manière irrégulière laissant une odeur fermentée qui empeste dans tous les alentours.
Il aimerait bien dailleurs descendre les marches et aller dévorer chez les orques, mais la peur dêtre repéré, trouvé, traqué et confronté à un de ses soldats de lombre dont la seule évocation du nom seul peut entraîner la mort, len empêche toutes les heures o dun pas allant, il aimerait de nouveau descendre et rejoindre ses congénères.
Car oui ! lindicible occupant de ce morbide endroit est un orque.
Mais ce nest pas le pire ! car le secret quil a découvert le transperce de douleur encore plus
De la crevasse qui pointe au dessus de son antre, une fine lumière passe à une mince heure du jour, et lorsque la nuit paraît, il arrive quau delà des sombres nuages qui recouvrent de manière quasi permanente les hauts sommets des Monts de Mirkwood la face blanche de la lune se dévoile. Et lorsque celle-ci apparaît, la créature se met alors à hurler de douleur avec une telle force que tous autour croient quun Monstre énorme, vestige des atroces engeances de Morgoth du premier âge vient de se réveiller, et tous les orques qui habitent ces tunnels empestés se mettent à trembler craignant que le monstre ne se jette sur eux pour les dévorer.
Mais cette douleur qui fait hurler cet orque nest pas une douleur physique du corps qui brûle sous la lumière éclatante de lastre dIthil ; Non ! Cest une douleur bien pire .morale, psychologique, comme si dans la nuit glaciale qui habite son âme e son cur depuis la nuit des temps, une lumière jaillissait du néant de son esprit une conscience.
Lorque qui a pris pension en ce dépotoir se nomme Naghiah. Naghiah a toujours eu une histoire étrange. Plus petit que tous, il a toujours été laissé de côté par ses frères, fouetté, battu ou insulté par les autres orques plus forts et plus sadiques que lui. Né dun guerrier, lieutenant dune escouade, il fut rejeté par sa mère dés sa naissance, qui le confondu avec une bouse dans sa portée. Ecrasé par ses frères et surs, il fut battu à mort par son père dés son arrivée qui avait subi une lourde défaite dans les collines du nord Arthedain à la frontière de lAngmar.
Par la suite, il fut toujours battu et devint vite le souffre-douleur préféré de son père qui sen servait de jouet et de porte besace, quant il ne servait pas de selle de Warg ou de bilboquet. Naghiah était dailleurs fortement maltraité par ses frères qui samusaient tous à le railler, à le moquer et à le rouer de coups dés quils en avaient loccasion. Et ils en avaient souvent loccasion car sil sagissait dun jeu qui faisait toujours sesclaffer leur sombre géniteur.
Mais, un beau soir, car cest ainsi que le perçut Naghiah ; léternel Survivant de la Guerre ne revint pas ! Il avait été tué au combat, lors dun siège sur lImmonde Bàr Gaurgesh, plus connu dans la langue des hommes sous le nom dAradhras la citadelle frontalière nord de lArthedain. Les orques avaient ce soir là essayer de prendre la forteresse dassaut, mais une forte charge des rôdeurs, les monstrueux serpents des collines de lOuest, discrets comme les renards, agiles comme la fauvette et fourbes comme laspic avaient fondus sur eux comme un torrent au printemps. Aucun de ceux qui avaient pris les armes et rejoint la colonne de Guerre du Général de lAngmar, Morgûldil, leffroyable Sorcier et Prince des Ténèbres, navait survécu. Il fut rapporté cependant que lorsquil vit la fuite de ses hommes, Morgûldil déchaîna un Immense brasier de colère dans toute la vallée ou tous les orques désertant la bataille ne laissèrent que leurs cendres. Il est même dit que cet affreux général savança au cur même de la nuée, et quil rencontra le Père de Naghiah qui désirait fuir, et quil neut quune seule parole à prononcer, tel un sifflement strident aussi perçant que le désespoir et le vide du néant et quil mourut sur linstant.
LOmbre du Sorcier savança alors de la forteresse, et il y fit exploser sa colère et une peste immonde vint à semparer de la moitié des habitants du village infectant de même les puis, mais les soldats du Gondor soutenus par Ordrath, le Vaillant se rend pas et il se soutinrent les uns et les autres, et comme par miracle, le Dauphin dArthedain, se trouvait en cette forteresse, ils purent bénéficier de son secours et une grande partie des soldats ne périt pas et lon sonna la retraite dans le camp de lAngmar.
Naghiah appris cette histoire de ces frères alors-même, que le reste de lHost de Guerre du Roi-Sorcier rentrait en berne, cest alors que nombreux des frères de Naghiah furent immédiatement enrôlés alors même quils nétaient encore quadolescents, et Naghiah fut amené de même. Et cest ainsi que Naghiah rejoignit lArmée de lAngmar.