08.09.2019, 09:30
(Modification du message : 08.09.2019, 13:21 par Chiara Cadrich.)
Merci Irwin pour cette précision d'encyclopédiste - mais je n'en attendais pas moins !
Et merci Sam pour cette interprétation et ces infos qui pourraient donner d'autres histoires.
A propos de la belle et terrible cause, histoire d'enfoncer le clou, et justifier du titre, voici un petit addendum...
Et cette fois c'est vraiment la fin !
Et merci Sam pour cette interprétation et ces infos qui pourraient donner d'autres histoires.
A propos de la belle et terrible cause, histoire d'enfoncer le clou, et justifier du titre, voici un petit addendum...
.oOo.
Durant des décennies, la dame d’acier ligua les tribus du Harad contre l’envahisseur numénoréen - et plus tard, contre le Gondor.
Car le gage qui lui avait été concédé, conférait une puissance indicible. Maîtresse incontestée des étendues désertiques au sud du Mordor, elle régna durant des siècles sur ses peuples nomades, telle une déesse adulée et redoutée.
La Bouche avait tenu parole. La marque de son alliance, austère bande d’or qu’Adunaphel avait acceptée, préserva longtemps son corps de reine, bien au-delà de la durée de vie naturelle aux numénoréens. Sa beauté flamboyante et son regard de braise subjuguaient tous les vivants.
Mais ce terrible gage n’était autre que l’un des neufs anneaux de puissance de la tradition. L’existence de la dame d’acier, allongée indéfiniment par la volonté dévorante et insatiable du Grand Œil, fut vidée de toute vitalité propre.
Lance de terreur dans la main inexorable de son maitre, esprit desséché survivant à une chair corrompue, Adunaphel la nazgûl fut assujettie pour l’éternité à une intarissable soif de domination, qui ne lui appartenait plus.
Car le gage qui lui avait été concédé, conférait une puissance indicible. Maîtresse incontestée des étendues désertiques au sud du Mordor, elle régna durant des siècles sur ses peuples nomades, telle une déesse adulée et redoutée.
La Bouche avait tenu parole. La marque de son alliance, austère bande d’or qu’Adunaphel avait acceptée, préserva longtemps son corps de reine, bien au-delà de la durée de vie naturelle aux numénoréens. Sa beauté flamboyante et son regard de braise subjuguaient tous les vivants.
Mais ce terrible gage n’était autre que l’un des neufs anneaux de puissance de la tradition. L’existence de la dame d’acier, allongée indéfiniment par la volonté dévorante et insatiable du Grand Œil, fut vidée de toute vitalité propre.
Lance de terreur dans la main inexorable de son maitre, esprit desséché survivant à une chair corrompue, Adunaphel la nazgûl fut assujettie pour l’éternité à une intarissable soif de domination, qui ne lui appartenait plus.
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Et cette fois c'est vraiment la fin !