19.08.2004, 22:55
[Et allez donc ! Roulez jeunesse ! C'est reparti pour un tour !]
La route qui menait aux profondeurs était étroite et escarpée, de grossières marches avaient été taillées à même la roche dans un but controversé den faciliter la descente ou au contraire den faire un véritable tour de force. Il arrivait fréquemment que de grosses pierres rondes aillent rouler à bas de lescalier en un vacarme épouvantable que décuplaient les parois lisses et obliques qui se dressaient, tels de silencieux gardiens, de part et dautres des imprudents voyageurs aventurés dans ce funeste boyau. Dénormes toiles daraignée, fruits dannées ou de siècles de labeur acharné et régulier, barraient le chemin dun air inquiétant ; et les torches que les trois compagnons en approchaient les enflammaient terriblement, ou les laissaient fondre en une glue visqueuse qui suintait et sépandait au sol, obligeant les audacieux à éviter ces espaces devenus périlleux et que révélait mal linégale lueur dispensée par les flambeaux.
Peu à peu, les coudes se succédèrent et la température sapaisa. Enfin, après dinterminables efforts, ils débouchèrent sur une petite salle doù séchappaient trois longs et obscurs couloirs sculptés avec grand soin et un sens artistique aigu. La pièce, où ils décidèrent détablir un premier campement tant les avait harassé la pénible descente, était encombrée des éboulis que leurs pas maladroits avaient provoqués ; ils se servirent des gravas pour ériger les murs dune petite place au centre de laquelle ils allumèrent un grand feu à laide de bois mort transporté sur leur dos. Ils lalimentèrent toute la nuit, se délassant auprès des flammes, car si le brasier venait à séteindre ils nauraient plus aucun moyen de rallumer leurs torches ensuite. Puis ils se nourrirent frugalement et sendormirent, non sans avoir distribué des tours de veille, mais nul incident ne vint troubler les nocturnes heures. Ils entamèrent tant leurs réserves de bois en une nuit quils furent forcer dadmettre quils ne pourraient plus tenir ne serait-ce quune seconde nuit dans sa totalité. Un nuage dabattement plana un instant sur le petit groupe, mais fut vite dissipé par lurgence du moment qui consistait à déterminer quelle serait la route à suivre.
Divitiac, votre humble scribe
La route qui menait aux profondeurs était étroite et escarpée, de grossières marches avaient été taillées à même la roche dans un but controversé den faciliter la descente ou au contraire den faire un véritable tour de force. Il arrivait fréquemment que de grosses pierres rondes aillent rouler à bas de lescalier en un vacarme épouvantable que décuplaient les parois lisses et obliques qui se dressaient, tels de silencieux gardiens, de part et dautres des imprudents voyageurs aventurés dans ce funeste boyau. Dénormes toiles daraignée, fruits dannées ou de siècles de labeur acharné et régulier, barraient le chemin dun air inquiétant ; et les torches que les trois compagnons en approchaient les enflammaient terriblement, ou les laissaient fondre en une glue visqueuse qui suintait et sépandait au sol, obligeant les audacieux à éviter ces espaces devenus périlleux et que révélait mal linégale lueur dispensée par les flambeaux.
Peu à peu, les coudes se succédèrent et la température sapaisa. Enfin, après dinterminables efforts, ils débouchèrent sur une petite salle doù séchappaient trois longs et obscurs couloirs sculptés avec grand soin et un sens artistique aigu. La pièce, où ils décidèrent détablir un premier campement tant les avait harassé la pénible descente, était encombrée des éboulis que leurs pas maladroits avaient provoqués ; ils se servirent des gravas pour ériger les murs dune petite place au centre de laquelle ils allumèrent un grand feu à laide de bois mort transporté sur leur dos. Ils lalimentèrent toute la nuit, se délassant auprès des flammes, car si le brasier venait à séteindre ils nauraient plus aucun moyen de rallumer leurs torches ensuite. Puis ils se nourrirent frugalement et sendormirent, non sans avoir distribué des tours de veille, mais nul incident ne vint troubler les nocturnes heures. Ils entamèrent tant leurs réserves de bois en une nuit quils furent forcer dadmettre quils ne pourraient plus tenir ne serait-ce quune seconde nuit dans sa totalité. Un nuage dabattement plana un instant sur le petit groupe, mais fut vite dissipé par lurgence du moment qui consistait à déterminer quelle serait la route à suivre.
Divitiac, votre humble scribe