18.03.2004, 21:01
[Je l'ai lu Ithilion, c'est bien mais c'est trop court pour pouvoir en juger efficacement... augmente le rendement ! ]
Balin serra sa hache de ses larges mains gantées de fer. LorsquArgas le Violent, Seigneur des Dragons du Nord, avait paru, ses compagnons étaient accourus à sa rencontre le recevoir de leur haine, tandis que les hommes se débandaient, effrayés par la créature de lumière et de flammes à la haute stature. Mais lui nétait pas monté défier le danger ardent, car il avait pressenti un autre danger plus fort, une puissance plus terrible que ce monstre qui, auréolé dun cercle incandescent, jetait au sol ses adversaires comme on sème le blé au vent. Et cette prémonition leffrayait, et bien que son cur vaillant nait encore jamais faibli, ses muscles fatigués par la bataille déjà éprouvante, il tremblait au soleil comme tremblent les feuilles qui vont se détacher et mourir. Il avait pu tout au moins rassembler quelques proches à ses côtés, et nombre de nains fiers lavaient suivi, car sa majesté était grande et il descendait, disait-on, de la branche cadette de Durin VI.
Et soudain il comprit pourquoi il était resté en arrière lorsque, le premier de tous, il les vit, les Maîtres de la Cour des Dragons, surgissant de toutes parts. Ces grands vers, bien quils ne sachent pas tous la manière de cracher feu, mort et destruction, nen étaient pas moins redoutables, et quiconque croisait leur regard ne sen pouvait détacher à moins de sortir vainqueur dun infernal duel mental engagé avec la bête, ce qui révélait de lexploit des temps jadis.
Les Nains sétaient jetés sur le plus proche, un ver de taille moyenne, jeune et emporté, à la folle ambition de remplacer un jour Argas le Violent à la tête du clan. Sa longue queue blanche fendait lair, fouettait ses assaillants, les jetait à bas, et laiguillon empoisonné qui la terminait frappa à mort à plusieurs reprises.
Balin, la hache au côté, sétait élancé avec les autres, sa voix grave et puissante criant des propos de mort et de haine, et sa barbe flottait au vent derrière lui, tel un étendard que les autres suivaient aveuglément, emportés quils étaient tous par leur désir désormais brûlant de tuer, denfoncer le fer de leurs armes dans la chair molle de lennemi. Mais la carapace du monstre était dun cuir quon ne pouvait percer, et leurs vains efforts neurent dautre résultat que leur mort à tous. Seul, Balin navait pas été massacré dès le premier assaut, soit que la grâce des Valars fut sur lui, soit quun grand destin lattendait encore avant quil ne finisse ses jours.
Divitiac, à la verve intarissable
Balin serra sa hache de ses larges mains gantées de fer. LorsquArgas le Violent, Seigneur des Dragons du Nord, avait paru, ses compagnons étaient accourus à sa rencontre le recevoir de leur haine, tandis que les hommes se débandaient, effrayés par la créature de lumière et de flammes à la haute stature. Mais lui nétait pas monté défier le danger ardent, car il avait pressenti un autre danger plus fort, une puissance plus terrible que ce monstre qui, auréolé dun cercle incandescent, jetait au sol ses adversaires comme on sème le blé au vent. Et cette prémonition leffrayait, et bien que son cur vaillant nait encore jamais faibli, ses muscles fatigués par la bataille déjà éprouvante, il tremblait au soleil comme tremblent les feuilles qui vont se détacher et mourir. Il avait pu tout au moins rassembler quelques proches à ses côtés, et nombre de nains fiers lavaient suivi, car sa majesté était grande et il descendait, disait-on, de la branche cadette de Durin VI.
Et soudain il comprit pourquoi il était resté en arrière lorsque, le premier de tous, il les vit, les Maîtres de la Cour des Dragons, surgissant de toutes parts. Ces grands vers, bien quils ne sachent pas tous la manière de cracher feu, mort et destruction, nen étaient pas moins redoutables, et quiconque croisait leur regard ne sen pouvait détacher à moins de sortir vainqueur dun infernal duel mental engagé avec la bête, ce qui révélait de lexploit des temps jadis.
Les Nains sétaient jetés sur le plus proche, un ver de taille moyenne, jeune et emporté, à la folle ambition de remplacer un jour Argas le Violent à la tête du clan. Sa longue queue blanche fendait lair, fouettait ses assaillants, les jetait à bas, et laiguillon empoisonné qui la terminait frappa à mort à plusieurs reprises.
Balin, la hache au côté, sétait élancé avec les autres, sa voix grave et puissante criant des propos de mort et de haine, et sa barbe flottait au vent derrière lui, tel un étendard que les autres suivaient aveuglément, emportés quils étaient tous par leur désir désormais brûlant de tuer, denfoncer le fer de leurs armes dans la chair molle de lennemi. Mais la carapace du monstre était dun cuir quon ne pouvait percer, et leurs vains efforts neurent dautre résultat que leur mort à tous. Seul, Balin navait pas été massacré dès le premier assaut, soit que la grâce des Valars fut sur lui, soit quun grand destin lattendait encore avant quil ne finisse ses jours.
Divitiac, à la verve intarissable