11.06.2004, 00:54
Voilà un dernier crû : plusieurs longues de travail, sur ce poème à destination de Minas Ithîl, la Tour de la Lune, ou Minas Morgûl, c'est vous qui voyez!
Dans la peine et le plus grand des effrois
Solitaire est la Tour du Sorcier Roi.
Aujourdhui Forteresse des Damnés
Putride du Sang dont elle sest souillée.
Evanescente, sans âge, sans enfants
Aussi Lugubre que ses habitants
Par lesquels naissent les armes amères
Tuant les maris, étripant les mères.
Fiel bastion du morbide Capitaine
Des Armées de la Souveraine Haine
Dont lil tient la Pupille fixée
Sur les âmes et la terre des Exilés.
Cruelle, dans le Souffre et les Cendres,
Au sol ridé de failles en méandres
Elle ternie la Beauté des Grands Bois.
Et détruit le plus beau Joyau des Rois.
Sombres sont les lueurs des Flammes
Des Remparts envahis de moult Lames.
Rougeoyant de sa Perfide Magie,
Et des armées de son Hégémonie.
Fantomatique, Fétide et Spectral,
La Cité dIsildûr, jadis Sacrale.
La Pierre dIthil à jamais Corrompue
Servit pour la Guerre au Maia Déchu.
Effroyable âtre du Plus Grand des Spectres
Donjon du plus cruel des Traîtres
Sordide, laide, contenant les Monstres
Prêts à nous pourfendre comme des ronces.
Son Seigneur sacrant la Couronne abjecte
Ceignant ses yeux froids, aveugles, humecte
Son souffle glacial terrifie nos sens,
Et la Plaie du Hobbit hurle de nouveau : Souffrance !
Son sang noir et son Esprit Monstrueux
Sont lOrgueilleuse Gloire de son Dieu.
Dont la Guerre est le plus grand des Délices
Et lEsclavage humain, limmonde vice.
Sous la Coupe du Sombre Capitaine
Avance lArmée de lOdieuse Haine
Sous lil Feu, à la Pupille Fixée,
LIris Brûlante, le Cur enragé !
Il avance, pâle, froid, menant lOmbre,
Sous sa hargne, étoiles et arbre sombrent
La Mort dans la main, sous les ailes noires,
Menant Orcs et Trolls, légions dans le Soir.
La Tour des hommes de lEphel Duâth
Mena Bataille aux Berges dOsgiliath
Et sous les Coups et les Combats acharnés,
Faramir soutint lassaut déchaîné.
Harassé par les Féroces ailés
Chevaucha au Rammas sous le Danger !
Mais à lheure la plus sombre de la fuite,
Gandalf surgissant stoppa la Poursuite
Et en Ithilien, un Hobbit pût voir,
Dans les Montagnes et les Escaliers Noirs,
Une lumière perçant les Ténèbres
Signe dEspoir pour la Cité Funèbre
Car sous lÂge du Retour de son Roi.
La Forêt redevint dautrefois,
Car Faramir en devint le Seigneur,
Et Eowin, la Princesse de Cur.
Dans la peine et le plus grand des effrois
Solitaire est la Tour du Sorcier Roi.
Aujourdhui Forteresse des Damnés
Putride du Sang dont elle sest souillée.
Evanescente, sans âge, sans enfants
Aussi Lugubre que ses habitants
Par lesquels naissent les armes amères
Tuant les maris, étripant les mères.
Fiel bastion du morbide Capitaine
Des Armées de la Souveraine Haine
Dont lil tient la Pupille fixée
Sur les âmes et la terre des Exilés.
Cruelle, dans le Souffre et les Cendres,
Au sol ridé de failles en méandres
Elle ternie la Beauté des Grands Bois.
Et détruit le plus beau Joyau des Rois.
Sombres sont les lueurs des Flammes
Des Remparts envahis de moult Lames.
Rougeoyant de sa Perfide Magie,
Et des armées de son Hégémonie.
Fantomatique, Fétide et Spectral,
La Cité dIsildûr, jadis Sacrale.
La Pierre dIthil à jamais Corrompue
Servit pour la Guerre au Maia Déchu.
Effroyable âtre du Plus Grand des Spectres
Donjon du plus cruel des Traîtres
Sordide, laide, contenant les Monstres
Prêts à nous pourfendre comme des ronces.
Son Seigneur sacrant la Couronne abjecte
Ceignant ses yeux froids, aveugles, humecte
Son souffle glacial terrifie nos sens,
Et la Plaie du Hobbit hurle de nouveau : Souffrance !
Son sang noir et son Esprit Monstrueux
Sont lOrgueilleuse Gloire de son Dieu.
Dont la Guerre est le plus grand des Délices
Et lEsclavage humain, limmonde vice.
Sous la Coupe du Sombre Capitaine
Avance lArmée de lOdieuse Haine
Sous lil Feu, à la Pupille Fixée,
LIris Brûlante, le Cur enragé !
Il avance, pâle, froid, menant lOmbre,
Sous sa hargne, étoiles et arbre sombrent
La Mort dans la main, sous les ailes noires,
Menant Orcs et Trolls, légions dans le Soir.
La Tour des hommes de lEphel Duâth
Mena Bataille aux Berges dOsgiliath
Et sous les Coups et les Combats acharnés,
Faramir soutint lassaut déchaîné.
Harassé par les Féroces ailés
Chevaucha au Rammas sous le Danger !
Mais à lheure la plus sombre de la fuite,
Gandalf surgissant stoppa la Poursuite
Et en Ithilien, un Hobbit pût voir,
Dans les Montagnes et les Escaliers Noirs,
Une lumière perçant les Ténèbres
Signe dEspoir pour la Cité Funèbre
Car sous lÂge du Retour de son Roi.
La Forêt redevint dautrefois,
Car Faramir en devint le Seigneur,
Et Eowin, la Princesse de Cur.