18.08.2020, 07:56
Je profite de quelques jours de répit, obligé de mettre de côté mes deux projets de jeux de société, pour ressortir un vieux projet inachevé, dont je vais tirer le sujet suivant: les aventures de Mardil le prophète.
Je vais essayer de poster quelques unes de ces aventures, puis je finirai par un peu d'exégèse justificative.
Le projet initial était une campagne de JDR (règles Tiers Âge), accompagné d'une longue nouvelle introductive (que je n'avais postée que sur La Cour d'Obéron je crois).
« Castamir n'avait pas régné longtemps que déjà il s'était montré plein de morgue et peu généreux, bref un homme cruel... » *
Alors que la lutte fratricide déchire le Gondor, se lève Mardil.
D'Anfalas à Pelargir il prend la route.
« La blanche colonne gît à terre,
« l'étoile d'Umbar ne resplendit plus
« Homme de l'Ouest, tu abandonnes la garde des frontières.
« Comme a sombré la Pierre
« tes yeux se voileront de larmes
« et tu ne distingues plus l'humble du faible »
Mardil ne parviendra jamais à porter son message à Castamir, et sera jeté en prison sitôt franchies les portes de Pelargir.
Il désespère alors en prison, parmi les vauriens fauteurs de troubles.
Mais voici qu'un vieillard, balayant les cachots, chantonne en sifflant :
« Quand vient la moisson
« Au Pays Béni
« De rires et chansons
« Les Eruhíni
« Ensemblent louent
« Le Père de tout
Que cela te serve de leçon ! Lui lance le geôlier
Et Mardil libéré, de rentrer sans façon.
* [SdA appA I, IV]
Je vais essayer de poster quelques unes de ces aventures, puis je finirai par un peu d'exégèse justificative.
Le projet initial était une campagne de JDR (règles Tiers Âge), accompagné d'une longue nouvelle introductive (que je n'avais postée que sur La Cour d'Obéron je crois).
« Castamir n'avait pas régné longtemps que déjà il s'était montré plein de morgue et peu généreux, bref un homme cruel... » *
Alors que la lutte fratricide déchire le Gondor, se lève Mardil.
D'Anfalas à Pelargir il prend la route.
« La blanche colonne gît à terre,
« l'étoile d'Umbar ne resplendit plus
« Homme de l'Ouest, tu abandonnes la garde des frontières.
« Comme a sombré la Pierre
« tes yeux se voileront de larmes
« et tu ne distingues plus l'humble du faible »
Mardil ne parviendra jamais à porter son message à Castamir, et sera jeté en prison sitôt franchies les portes de Pelargir.
Il désespère alors en prison, parmi les vauriens fauteurs de troubles.
Mais voici qu'un vieillard, balayant les cachots, chantonne en sifflant :
« Quand vient la moisson
« Au Pays Béni
« De rires et chansons
« Les Eruhíni
« Ensemblent louent
« Le Père de tout
Que cela te serve de leçon ! Lui lance le geôlier
Et Mardil libéré, de rentrer sans façon.
* [SdA appA I, IV]
La lumière n'indique pas le bout du tunnel, c'est la lanterne de celui qui comme toi, cherche à sortir.