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Brutalement tirée du sommeil, Adunaphel sentit une main puissante s’abattre sur sa bouche, et sa nuque écrasée contre les pectoraux de l’eunuque.
La panique s’empara de la jeune femme qui se débattit comme une panthère. Surpris par cette opposition, l’agresseur décida de sortir de la chambre commune pour terminer sa répugnante besogne. Il resserra sa prise sur sa victime qui déjà faiblissait, et s’éloigna sur la pointe des pieds vers le jardin, contournant vivement le bassin.
Mais Adunaphel, dans un dernier réflexe, bascula brutalement tout son poids en travers des jambes de l’eunuque, au risque de se rompre le cou. Surprise, la montagne de chair émit un petit cri de fausset lorsqu’elle bascula dans l’eau calme.
L’eunuque, au contraire de la numénoréenne, ne savait pas nager ! Alors que l’odieux mastodonte battait en vain l’eau bouillonnante, Adunaphel, à demi suffocante, parvint à sortir du bassin, s’arma d’un râteau qui trainait non loin et, une lueur impitoyable dans le regard, empêcha définitivement son agresseur d’en sortir !
Le lendemain, on retrouva l’eunuque, cachalot obscène flottant sa large bedaine en l’air, déjà gonflé par la décomposition.
Il ne manqua à personne, puisque la favorite, étranglée dans sa chambre, ne put le réclamer. D’horribles lacérations autour du cou de la belle gazelle, laissèrent penser qu’un serpent aux puissants anneaux, l’avait surprise dans son sommeil… (1)
Indifférente à ce double drame, Adunaphel la survivante réaccordait son luth et méditait les voies du destin, entrevoyant une lueur lointaine.
La panique s’empara de la jeune femme qui se débattit comme une panthère. Surpris par cette opposition, l’agresseur décida de sortir de la chambre commune pour terminer sa répugnante besogne. Il resserra sa prise sur sa victime qui déjà faiblissait, et s’éloigna sur la pointe des pieds vers le jardin, contournant vivement le bassin.
Mais Adunaphel, dans un dernier réflexe, bascula brutalement tout son poids en travers des jambes de l’eunuque, au risque de se rompre le cou. Surprise, la montagne de chair émit un petit cri de fausset lorsqu’elle bascula dans l’eau calme.
L’eunuque, au contraire de la numénoréenne, ne savait pas nager ! Alors que l’odieux mastodonte battait en vain l’eau bouillonnante, Adunaphel, à demi suffocante, parvint à sortir du bassin, s’arma d’un râteau qui trainait non loin et, une lueur impitoyable dans le regard, empêcha définitivement son agresseur d’en sortir !
Le lendemain, on retrouva l’eunuque, cachalot obscène flottant sa large bedaine en l’air, déjà gonflé par la décomposition.
Il ne manqua à personne, puisque la favorite, étranglée dans sa chambre, ne put le réclamer. D’horribles lacérations autour du cou de la belle gazelle, laissèrent penser qu’un serpent aux puissants anneaux, l’avait surprise dans son sommeil… (1)
Indifférente à ce double drame, Adunaphel la survivante réaccordait son luth et méditait les voies du destin, entrevoyant une lueur lointaine.
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NOTES(1) Avez-vous découvert l’arme du crime ?
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A suivre...