EDIT IMPORTANT : Suite aux notes de Corchalad (que je remercie chaleureusement au passage), le poème a été quelque peu modifié. Les critiques sont toujours bienvenues.
Voilà ma contribution, des semaines après les autres
:
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Voilà ma contribution, des semaines après les autres

Beren & Lúthien
Dans la grise froideur de muettes cavernes,
Dans la foule des âmes aux sombres pensées,
Cheminant, silencieuse et sans nulle lanterne,
Telle va Lúthien parmi les trépassés.
L'elfe, dont le chagrin à la beauté se mêle,
Drapée en son aura à la force cachée,
S'agenouille, prostrée face au Juge éternel
Dont le cœur est lointain, tel la lune glacée.
Alors un chant jaillit, brillant comme l'aurore,
Une triste complainte où se déploie le monde,
Des Elfes la langueur et des Hommes le sort,
Des amants esseulés la détresse profonde ;
L'inexorable nuit envahissant les cœurs,
Dévorant les étoiles, aveuglant les mortels ;
Un hymne d'impuissance, de rage et de peur,
De dépérissement – mais luit encor l'estel.
Des tels mots, de tels chants, pénétrants comme un charme,
Plongèrent les Eldar en un émoi posthume –
Et, même, un temps distrait de sa grande amertume,
Fëanor s'oublia à verser quelques larmes.
Tout comme chut Melkor, le gris Námo plia,
Le temps d'un soupir, l'esprit ému par le drame
D'Arda, terre marrie, de l'elfe qui cria :
De Beren prisonnier, le gardien rendit l'âme.
La mort elle-même dut faire demi-tour :
Les dépouilles inertes lors se redressèrent
Dans la pâle naissance de l'astre du jour,
Et les yeux dans les yeux, les amants se fixèrent.
Dans la grise froideur de muettes cavernes,
Dans la foule des âmes aux sombres pensées,
Cheminant, silencieuse et sans nulle lanterne,
Telle va Lúthien parmi les trépassés.
L'elfe, dont le chagrin à la beauté se mêle,
Drapée en son aura à la force cachée,
S'agenouille, prostrée face au Juge éternel
Dont le cœur est lointain, tel la lune glacée.
Alors un chant jaillit, brillant comme l'aurore,
Une triste complainte où se déploie le monde,
Des Elfes la langueur et des Hommes le sort,
Des amants esseulés la détresse profonde ;
L'inexorable nuit envahissant les cœurs,
Dévorant les étoiles, aveuglant les mortels ;
Un hymne d'impuissance, de rage et de peur,
De dépérissement – mais luit encor l'estel.
Des tels mots, de tels chants, pénétrants comme un charme,
Plongèrent les Eldar en un émoi posthume –
Et, même, un temps distrait de sa grande amertume,
Fëanor s'oublia à verser quelques larmes.
Tout comme chut Melkor, le gris Námo plia,
Le temps d'un soupir, l'esprit ému par le drame
D'Arda, terre marrie, de l'elfe qui cria :
De Beren prisonnier, le gardien rendit l'âme.
La mort elle-même dut faire demi-tour :
Les dépouilles inertes lors se redressèrent
Dans la pâle naissance de l'astre du jour,
Et les yeux dans les yeux, les amants se fixèrent.
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― Proverbe latin
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