26.07.2022, 09:47
Après avoir à nouveau fait une pause fort longue (et toujours pour les mêmes raisons), la tenue prochaine d'Omentielva Nertëa m'a donné l'occasion de réviser quelques Psaumes qui seront sans doute lus sur place. J'en ai profité pour corrigé des erreurs dans les pronoms suffixes objets qui m'avaient échappés jusqu'ici, ainsi que quelques coquilles manifestes. Cela m'a motivé pour reprendre les traductions.
Je vous propose donc ici le Psaume 72 (dernier du deuxième livre des Psaumes selon le découpage judaïque), avec une traduction très littérale. Je crois bien que c'est le plus long que j'ai présenté ici jusqu'à présent :
Je vous propose donc ici le Psaume 72 (dernier du deuxième livre des Psaumes selon le découpage judaïque), avec une traduction très littérale. Je crois bien que c'est le plus long que j'ai présenté ici jusqu'à présent :
- Salomondo. Á Eru, lë anta námielyaínen aran, voroþanyelyanen arano yondon !
De [Shelomo]/Salomon. Dieu, donne tes jugements au roi, ta justification au fils du roi !
- Navis lielyá failenen, neχtanolyai námienen.
Il juge ton peuple avec justice, tes humiliés avec jugement.
- Oronti tulyar rainé lienna ; umbor, voroþanyelyá.
Les montagnes portent la paix au peuple ; les collines, la justification.
- Navis lieo neχtanui, reχtas oicai yondui, mulis ñwalmandacó.
Il juge les humiliés du peuple, il sauve les fils pauvres, il accable l’exploiteur/l’oppresseur.
- Þozyaltë lyenen epë anár, ar epë iþil, yénion yénin.
Ils frémissent de toi devant le soleil, et face à la lune, aux âges des âges.
- Andúyas wai ulo hyandanwa salquenna, wai mistí ulyala cemenna.
Il descend comme la pluie sur la tonte/le regain, comme les giboulées aux bruines de/irriguant la terre.
- Faimo lauya aurezyassen ; úmea rainë únótimai ránastalin.
Le juste fleurit en ses jours ; la paix multiple pour des lunes sans nombre.
- Turis airello tenna airé, anduinello tenna cemen-tyelmai.
Il domine de la mer à la mer, du fleuve aux extrémités de la terre.
- Epë sé palarrani luñgar ; cottozyar lavir astó.
Face à lui les bédouins ploient ; ses ennemis lèchent la poussière.
- Tarsis yo tollion arani nantulyar hantalé ; arani Hyava yo Sevava talar ríanná.
Les rois de Tarsis et des îles retournent/rendent l’offrande ; les rois de Sheba et de Seba présentent/apportent le tribut/l’offrande.
- Ilyai arani cúr epë sé ; ilyai nórí veuyar sé.
Tous les rois se prosternent devant lui ; toutes les nations le servent.
- Ná, rúnas oicá yë holtu, neχtanó pen aþié.
Oui, il secourt le pauvre qui appelle, l’humilié sans aide.
- Cautas nípa yo oicá ; reχtas oica-návé.
Il abrite le chétif/faible, le pauvre ; il sauve l’être des pauvres.
- Rúnas náveltá mando yo ormello ; sercelta (ná) mírima χendizyun.
Il rachète leur être de la vexation, de la violence ; leur sang est précieux à ses yeux.
- Coitas ar antasses Hyavó malanten, hyamis χyen oi ilya auressë ; manyasses.
Il vit et il lui donne de l’or de Sheba, il prie pour lui en permanence tout le jour ; il le bénit.
- An (ná) yausta-úmë cemendë, nólanna orontiwa. Yávezya hyasta wai Livan. Lostaltë opelessë wai cemeno rí.
Et c’est profusion/foison de froment sur terre, en tête/au sommet des montagnes. Son fruit bruisse/ondule comme le Lebanôn/Liban. Ils bourgeonnent dans la ville comme l’herbe de la terre.
- Essezya (ná) oialë, wai anár essezya lauyuva. Ilyai nórí estar sé amanya.
Son nom est pérennité, comme le soleil son nom florira. Toutes les nations le congratulent/disent bienheureux.
- Amanya, Yahwë Eru, i Eru Izrailwa, elmenda-tyaro, issë er !
Il est béni, Yahvé Dieu, le Dieu d’Israël, le faiseur de prodiges, lui seul !
- Amanya, alcarizya-essë, tennoio, alcarizya quanta ilya cemen. Násië ! Násië !
Il est béni, le nom de sa gloire, en pérennité, sa gloire remplit toute la terre. Amén ! Amén !
- Tenyar Laviro hyermer, Yesseo yondó.
S’achèvent les prières de David bèn Ishaï/[Jessé].
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland