19.02.2019, 18:41
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Il a dormi, il est apaisé. Les parois de pierre lui renvoient le son de son souffle régulier. Il va manger et boire puis il reprendra la marche. L'air semble plus pur, plus frais depuis son réveil, il doit approcher, bientôt …
Voilà, à peine le temps de trois récitations de l'héraldique royale et une faible luminosité apparait. S’arrêter, laisser les yeux s’habituer. Même si les yeux des nains s'habituent très vite au changement de lumière, l'obscurité a été très longue. Il ne fait pas assez clair pour qu'un chat puisse facilement monter les marches mais c'est comme un plein jour après cette orgie de nuit. Doucement, marche après marche la vue revient.
Enfin la première ouverture, il y en a cinq en tout. Un rapide coup d’œil, neige et roche, il verra mieux au sommet...
Plus que quelques pas, il s’arrête. La fin de l'escalier est juste devant lui. L'objet de sa quête est juste là. Il frissonne dans le froid. Il remet sa tenu en ordre et se recoiffe les cheveux et la barbe comme un jeune nain rentrant chez sa mère après une journée de labeur.
L'air est vif, froid et sec quand il émerge au sommet de la tour. La plateforme est austère, juste un parapet et de la neige, aucun ornement. Le jour est levée depuis plusieurs heures et le soleil fait briller les sommets tout autour, comme s'ils étaient couvert de joyaux. Elle sont là les cimes sacrées, à portée de hache. Barazinbar et son col, Bundushathûr la grise et bien sûr Zirakzigil à ces pieds. Je suis au sommet mais je ne suis rien, voilà ce qu'il pense en contemplant les monstres sacrée. Un grain de poussière et de terre recouvert de fer. Il baisse la tête humblement, respire l'air froid ; il sait ce qu'il doit faire maintenant.
Les anciens lui on juste dis : « va, échange les pierres et reviens », comme ça ; comme s'il devait juste allez chercher de l'eau au puit. Il respire profondément l'air froid, les yeux fermés, la tête baissée. Je suis juste un nain, je n'ai fais que naitre, ayez pitié oh vénérables anciens, et vous mes frères nains. Lentement il se tourne vers l'ouest, il n'a pas besoin de repère ou de voir, il sait.
Il ouvre a nouveau les yeux, le coffre est là sous la glace contre le parapet. Il pose un genou a terre et d'un coup précis de marteau brise l'écrin de glace qui enserre la relique. Il est magnifique, travaillé par les Maitres des temps anciens, il n'est pas oxydée malgré le temps, un chef d'oeuvre qui semble avoir été déposé là la veille. D'un revers de main il écarte les morceaux de glace brisée et de neige. Malgré son ancienneté et le froid, l'écrin d'acier s'ouvre sans effort et sans bruit. Les deux blocs de Vrai-argent sont là. Le plus gros est gravé des runes que chaque nains, même illettré, connais : Durin.
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Il a dormi, il est apaisé. Les parois de pierre lui renvoient le son de son souffle régulier. Il va manger et boire puis il reprendra la marche. L'air semble plus pur, plus frais depuis son réveil, il doit approcher, bientôt …
Voilà, à peine le temps de trois récitations de l'héraldique royale et une faible luminosité apparait. S’arrêter, laisser les yeux s’habituer. Même si les yeux des nains s'habituent très vite au changement de lumière, l'obscurité a été très longue. Il ne fait pas assez clair pour qu'un chat puisse facilement monter les marches mais c'est comme un plein jour après cette orgie de nuit. Doucement, marche après marche la vue revient.
Enfin la première ouverture, il y en a cinq en tout. Un rapide coup d’œil, neige et roche, il verra mieux au sommet...
Plus que quelques pas, il s’arrête. La fin de l'escalier est juste devant lui. L'objet de sa quête est juste là. Il frissonne dans le froid. Il remet sa tenu en ordre et se recoiffe les cheveux et la barbe comme un jeune nain rentrant chez sa mère après une journée de labeur.
L'air est vif, froid et sec quand il émerge au sommet de la tour. La plateforme est austère, juste un parapet et de la neige, aucun ornement. Le jour est levée depuis plusieurs heures et le soleil fait briller les sommets tout autour, comme s'ils étaient couvert de joyaux. Elle sont là les cimes sacrées, à portée de hache. Barazinbar et son col, Bundushathûr la grise et bien sûr Zirakzigil à ces pieds. Je suis au sommet mais je ne suis rien, voilà ce qu'il pense en contemplant les monstres sacrée. Un grain de poussière et de terre recouvert de fer. Il baisse la tête humblement, respire l'air froid ; il sait ce qu'il doit faire maintenant.
Les anciens lui on juste dis : « va, échange les pierres et reviens », comme ça ; comme s'il devait juste allez chercher de l'eau au puit. Il respire profondément l'air froid, les yeux fermés, la tête baissée. Je suis juste un nain, je n'ai fais que naitre, ayez pitié oh vénérables anciens, et vous mes frères nains. Lentement il se tourne vers l'ouest, il n'a pas besoin de repère ou de voir, il sait.
Il ouvre a nouveau les yeux, le coffre est là sous la glace contre le parapet. Il pose un genou a terre et d'un coup précis de marteau brise l'écrin de glace qui enserre la relique. Il est magnifique, travaillé par les Maitres des temps anciens, il n'est pas oxydée malgré le temps, un chef d'oeuvre qui semble avoir été déposé là la veille. D'un revers de main il écarte les morceaux de glace brisée et de neige. Malgré son ancienneté et le froid, l'écrin d'acier s'ouvre sans effort et sans bruit. Les deux blocs de Vrai-argent sont là. Le plus gros est gravé des runes que chaque nains, même illettré, connais : Durin.
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