17.03.2004, 18:32
Les ténébreuses légions chuchotaient entre elles, car ils avaient vu les adverses bannières flotter à lhorizon et claquer au vent puissant qui venait de louest, de la grande mer Belegaer, chargé dembruns et despérance pour les hommes. Lorsque ces derniers parvinrent sur le haut plateau qui dominait la plaine où était assemblée larmée dArgas, ils tremblèrent et prirent peur ; le chant martelait leurs esprits, et une indicible souffrance se fit ressentir dans leur crâne. Mais les capitaines surent garder la tête froide, et ils organisèrent le déploiement de leurs forces, et une longue crête de drapeaux agités vint couronner les bords des montagnes, et ce fut au tour des Easterlings de ressentir le doute et lincertitude. Mais tout se dissipa lorsque, puissamment, larmée sébranla, sarracha au sol et déferla vers la plaine. Le premier choc fut terrible, et ébranla les combattants. Puis, la bataille devint comme toutes les batailles ; il y avait des morts, il y avait du sang, il y avait la haine, il y avait la peu ; et par-dessus tout, il y avait la gloire, son ultime quête qui, depuis les temps immémoriaux, entraînait au combat tant dhommes jeunes et vigoureux, et pourtant si téméraires.
Quest-il à dire de ce qui arriva ? Peu. La bataille de la Brande Desséchée continua, terrible et meurtrière, et chaque camp ployait sous les coups répétés de lautre. Et soudain, un événement imprévu fixa durant quelques instants le cours du temps, et les choses semblèrent sarrêter. Argas lui-même vint alors, auréolé de flammes et de feu, ses yeux projetant des étincelles loin devant lui, et la terreur quil inspirait le précédait sur le champs de bataille. Lorsquil fut en vue des guerriers, les hommes se débandèrent, laissant seuls les nains face au fléau des Jours Anciens.
divitiac, qui espère que vous arrivez à suivre
Quest-il à dire de ce qui arriva ? Peu. La bataille de la Brande Desséchée continua, terrible et meurtrière, et chaque camp ployait sous les coups répétés de lautre. Et soudain, un événement imprévu fixa durant quelques instants le cours du temps, et les choses semblèrent sarrêter. Argas lui-même vint alors, auréolé de flammes et de feu, ses yeux projetant des étincelles loin devant lui, et la terreur quil inspirait le précédait sur le champs de bataille. Lorsquil fut en vue des guerriers, les hommes se débandèrent, laissant seuls les nains face au fléau des Jours Anciens.
divitiac, qui espère que vous arrivez à suivre