24.03.2004, 15:35
Il périt sous lui, et nul jamais ne put dégager sa dépouille de ce tombeau quil sétait fait seul, témoignage grandiose et terrible de la digne fin quavait su trouver Balin de lErebor, à la Bataille de la Brande Desséchée.
Les heures, lentes et éprouvantes, sétaient écoulées, et le jour déclinait. Et soudain, à lhorizon, le soleil devint rouge, et le cur des nains ses serra. La Nuit arrivait à présent à grandes enjambées, et une ombre croissante gagnait la plaine. Déjà, la lueur du Dragon semblait sêtre changée en un flambeau dominateur, et il se voulait signe de ralliement des infectes créatures de lancien Seigneur Ténébreux qui, dans ces régions reculées et sauvages, hantent encore la nuit durant les plaines désertées.
Le froid vint avec la nuit et les saisis alors, broyant leur cur dans un étau malveillant, avalant leur chaleur et leur vie par tous les coins de leur peau déjà ridée et rigide. Ils fermèrent leurs yeux, baissèrent leurs lourdes paupières, et déjà ils ne pouvaient plus les rouvrir, gelés, immobilisés, recouverts par cette blancheur qui possédait tout. Les nuages amoncelés libéraient leur charge de neige qui, impassible manteau, cachait à leur vue les mouvements de ladversaire.
Mais les nains plantèrent une forêt de torches, et ce fut comme un champs dor qui brillerait dans le soir. Alors, loin du champs de bataille, les hommes qui avaient fui ou ceux, qui nétaient point venus, hommes de Dale, de Bree ou dEsgaroth, hommes sauvages ou venus de lointains peuples descendus à lappel dElessar, des années plus tôt, de leurs lointaines terres du Nord, tous ces hommes sentirent leur âme sélever et ils se remémorèrent les faits darmes glorieux de leurs ancêtres. Et, longues colonnes chantantes, ils se mirent en marche, allant gaiement vers leur mort.
Toute la nuit, les combats continuèrent, et la fureur répondait à la colère, et la mort rencontrait la mort en échos. Les orcs tombèrent en grand nombre, et toutes les perfides créatures sortie durant la nuit. Lorsque la visibilité redevint naturelle avec lapparition des premiers rayons du soleil, des trolls furent retrouvé affalés au sol, le corps criblé de coups, et nul ne put dire qui les avait abattu. Mais la bataille ne pouvait se prolonger toujours, et Argas, qui sétait jusqualors contentait de détruire tous ceux qui osaient lapprocher, résolu danéantir le Roi des nains, portant ainsi un coup mortel à larmée dErebor.
Divitiac, qui remercie Tar-A pour ses commentaires
Les heures, lentes et éprouvantes, sétaient écoulées, et le jour déclinait. Et soudain, à lhorizon, le soleil devint rouge, et le cur des nains ses serra. La Nuit arrivait à présent à grandes enjambées, et une ombre croissante gagnait la plaine. Déjà, la lueur du Dragon semblait sêtre changée en un flambeau dominateur, et il se voulait signe de ralliement des infectes créatures de lancien Seigneur Ténébreux qui, dans ces régions reculées et sauvages, hantent encore la nuit durant les plaines désertées.
Le froid vint avec la nuit et les saisis alors, broyant leur cur dans un étau malveillant, avalant leur chaleur et leur vie par tous les coins de leur peau déjà ridée et rigide. Ils fermèrent leurs yeux, baissèrent leurs lourdes paupières, et déjà ils ne pouvaient plus les rouvrir, gelés, immobilisés, recouverts par cette blancheur qui possédait tout. Les nuages amoncelés libéraient leur charge de neige qui, impassible manteau, cachait à leur vue les mouvements de ladversaire.
Mais les nains plantèrent une forêt de torches, et ce fut comme un champs dor qui brillerait dans le soir. Alors, loin du champs de bataille, les hommes qui avaient fui ou ceux, qui nétaient point venus, hommes de Dale, de Bree ou dEsgaroth, hommes sauvages ou venus de lointains peuples descendus à lappel dElessar, des années plus tôt, de leurs lointaines terres du Nord, tous ces hommes sentirent leur âme sélever et ils se remémorèrent les faits darmes glorieux de leurs ancêtres. Et, longues colonnes chantantes, ils se mirent en marche, allant gaiement vers leur mort.
Toute la nuit, les combats continuèrent, et la fureur répondait à la colère, et la mort rencontrait la mort en échos. Les orcs tombèrent en grand nombre, et toutes les perfides créatures sortie durant la nuit. Lorsque la visibilité redevint naturelle avec lapparition des premiers rayons du soleil, des trolls furent retrouvé affalés au sol, le corps criblé de coups, et nul ne put dire qui les avait abattu. Mais la bataille ne pouvait se prolonger toujours, et Argas, qui sétait jusqualors contentait de détruire tous ceux qui osaient lapprocher, résolu danéantir le Roi des nains, portant ainsi un coup mortel à larmée dErebor.
Divitiac, qui remercie Tar-A pour ses commentaires