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La Destinée de Glorfindel
#1
Fils d’Angrod avec une jeune elfe du nom d’Anethlind, de la maison d’Olwë le Teleri d’Alqualondë, il naquit à Valinor avant la destruction des arbres et la fuite des Noldor. Il se serait prononcer alors d’un égal avis à celui de son oncle Finrod, mais il se tût, car il connaissait son père et que celui-ci suivait la volonté et le désir de Fingon, le fils de Fingolfin.

Cependant, il n’était nullement certain qu’ils durent quitter les verts palais de Valinor, désormais dans la nuit. Daran, qui se nommait alors Dînaran aimait Valinor et les Valar bien qu’il fut en captivité, ceci ne lui paraissait pas une captivité, mais plutôt un endroit bienheureux où il pouvait vivre tranquillement.

C’est en Valinor, un jour qu’il s’attardait le long des plages des Teleri, qu’une jeune elfe, du nom de Meltinwë de la famille des Vanyar vint à faire sa connaissance. Elle l’avait déjà remarqué auparavant auprès de banquets, et il lui avait plu.

Soutenu par Varda, ils s’étaient unis au bord de la plage dans un lien sacré et éternel. Les plages d’Elendë luirent ce soir là d’une lueur sans pareils et les étoiles s’illuminèrent d’un instant plus que jamais.
Mais le serment des Noldor, et la volonté de Fëanor et de ses fils brisèrent ces liens. Meltinwë partit avec Dînaran et ses frères malgré l’opposition du père et de la famille de la jeune elfe.

Ils ne participèrent pas au massacre d’Alqualondë, car cela leur aurait glacé le cœur, et ils se décidèrent à faire demi-tour. Mais, Dînaran ne put abandonner son père et Fingolfin qu’il aimait comme son Roi. Il suivit alors les navires jusqu’au désert d’Araman.

Après la Prophétie du Nord, Dînaran et Meltinwë pensèrent suivre Finarfin et rejoindre Valinor. Mais, ils n’eurent pas assez de courage pour abandonner leurs frères Fingolfin et ses amis Finrod et Turgon. Ainsi, ils attendirent en vain le retour de Fëanor et des navires et passèrent l’immense Helcaraxë

Dînaran fut alors empli de la même rage que Fingolfin, désireux de retrouver Fëanor. Il s’allia à son père ainsi qu’à Fingon et à Fingolfin auprès de qui il jura allégeance. Il suivit son père lorsque celui-ci partit dans les cavernes de Menegroth.

Et lorsque Fingolfin fêta Mereth Aderthad, Dînaran et Meltinwë, bâtirent leur nouvelle demeure aux abords de la fontaine d’Ivrin près du Narog. Là, Dînaran battit une Tour en Pierres Rouges qu’il avait découvert lors de ses voyages dans l’Ered Wethrim.

Et là, ils furent heureux. Galadriel, sa tante, parti pour Doriath, tandis que Turgon préparait la construction de Gondolin, que Finrod creusait les Halles du Nargothond, et Ils devinrent ainsi les gardiens de la Forteresse d’Ivrin.

Mais Morgoth ne tût pas sa colère contre les elfes et contre les Noldor, et vint alors la bataille de Dagor Brachollach. Dînaran se lia alors d’amitié avec les hommes de la maison d’Hador, qui avaient établis leurs liens avec Fingolfin.

Dînaran combattit avec courage les forces orques et les dragons dévastant les terres de Ard Galen, renommées par la suite. Il combattit aux côtés de l’armée de Fingon et se battit courageusement, même lorsqu’il apprit la mort et la disparition d’Angrod, son père.
Il le pleura beaucoup, et lorsque la guerre prit fin, il partit en solitaire dans les collines desséchées de Dorthonion afin de lui graver une stèle et de construire un tertre.

Lorsque Sauron, le chef des armées des Loup Garous, prit la forteresse d’Eithel Sirion et la transforma en une Tour Noire, il décida de repartir défendre sa bien aimée et ses enfants en armes à Barach Carnë, la Tour Rouge, où il s’était établi. Et là, ils eurent grandes joies.

Après la défaite et la mort de Fingolfin, Dînaran s’investi de plus en plus auprès de Fingon, aidé du reste de la maison d’Hador, dont Huor et Hurin, les fils de Galdor, revenus des bois d’Haleth qui devinrent deux de ses plus fidèles alliés.

Par la suite, il y eut une plus grand ferveur entre les elfes qui décidèrent d’en finir avec l’Angband. Et Dînaran, contrairement aux souhaits de Meltinwë partit pour la guerre et rallia l’armée de Turgon avec ses fils. Meltinwë regarda son époux partir le cœur lourd et serré comme si elle ne le reverrait jamais.

Et elle pleura son époux de larmes innombrables car de la cinquième guerre elle n’échappa pas. Dînaran était en poste à Eithel Sirion lorsque les orques vinrent les insulter, et lorsque l’assaut commença, il fonça aidé de ses fils, et ils entrèrent dans les escaliers noirs d’Angband.

C’est alors que la ruée se fit, et Dînaran se retrouva aux côtés d’Huor et d’Hurin dans la bataille, Fingon était à ses côtés, et il entendit l’aube se lever, et l’arrivée de Maedhros, mais la nuit ne se leva guère et la trahison de Morgoth détruisit les flancs des armées des hommes. Ainsi, Dînaran fut perdu dans la bataille lorsque les dragons se jetèrent sur eux, et le souvenir de son père mit en lui une vive colère.

Il se fraya un chemin vers le Dorthonion et poussa Flaurung, le ver Gris à venir se battre contre lui, et sa garde, et là, dans la vallée de ses terres où son père avait péri, Dînaran vengea Angrod. Puis, il partit vers l’Ouest pensant à sa femme et ses fils qu’il n’avait plus revu depuis l’assaut des Portes Noires.

Et c’est là qu’il se rendit compte de ce qui s’était passé. Barach Carnë n’était plus que des cendres. Les orques avaient tout détruit. Devant la porte de la forteresse, il trouva le corps de Meltinwë ensanglantée.
Et il se mit à maudire les orques, leur Maître de Ténèbres, les Rois des Elfes, les Noldor et leur folie, tous les fils de Fëanor qui lui avait fait quitté les rivages bienheureux d’Aman et les plages douces et paisibles d’Elendë.

Il quitta alors l’ensemble du Beleriand ivre de tristesses, ses larmes ne pouvant plus s’arrêter de couler. Il se rendit compte dans quel orgueil il était tombé, loin du bonheur des elfes et de la grâce des Valar. Il traversa les Ered Luin, et passa en Eriador. Puis, il se mit à désirer mourir, mais la mort ne vint pas.

Et plus que cela, le temps passait et passait, si bien qu’il oubliait tout ce qu’il avait pu savoir. Il construisit une tour d’argent au beau milieu des Monts Brumeux, puis, il se rendit vers les baies de Belfalas, ivre qu’il était d’écouter la mer, d’écouter les eaux qui le rendait si nostalgique.

Plus tard, il revint en Beleriand, et en vit la ruine. Rien, non rien, ne le retenait plus à la vie, et il se demandait quelle raison il avait encore de rester. Au début du second âge, il vint voir Cirdan le Marin, lui demandant de l’aider à partir, à rentrer.

Mais Cirdan refusa, non que Dînaran fusse un elfe malhonnête, mais il ne voyait pas en quoi partir vers les demeures éternelles l’aideraient. Il se mit alors à prier Manwë et celui, par l’intermédiaire d’une colombe porta à Cirdan un rameau d’olivier du Royaume bienheureux.
Cirdan dit àlors à Daran, qui vivait alors en Mithlond.

« Vois tu mon enfant, si les Seigneurs de l’Ouest sont venus délivrer les Terres du Milieu du Noir Ennemi, c’est à cause d’un rameau d’olivier, oui, c‘est à cause d’Eärendil, que j’ai aidé à passer les mers pour porter notre demande de secours aux Valar. Ce rameau d’olivier c’est l’espoir que portait Elwing sur son front. »

« Porte l’Espoir toi aussi là où es, dans ce monde, il y a encore de l’espoir et encore de l’espoir pour toi. Et quant tu seras prêt à passer, tu viendras et sauras que ce que je t’ai dis sera juste, car ce sera d’un cœur joyeux et apaisé que tu prendras ce navire. »

Et alors Dînaran écrivit son histoire, il se chargea d’aider les elfes et les humains. Il rallia la maison de Gil-Galad en Lindon et se tint au milieu des elfes tel un Seigneur silencieux.

Il jura allégeance au fils de Fingon qui avait été autrefois son seigneur, et Gil-Galad fut émerveillé de revoir ce jeune et beau prince elfe, dont la renommée était ancienne et qui autrefois était un fidèle ami.
Gil-Galad conféra alors à cet ancien allié un nom puissant et oublié, mémoire des grandes guerres du Bélériand et de la défaite d’un des destructeurs de la cité cachée de Gondolin. Il lui donna le nom de Glorfindel, et c’est ainsi qu’il est connu dans les chroniques.
C’est après la guerre de la dernière alliance que Dînaran choqué par la mort nouvelle de son seigneur aux portes du Mordor, défait par Sauron, gagna l’ancienne forterresse de Heruos, renommée Harros, et qu’il y laissa l’histoire de son passé.

Dés lors, il changea de Nom. Il s’appellerait désormais Daran. Il continuait cependant à se rendre à Imlardis, et dans les grandes écuries du palais des elfes, il trouva une monture plus belle et plus digne qu’aucune autre. Un étalon elfique du nom d’Asfaloth. Son amitié avec le destrier devint vite quelque chose de merveilleux et d’unique. Et le cavalier et sa monture ne se séparèrent plus que très rarement.
Elrond établit une maison pour son ami qu’il nommait encore Glorfindel et c’est le nom qu’il portait en cette maison. Il y fut reçu en Seigneur et fils de seigneur, comme un Roi elfe oublié depuis longtemps. Puis, ce que lui avait annoncé Cirdan vint à se produire.

Au détour d’une journée passé à pourchasser les orques, Daran rencontra une jeune elfe d’une immense beauté qui lui plu plus que la lumière de la lune, plus que la douceur du bruit de la mer et des vagues, mais qui semblait être la bonté qu’Eru avait eu envers lui et il se mit à aimer cette jeune elfe du nom de Melerian. Et depuis lors, ces deux là ne se séparent plus.
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Messages dans ce sujet
La Destinée de Glorfindel - par Cricri - 08.05.2004, 22:19
[Pas de titre] - par Elifëa - 11.05.2004, 16:22
[Pas de titre] - par Ithilion - 10.07.2004, 21:56
[Pas de titre] - par Cricri - 07.11.2004, 13:39

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